Joyeux noël

Pensez à ceux qui n'ont rien et qui devront bouffer du foie gras discount, du saumon fumé top budget et des huîtres eco + !

Joyeux noël à tous.

Cerveau sous presse

Quand on aime, on ne compte pas. Le journal à Dassault désireux d'offrir à ses lecteurs de quoi fantasmer pendant les fêtes, malgré la crise et le matraquage fiscal subi par la classe moyenne versaillaise, ne ménage pas sa peine.

Saurais-tu retrouver les vraies couvertures ?

Mélenchon et la com vérolée

Jean-Luc est encore fâché. 

A croire qu'il s'est accoutumé à cet état second quasi mystique, planant dans une sorte de lévitation perpétuelle qui le grise et qui lui fait oublier la consistance du sol et sa dure réalité. 

On peut dire que le président du Parti de Gauche est devenu accro à sa colère. C'est mal.

Les fléaux s'abattant toujours en série, après avoir critiqué un processus tout ce qu'il y a de démocratique dans un pays voisin et allié,  il vient de se couper de ses seuls soutiens du PC réduisant ainsi drastiquement ses chances aux prochaines élections. Et comme pour mieux s'enferrer dans cette logique de solitude obstinée et ce sentiment de courage méprisant qu'on ressent lorsqu'on est seul contre tous, il se met à  arpenter  les voies du conspirationnisme le plus obscur en dénonçant une manipulation de la reconstitution du visage de Robespierre, personnage auquel il se compare.

Selon Méluche, le visage de l'illustre Maximilien représenté en 3d selon des techniques de police scientifique modernes, présente des traces de petite vérole (variole) ce qui lui confère un visage plutôt patibulaire et peu avenant. Fait qui, selon lui, est un élément supplémentaire de la guerre idéologique sur le contenu de la grande révolution que mèneraient les forces du mal, c'est à dire tous les autres!

Il dénonce une opération de communication débile, prouvant par cette intervention qui ne l'est pas moins, que non seulement il voit des foules de manifestants  mais aussi des ennemis de la révolution partout.

Et de toutes façons, on s'en fout.

Une seule corde à mon énarque

Étant donné que Jegoune se la pète sérieux ces derniers temps, pas un seul jeu de mot pourri, je prend la relève, misérable soit-elle, pour ne pas qu'on foule aux pieds la réputation du blogueur de gouvernement et de bistrots glauques réunis.

En feuilletant mon écran, j'aperçois de moins en moins d'articles de journaux en ligne qui encensent le nouveau parti d'extrême droite dédiabolisé, ou du moins, qui préconisent que 100 % des sondés parmi les abonnés de tunning-magazine réfléchiront avant de ne pas aller voter pour les municipales (ou inversement). J'ai également noté que cette tendance suit de façon proportionnelle, celle qui consiste à basher furieusement le gouvernement pour tout ce qu'il fait.

A part bien sûr le Figaro, qui à lui seul représente la pire menace qui plane au dessus de la liberté d'expression, j'ai nommé : la liberté du ridicule. Organe de presse qui, non seulement continue à alimenter ses deux cent mille lecteurs de lieux communs droitiers bien gras mais qui, pour ses suppléments de fin d'année, leur donne deux couvertures susceptibles de les faire éjaculer violemment dans leur éminence 100% coton pour les garçons et des contractions clitoridiennes fugaces pour les filles. Un vrai conte de noël pour sarkozystes nostalgiques!

Mais je m'égare comme disait Saint Lazare à Saint Charles.

Je me disais que pour un parti se disant anti-système et dont la blonde présidente conspue constamment et copieusement "l'élite des énarques" qui dirigent le pays, il est tout de même effarant de constater que dans 90 % des cas, le seul représentant du FN qui est invité sur les plateaux télé et radios pour défendre le bleu marine c'est justement Florian Phillipot... un énarque !

Kesse à dire ?

Le parti manquerait-il à ce point de cadres bankables ? C'est à dire, de personnages haut-placés invitables aux micros, capables de tenir un discours audible et acceptable par le péquin moyen ? 

