vendredi 10 mai 2024

Vous avez dit gênant ?

 

Mardi dernier, pendant que les pyrénéennes dansaient en frusques folklo pour faire de leur belle région un nouveau Disneyland pour des bataillons de touristes chinois, la diplomatie française se faisait carrément gang banger à sec avec du petit gravier par les deux plus grandes dictatures mondiales. 

D'abord à distance par le tsar de toutes les Russies, qui, la veille avait convoqué notre ambassadeur pour lui passer un savon, le reçoit à la cérémonie d'intronisation  à son élection digne des plus grandes démocraties africaines. Précisons qu'aucune puissance occidentale, ni aucun de nos alliés n'a voulu se joindre à cette guignolade soviet. 

Plus près de nous, le père Xi qui ne cèdera rien à Macron malgré toutes les marques d'affection de notre stratège ambigu. Ni sur les différends économiques, ni l'aide à l'armement à la Russie, ni sur les camps de travail Ouigours ni sur ses velléités sur Taïwan et encore moins sur les cyber-attaques et l'espionnage affolant qu'il mène sur la France. Le tout avant d'aller visiter la Serbie puis la Hongrie, aimables agents perturbateurs au sein de l'UE au profit de la Russie et ses alliés. 

Ainsi Xi veut signifier à la France qu'il la met sur même plan que ces deux pays, nous mettant ainsi en porte à faux avec nos alliés traditionnels. Voilà qui est très habile... et vachement gênant.

Heureusement que notre diplomatie veille et que l'incident gastronomique n'a pas eu lieu lors de la présentation des desserts. Il y allait de la réputation de nos chefs michelinés tout de même, bordel !

mardi 7 mai 2024

La diplomatie du cognac

 

Naguère Sarkozy avait laissé Kadafi installer sa guitoune en plein Paris, dans le jardin d'une résidence officielle et prestigieuse de notre bonne république afin que nos représentants de l'époque puissent venir embrasser l'anneau pour ensuite repartir avec des valises de billets. 

Aujourd'hui, notre bon pays est toujours un steak aussi saignant où chaque dictateur vient planter les crocs et une paire de bottes où il peut ensuite chier abondamment et sans crainte. 

Bon, j'admets être un peu en colère après avoir vu la scène qui a tourné dans les rédactions télé où on voit une petite chinoise de bon aloi se faire intimer l'ordre de la fermer et ne pas répondre à un reporter qui lui demandait simplement ses attentes par rapport à la visite du grand panda éternel, le tout dans les rues de notre belle capitale.  Il nous sera expliqué sans fard ni ambages que des brigades de "policiers en civil" chinois ont infiltré les spectateurs pour y faire régner la bonne discipline de tonton Xi au sein de notre démocratie et que c'était une pratique "courante" lors de ses visites. Autre pratique, l'établissement d'une haie de supporters fervents agitant frénétiquement des drapeaux en implorant longue vie et santé au dictateur. Faut du décorum comme au bled, tu comprends ! Décidément, rien ne nous sera épargné pour permettre à l'industrie du luxe et de la bibine de prospérer en Chine. 

Après Poutine à Versailles et Brégançon, on aurait hérité d'un Sarkozy bis ? 

jeudi 2 mai 2024

Regardons-les tomber

 

 La riante Rima, élégante dans son tailleur keffieh haute-couture est arrivée pour planter les derniers clous au cercueil de LFI. Sortie d'on ne sait où pour une dernière mission suicide, avec en guise de ceinture de dynamite, un joli sourire et un diplôme en droit, elle est brandie par les insoumis comme l'égérie ultime. La victime symbolique suprême. 

Comment ne pas s'attendrir devant ce dernier soubresaut grotesque pour tenter de sauver les meubles. 

Depuis toujours, la cause palestinienne a été le produit dérivé préféré à mettre sur les étagères des petites épiceries en péril.Il est donc naturel pour Mélenchon de mettre Rima au premier rang, aux côtés de Kéké et de Panot pour finir de colorer son fond d'écran tribunitien. (on notera l'absence criante des anciens, Autin, Ruffin, et autres Corbière et Coquerel).

Mélenchon et Khamenei, dans un même élan ont affirmé leur soutien et leur fierté de voir s'agiter les étudiants. Savourant l'idée que les futures élites occidentales auront gardé un petit fond de sympathie pour les idéologies tiers-mondistes anti-démocratiques lorsqu'un jour ils seront aux manettes. A l'instar de leurs grand-parents qui ont eu, à leur époque, des faiblesses pour les soviets. La boucle est bouclée.

La cause palestinienne n'est pas celle du hamas ni celle de l'iran. Elles sont antinomiques. Les dirigeants de cette mouvance se gobergent dans l'opulence qatarie pendant que leurs milices utilisent des civils pour bouclier et détournent l'aide alimentaire et au développement. Les gazaouis le savent et le disent. 

On entendra moins de soutien du hamas à Gaza qu'à la rue Saint Guillaume ou dans les campus de fils de riches amerloques.