Allez on oublie, c'est mieux pour réussir l'union.
Oublions à gauche les outrances permanentes, le refus de condamner les terrorisme, les "je ne suis pas Charlie", les propos antisémites, la chasse au Glucksmann dans les manifs, les huées dans les amphithéâtres, l'agitation permanente, les flics qui tuent, le vote qui n'est pas "le b-a ba", les tweets effacés dans l'urgence, les baffes à madame, l'hypnose de pervers pépère, le hold-up des "sociosses". Oublions l'offense du vide faite à Zelensky la semaine dernière à l'assemblée, le rêve européen des anciens, l'admiration des dictateurs, le refus de la marche contre l'antisémitisme, les manifs aux côtés de frères musulmans, la défense des Ouïghours, des femmes iraniennes, des combattantes kurdes. Oublions tout ça, marchons sur nos gueules et allons voter comme un seul cellezéceux.
Oublions à droite, les pères fondateurs les libérateurs, la parole donnée à la république, le principe du refus de toute alliance avec l'extrême-droite, les principes d'égalité fraternité, l'assignation sociale, le rêve européen. Oublions l'offense du vide à l'extrême droite de l'hémicycle pendant la visite de Zelensky, l'argent de Poutine, l'attente servile dans le hall de la tour Trump, l'accueil fraternel de S.Bannon. Oublions les outrances de papy facho, de la nièce et ses messes en latin, Zemmour. La vacuité intellectuelle, les coups de girouette permanents, l'antisémitisme et l'homophobie historiques résiduels. Oublions l'inconstance économique, les manifs un papa-une maman, Chirac en 2002.
Oublions tout ça et allons tous à la soupe. Faut aller choper de la circo, se carrer de la triangulaire dans l'oigne, prendre le bon populo par le sentiment, la passion, la trouille et la haine. Par le porte-monnaie. Oublions la culture, l'intelligence, la laïcité, la modestie, les principes républicains, le respect d'autrui. Oublions l'éducation et la bienveillance. Oublions le silence.