Laissent-ils les tribunes nationales à l'énarque, seul apte à tenir un discours lissé,  normalisé, technique, raisonnable et dédiabolisant plutôt que de laisser les tribuns habituels venir débiter les approximations et les dérapages verbaux dont il sont coutumiers ? L'énarque poli qui s'adresse à la France entière et le cadre historique écumant devant des convives du troisième âge pendant les banquets du FN de St Laurent du Var?

La normalisation a bon dos. La vérité est que ce parti sans cadres et comme le dragon en papier qu'on fait défiler pendant les fêtes à Chinatown : il en impose avec ses quinze mètres de long mais dessous, deux bonshommes suffisent à le faire tenir.

Nos fêtes chinoises à nous c'est les élections.

Dati sent le gaz

Bernard Accoyer, ex-président UMP de l'assemblée nationale, considéré à ce titre comme un ponte de ce parti, posait la question de l'utilité de la candidature de Nadine Morano aux européennes. 

Façon  de clamer fort ce que tout le monde pense tout bas dans son parti et également une belle occasion de faire une mauvaise manière à Sarkozy,  son mentor, qui bien que ne jouant aucun rôle précis dans l'organigramme du parti, s'est permis cette nomination intempestive et surprenante. 

Personnellement, je suis comme Bernard, je ne vois pas non plus pourquoi Sarkozy reviendrait au devant de la scène politique ! M'enfin, ce sont leurs affaires après tout.

Par contre, il y en a une autre parmi les sarko-girls qui a fini par trouver un truc à faire et une utilité au parlement européen  :  Rachida Dati. 

Pourtant considérée comme une championne en matière d'absentéisme et : " La touriste en chef de l'UMP, c'est Rachida Dati", lâche un observateur privilégié. L'ancienne garde des Sceaux n'a jamais caché son manque total d'intérêt pour la chose européenne."  Rachida ferait un lobbying féroce pour GDF-Suez et défendrait âprement les intérêts de cette société au parlement,  selon un article du Huffington, qui par la voix d'une ONG, pose aussi la question d'un possible conflit d'intérêts.

L'article rapporte également l'intérêt de la députée pour le royaume gazier d'Azerbaïdjan pour lequel elle a organisé en 2011 une conférence dite de haut niveau, intitulée "L'Azerbaïdjan: un partenaire stratégique pour la sécurité énergétique en Europe".

Puisque Morano sera nommée tête de liste aux européennes et qu'elle a de grandes chances de gagner, gageons qu'elle trouvera, à l'instar de son ancienne collègue, une grande cause à défendre elle aussi.

I was born in a cross-fire hurricane
And I howled at my ma in the driving rain,
But it's all right now, in fact, it's a gas!
But it's all right. Im jumpin jack flash,
Its a gas! gas! gas!

Fernanda oulala !

Une information qui ne pouvait nous parvenir que d’Iran. Comme quoi ce pays possède encore des ressources pour nous faire marrer un bon coup.

Résumé :

La télévision iranienne, contrôlée de près par les très vertueux Mollahs, diffuse toujours les programmes internationaux les plus importants avec un léger différé. La fraction de minute suffisante pour retirer la main du slip, en somme. Ainsi les supporters de l’équipe de foot d’Iran n’ont pas pu assister en direct au tirage au sort de leur groupe pour le mondial qui doit se tenir au Brésil l’an prochain à cause de Fernanda.

En réalité, c’est à cause des nichons de Fernanda.

Les gardiens de la vertu de ce pays, ont  coupé l’image de Fernanda la bombasse, craignant une vague de concupiscence qui donnerait lieu à une série de bacchanales partouzières susceptibles de semer des troubles turgescents dans les slips purs des hommes bruns de ce pays ( ou bien l'inverse...) .

Déjà pliés de rire, on ne peut que se taper le cul par terre en apprenant en sus que ce pays est un des plus gros consommateurs de porno au Moyen-Orient. L’hypocrisie atteignant ici des culminances invraisemblables tout en sachant qu’Internet ne reconnaît ni les frontières territoriales ni idéologiques.

Les Mollahs devraient prendre exemple sur le très pieux Wauquiez, autoproclamé pourfendeur de l’assistanat et défenseur des classes moyennes à 100 KF annuels, qui a fait son coming-out avouant qu’il regardait des films de cul « …comme tout le monde » et qu’il n’était pas gêné d’avoir les doigts qui collent en feuilletant son figaro tous les matins au réveil.

