Les affaires de burkini deviennent malheureusement un marronnier de l'été. La banalisation de ce type d'événement et leur répétition ne doit pas en atténuer la portée dans notre société. Elle doit au contraire nous inquiéter.
Grenoble fait encore la une des chroniques de faits divers après les fusillades entre gangs dont le nombre croissant de victimes relègue Marseille à une cour de récréation du primaire. Une association, sous couvert d'entre-aide à caractère social, vire lentement à l'officine islamiste a poussé un groupe de femmes musulmanes à réclamer leur droit à la piscine en burkini malgré les interdictions.
Notre époque étant à l'insoumission de tout poils (si j'ose dire), les revendications les plus malsaines voient le jour, encouragées à enfreindre les lois que certains "tribuns" considèrent comme liberticides. Il est vivement conseillé de se révolter et de désobéir au pouvoir totalitaire et anti-démocratique que ces esprits malades voient établi en France. Ben voyons ! Rappelons que chaque jour qui passe, des jeunes iraniennes se font agresser dans les rues de Téhéran, frappées puis embastillées juste pour avoir ôté le voile islamiste en public, que des femmes algériennes se sont fait assassiner dans les années 90 pour avoir dénoncé la dictature fondamentaliste etc...
La belle municipalité de gauche végétale EELV de Grenoble ne pouvant rien contre la dérive annoncée du communautarisme qu'elle a dû tolérer voire laisser faire depuis des années, ne trouve rien de mieux que de laisser les agents municipaux fermer les piscines prises pour cible à cause des incidents qui se multiplient.
La population grenobloise qui n'a rien demandé, surtout les gosses, se trouvent donc pénalisés en période de canicule, à cause d'une bande d'intégristes soutenues par des hurluberlus.
Les cons ont encore de beaux jours devant eux.