La crise des gilets jaunes ne semble pas profiter à Mélenchon malgré tous les efforts déployés par ses seconds couteaux pour récupérer le mouvement en lui distillant des arguments et des éléments de langage loin des premières revendications.
Pourtant la mariée était belle : un joli mélange de revendications populistes qui ferait pâlir les nouveau patrons de l'Italie.
Le Youtubeur de gauche se contentera donc de dérouler son charabia habituel à destination d'internautes hébétés. Il demeurera dans son petit monde virtuel, confiné dans son petit salon, seul face à une caméra et à lui-même.
Ni la résolution d'une crise grave par la négociation et le dialogue, ni la profanation des symboles républicains n'auront été des arguments assez importants pour le faire modifier son agenda, soi-disant trop "chargé"pour aller à la rencontre du premier ministre.
Non seulement il a perdu la présidentielle en se classant quatrième, les législatives ensuite, il vient de perdre toute crédibilité en se mettant à la marge de la nation et des institutions. Aujourd'hui, Mélenchon réclame une dissolution de l'assemblée, mais rien n'indique que son parti va gagner plus de sièges dans la nouvelle, loin de là. Je rappelle qu'aux dernières élections partielles à Evry, sa candidate s'est pris une tôle.
Dans son élégance coutumière, son patron s'est défendu n'y être pour rien, voire qu'il s'était opposé à la stratégie de l'union de la gauche adoptée par la malheureuse. Si la France Insoumise n'est plus un parti de gauche, et que son leader aimerait s'allier à des mouvements d'une autre nature, il va falloir en informer ses militants officiellement.