L'homme qui ne desserre jamais les sourcils a fini par craquer le slip et retirer piteusement son projet de laisser crever aux portes des hôpitaux ceux qui n'ont pas de mutuelle.
François a promis le retour à la France éternelle, surtout celle du moyen-âge avec ses nobles vivant dans les manoirs de la Sarthe et les indigents qui pourrissent dans les hospices grouillant de vermine où les médecins sont remplacés par des curés et les médicaments d'eau bénite.
Mais François avait tellement bien parlé à la droite réac et bourrée de thunes qu'il en a oublié tous les autres, les peigne-cul, les traîne-latte, les pousse-mégot de la droite et du centre. Il doit sortir les parachutes pour freiner sa fulgurante propulsion dans les primaires de droite.
Il est obligé de mettre de l'eau dans son picrate et reculer devant les engagements pris devant les costards à rayures et les fourrures à bagouze juste le temps d'une élection, il remettra ensuite la France sous la soutane, virera les millions de fonctionnaires, flics, profs, juges, infirmiers pour que ses amis ne payent plus l'impôt.
Finalement, je croyais que Sarkozy aurait été pain béni pour faire gagner la gauche, mais je n'avais pas vu qu'il y avait pire. Car tout bien réfléchi, lui n'aurait jamais baissé le slip si vite et si ostensiblement.
Alors, vive Fillon qui n'a besoin de personne pour le ridiculiser. Pas encore élu et déjà reculu !