Mardi dernier, pendant que les pyrénéennes dansaient en frusques folklo pour faire de leur belle région un nouveau Disneyland pour des bataillons de touristes chinois, la diplomatie française se faisait carrément gang banger à sec avec du petit gravier par les deux plus grandes dictatures mondiales.
D'abord à distance par le tsar de toutes les Russies, qui, la veille avait convoqué notre ambassadeur pour lui passer un savon, le reçoit à la cérémonie d'intronisation à son élection digne des plus grandes démocraties africaines. Précisons qu'aucune puissance occidentale, ni aucun de nos alliés n'a voulu se joindre à cette guignolade soviet.
Plus près de nous, le père Xi qui ne cèdera rien à Macron malgré toutes les marques d'affection de notre stratège ambigu. Ni sur les différends économiques, ni l'aide à l'armement à la Russie, ni sur les camps de travail Ouigours ni sur ses velléités sur Taïwan et encore moins sur les cyber-attaques et l'espionnage affolant qu'il mène sur la France. Le tout avant d'aller visiter la Serbie puis la Hongrie, aimables agents perturbateurs au sein de l'UE au profit de la Russie et ses alliés.
Ainsi Xi veut signifier à la France qu'il la met sur même plan que ces deux pays, nous mettant ainsi en porte à faux avec nos alliés traditionnels. Voilà qui est très habile... et vachement gênant.
Heureusement que notre diplomatie veille et que l'incident gastronomique n'a pas eu lieu lors de la présentation des desserts. Il y allait de la réputation de nos chefs michelinés tout de même, bordel !