Allez… tous en chœur !

Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoir.

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande…
pompompom... !

Hommage

"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire" 

Nicolas Sarkozy, le 26 juillet 2007.  

 

Ah bon ?

Fillon s’auto-dédiabolise

L’ancien collaborateur de l’ex-président est revenu sur ses propos dans lesquels il recommandait de voter pour le candidat le moins sectaire entre FN et PS.

Il est comme ça Fillon, il se dédit gentiment espérant la mansuétude de son électorat, qui d’ailleurs s’est éparpillé, ventilé : un peu chez Borloo-Bayrou, un peu chez les souverainistes, un peu chez Copé (pas beaucoup… 1% souvenez-vous hahaha) un peu au FN le moins sectaire.

Il revient le regard implorant, avouant mille fois sa faute d’avoir emboîté le pas à une droitisation, un durcissement de langage à droite. Bafouillant qu’on ne l’avait pas compris ! Mais pourquoi ne pas l’avoir expliqué aussitôt après pour dissiper le malentendu ?

Moi je dis, mieux vaut tard que jamais !

Seulement voilà, le très pratiquant Fifi se moque un peu du monde. Il vient dénoncer la droitisation du discours de l’UMP à la lumière de ce qu’il a dit récemment alors que le fait est connu depuis l’accession de son mentor au pouvoir en 2007.

Qui donc à part Sarkozy avait prôné une politique décomplexée ? Discours de Grenoble, le Karcher et les débats foireux sur l’identité nationale etc… ?

Une façon de se dédouaner à peu de frais, de faire un bilan détourné du quinquennat précédent en le compissant abondamment, se différencier de Copé ( monsieur 1%) et faire la nique à son ennemi capillaire ancestral : Jean-Louis Borloo.Enfoncer tous ses petits camarades aussi sournoisement n'est pas très chrétien.

La bulle FN et son soi-disant électorat en progression à droite serait-elle entrain d’exploser en vol ?

Le changement de discours à l’UMP et  la tendance à la baisse du FN observée ça-et-là à l’occasion de bidouillages, parachutages, stratégies marketing foireuses, et exclusions nombreuses sonnerait-il le glas de la droitisation décomplexée au sein de la droite traditionnelle ?

A suivre...

Prise d'otage à deux vitesses

En fonction de la nature de l'alternance politique, on remarque que les revendications et  ceux qui les portent changent également de nature, ce qui est logique.

Lorsque la droite est au pouvoir, il est de coutume de voir les fonctionnaires, les enseignants sortir dan la rue pour revendiquer des droits et critiquer des réformes allant à l'encontre de leurs intérêts.

Lorsque c'est la gauche c'est le petit patronat, les réactionnaires et les poujadistes de tout poil qui descendent dans la rue et tentent de se faire entendre.

Jusque-là rien d'anormal. Chacun est dans son rôle puisque chacun a choisi son camp.

A l'époque de la droite au pouvoir, nous étions assaillis de reportages télé sur les citoyens "pris en otage" lorsque les agents de la RATP faisaient grève ou bien les agents dans les aéroports. Les jours de grève, c'était un festival permanent sur les chaînes d'info continues, dans l'info privée comme dans le public. Normal.

Ce qui est moins normal aujourd'hui, c'est cette poignée de petits patrons routiers qui bloque les accès de Paris avec tout ce que cela implique comme désagréments, arrivées en retard au boulot et autres pertes économiques à grande échelle sans qu'il n'y ait la moindre interview sur le terrain. Personne !

On n'entend pas les gens bloqués, on ne voit pas ces gros plans insistant sur la colère si légitime de l'usager et ces caméraman compréhensifs zoomant sur ses yeux exorbités, dont les filaments veineux traduisent toute la haine écumante à l'égard de cette caste de privilégiés qui suce le sang des braves gens qui se lèvent tôt. Rien, pas une image ! 

Du coup, la cause en devient tout de suite plus noble, plus légitime.

Pas normal.

(Lui aussi, il n'a pas l'air normal, non ?)