Etudie toutes propositions.

Les entrées de nos agglomérations sont encombrées de panneaux publicitaires en tout genre. Des quatre fois trois qui nous informent que tel machinprix prend soin de notre pouvoir d'achat et permet même aux heureux détenteurs de la carte  privilège club de gagner plus d'argent tout en dépensant plus. Bref chacun vend sa camelote sur ces panneaux polluants chèrement loués par des boîtes de com largement soutenues par des municipalités complaisantes. 

Dorénavant, entre la promo saucisson premier choix  vendu au prix du mètre de fil à coudre et la botte de pointes Bic au prix de la motte de margarine à moteurs, on va retrouver des jeunes cadres dynamiques qui vendent leur compétence sur le bord des routes nationales. 

Tout comme ce pauvre garçon qui se retrouve au chômage et qui tarde à retrouver du boulot dans sa branche. L'article nous informe qu'il a financé sur ses fonds propres cette idée qui  lui a été doucement soufflée par un conseiller en communication vraisemblablement en cheville avec un vendeur de panneaux publicitaires. 

Je ne sais pas vous, mais si j'étais recruteur, une candidature comme celle-là n'aurait aucune chance d'aboutir car le type avoue clairement avoir échoué à obtenir un job par les voies de recrutement classiques. Et c'est là son problème. Cet échec n'est certainement pas dû à la forme qu'il a employé pour vendre son profil professionnel - n'importe quel gugusse peut se faire aider pour écrire un CV correct et pas cher - mais au contenu même de son parcours.

En tout cas, j'espère que pôle emploi ne va pas avoir la bonne idée de  signer des contrats à tour de bras avec des annonceurs car je n'aimerais pas voir une forêt de portraits géants de  têtes à claques aux abords de ma ville.