Emmanuel Macron était le seul candidat à la présidentielle a avoir assumé sans ambiguïté son positionnement pro européen et il se trouve qu'il a été élu.
Cette élément devrait en faire réfléchir plus d'un. Je parle de ces beaux esprits pressés par un compréhensible impératif d'opposition qui leur permettra de continuer à exister malgré leur pitoyable échec. Dans leur précipitation à vouloir occuper les premières places face au président, ils finissent par piétiner toute raison en écrasant le peu de discernement que leur esprit revanchard leur a laissé.
Ainsi ils n'hésitent pas à valoriser davantage la réponse de la première ministre polonaise à la volonté de la France à vouloir mettre de l'ordre dans le fatras européen, dirigeante dont je rappelle le cv : ultraconservatrice et appartenant au clan Kaczynski, joyeuse présidence qui met les médias de son pays au garde à vous, comme à la grande époque communiste, qui ne recule devant aucune parole malencontreuse sur les camps nazis et légifère allègrement contre les droits à l'avortement etc... un vrai paradis populiste qui a brillamment réussi l'accouplement entre l'extrême gauche et extrême droite.
Macron a su garder son cap européen et voudrait le prouver en allant dans les anciens pays du bloc de l'est dénoncer les dérives et l'effarante propension de certains d'entre-eux à tordre les lois européennes qu'ils ont pourtant signées en contrepartie d'une adhésion synonyme d'entrée dans un espace de prospérité partagée et de gros subsides distribuées. La Pologne contrevient à ses engagements et à l'esprit européen et personne dans la classe politique française, surtout à gauche, ne vient apporter un soutien sincère à la démarche du président. Pourtant le sujet des travailleurs détachés et du dumping social est "de gauche".
Il est risible de voir les anciens candidats à la présidentielle, tous paralysés devant la question européenne et tétanisés par Marine le Pen, ne voulant pas effrayer la soi-dite susceptibilité de l’électeur de base, du populo en somme, revenir tous sur la scène médiatique en critiquant le gouvernement, le budget maquillage, la loi travail et donner raison au zinzins polonais avec ce silence complice sur la question du travailleur détaché.
Laisser l'Europe se faire pourrir par ceux qui veulent sa mort pour mieux la critiquer est tout de même un fond de commerce plus intéressant pour cette gogoche vaporisée et ce Mélenchon encore esbaudi devant son petit triomphe d'avoir formé un groupe parlementaire et si émerveillé de pouvoir se payer un siège à deux briques à Marseille.
Je rappelle juste à cette volaille sans tête que l'esprit anti-européen porté par la candidate du FN n'avait pas suffi et ne l'a nullement empêchée de se faire exploser en vol par celui qui est président aujourd'hui.
Il faut remettre les choses à leur place.