Le défilé annuel de dindes de noël a encore eu lieu cette année malgré une déferlante médiatique contre les violences faites aux femmes et autres porcasseries que les nanas sont obligées d'endurer toute l'année par des sales types juste parce qu'ils sont chefs, maris ou que sais-je encore.
Ces images me sont de plus en plus insupportables et je rassure les mauvais esprits tout de suite : je bande encore tout à fait convenablement. Ce genre de spectacle pitoyable continue à ériger un modèle limite infamant, pour le moins assez peu élégant de femme objet, dont l'unique finalité est de plaire au mâle dominant pour constituer le réceptacle séculaire à son foutre béni par les religions du livre.
Après avoir confié la rituelle petite pièce pleine d'espoir de déculpabilisation à l'Abbé Pierre de son choix, la France a élu la fumelle de l'année comme au salon agricole, elle peut donc se remplir de boustifaille et déchiqueter ses paquets cadeaux avec la cruauté de l'enfant gâté.