La riante Rima, élégante dans son tailleur keffieh haute-couture est arrivée pour planter les derniers clous au cercueil de LFI. Sortie d'on ne sait où pour une dernière mission suicide, avec en guise de ceinture de dynamite, un joli sourire et un diplôme en droit, elle est brandie par les insoumis comme l'égérie ultime. La victime symbolique suprême.
Comment ne pas s'attendrir devant ce dernier soubresaut grotesque pour tenter de sauver les meubles.
Depuis toujours, la cause palestinienne a été le produit dérivé préféré à mettre sur les étagères des petites épiceries en péril.Il est donc naturel pour Mélenchon de mettre Rima au premier rang, aux côtés de Kéké et de Panot pour finir de colorer son fond d'écran tribunitien. (on notera l'absence criante des anciens, Autin, Ruffin, et autres Corbière et Coquerel).
Mélenchon et Khamenei, dans un même élan ont affirmé leur soutien et leur fierté de voir s'agiter les étudiants. Savourant l'idée que les futures élites occidentales auront gardé un petit fond de sympathie pour les idéologies tiers-mondistes anti-démocratiques lorsqu'un jour ils seront aux manettes. A l'instar de leurs grand-parents qui ont eu, à leur époque, des faiblesses pour les soviets. La boucle est bouclée.
La cause palestinienne n'est pas celle du hamas ni celle de l'iran. Elles sont antinomiques. Les dirigeants de cette mouvance se gobergent dans l'opulence qatarie pendant que leurs milices utilisent des civils pour bouclier et détournent l'aide alimentaire et au développement. Les gazaouis le savent et le disent.
On entendra moins de soutien du hamas à Gaza qu'à la rue Saint Guillaume ou dans les campus de fils de riches amerloques.
Il y a un fond de méchanceté dans ce billet, tout de même.
RépondreSupprimerNJ
tu as toujours eu un faible pour les petites brunes typées. capthka
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