Comme tout ce qu'il a touché, Nicolas Sarkozy a aussi transformé en bâton merdeux le métier de président de la république.
Le bilan est édifiant !
Un pays avec une économie en berne, du chômage en veux-tu, du désordre en voilà. Une justice bafouée, des catégories aisées gavées et un service public en rade.
En matière électorale, le bide complet : un sénat historiquement perdu pour la droite, une défaite cuisante aux législatives et une rétamée sévère à la présidentielle. Pour finir, une mise en examen pour abus de faiblesse sur une vieille atteinte de démence.
Puis viennent les sbires qui lancent la curée et appellent au lynchage des juges et pour couronner le tout ils appellent 'mouvement social' une organisation de réacs qui promène des vieux, les dimanches à Paris.
En matière électorale, le bide complet : un sénat historiquement perdu pour la droite, une défaite cuisante aux législatives et une rétamée sévère à la présidentielle. Pour finir, une mise en examen pour abus de faiblesse sur une vieille atteinte de démence.
Puis viennent les sbires qui lancent la curée et appellent au lynchage des juges et pour couronner le tout ils appellent 'mouvement social' une organisation de réacs qui promène des vieux, les dimanches à Paris.
Sarkozy a tué le job de président.
Pour s'en convaincre il n y avait qu'à admirer la tronche ahurie et traumatisée des chroniqueurs et commentateurs à la suite de l'entretien de François Hollande avec un Pujadas habitué à se faire rabrouer dès les premières minutes d'interview par un interlocuteur qui prend systématiquement l'ascendant psychologique pour lui couper les testicouilles.
Pour s'en convaincre il n y avait qu'à admirer la tronche ahurie et traumatisée des chroniqueurs et commentateurs à la suite de l'entretien de François Hollande avec un Pujadas habitué à se faire rabrouer dès les premières minutes d'interview par un interlocuteur qui prend systématiquement l'ascendant psychologique pour lui couper les testicouilles.
Mais non, hier mon Pujadas a pu faire son travail librement, tellement librement que grisé par sa liberté retrouvée, il s'est mis à poser des vraies questions et dans le désordre le plus total. Même Libération fait part son malaise : "un président trop normal pour être rassurant " ? Je demande des explications.
L'attitude de ces deux-là traduit clairement le sentiment de frustration qui étreint les têtes de pont médiatiques français. En clair ils reprochent à Hollande de ne pas faire du Sarkozy, car en agissant de la sorte, il les prive d'une occasion de le critiquer objectivement. Et ce serait tellement plus simple pour eux.
Je m'explique : hier Pujadas tendait des énormes perches au président et attendait patiemment la réponse qu'il aurait eue de la part d'un Sarkozy, mais Hollande, comme une personne sensée et douée d'intelligence et de personnalité répondait avec ses propres mots et ses formules. Alors déstabilisé et déçu, Pujadas s'enferrait dans son raisonnement et tentait quand même le coup : ça a donné à peu près ceci " ... on a l'impression que vous alliez dire assistanat, mais vous ne l'avez pas dit".
Tout est dit !
L'impression, le sentiment ... tout l'argumentaire de ceux qui affligent ce gouvernement, repose sur un ressenti, l'impression de ... l'envie qu'il ... En clair, de l'analyse au doigt mouillé et de la pignole intellectuelle. Tout à l'heure j'entendais encore un analyste de haut vol dire qu'il manquait une "certaine énergie". Il veut dire quoi au juste ? Il manquait des tressaillements incontrôlés et des doigts accusateurs ? Du volontarisme ? traduisez une mâchoire serrée et des propos vulgaires.
J'en ai même entendu un déclarer à la télé commentant un reportage sur Sarkozy en Belgique remettant une breloque d'honneur, qu'il y avait comme une sorte de présidence à deux têtes en France? Comment ça? Ce brillant et somptueux connard dont j'oublie le nom, foule aux pieds le suffrage et dénie à une majorité de français leurs choix. Il fait comme ses camarades, moins grossiers que lui, instiller l'idée du Sarkozy en embuscade, du président qui voudrait revenir si les français le lui demandent en suppliant.
Puis, il y a les imbéciles à droite qui jouent sur les expressions, ceux de gauche lui font un procès en humanité. Restent les grands journaux qui laissent aux "internautes" l'analyse politique. Un comble !
Les chiens aboient la caravane passe.