Brice tout puissant.

Il y en a un qui ne chôme pas en ce moment c'est bien l'ami Brice Hortefeux. Dans une France alanguie sous la torpeur d'un brillant soleil d'aout, entre baignade dans une crique privée du cap nègre et une pizza quat'saisons chez Nono au camion, dans une période où il n'est donné à commenter que les faits divers, les marchés de nos villages et les résultats sportifs, il s'en trouve un qui n'arrête pas de suer des grosses gouttes devant les caméras de l'ORTF.

Brice a reçu l'ordre de se décarcasser pour maintenir "un climat" comme ils disent, et pour préparer le retour triomphal et bronzé du maton en chef : oui, aucun doute là dessus, la rentrée sera placée sous le signe de la matraque.

Pourtant le chef s'est plusieurs fois vanté d 'avoir "tué le job pour dix ans" tellement que lui tout seul, il était le plus fort ministre de l'intérieur en France depuis Vercingétorix. Alors, au fond de lui même, il est persuadé que Brice n'est pas à la hauteur, mais où le mettre ? Que faire de lui ? Pour le moment il continue à le radio-guider. Il le garde pour mouliner dans les JT, devant la France qui fait dans son froc (encore) pour ensuite en faire l'usage auquel il est prédestiné : entamer les pourparlers avec des cadres FN en vue de préparer un rapprochement politique pour les prochaines échéances électorales.

Non ? Ben alors, alors à quoi tout cela aurait-il servi ?

Les Roms, la déchéance de la nationalité pour les arabes, le retour de Moundir, pardon de Liès Habbaj à la télé, les descentes du GIGN dans les cités à Grenoble, le recrutement de flics de moins de 1m soixante , même l'ambassadeur aux pingouins qui trouve une seconde de lucidité - entre deux suppositoires- pour parler de méthodes de Vichystes et de nazis. A quoi bon ?

Pour continuer une si jolie carrière politique, notre buffone à nous, n'a d'autre choix que de faire des ouvertures sur sa droite (s'il en reste) lorsque celle-ci aura brisé ses liens historiques avec l'OAS et trouvé un nouveau nom de baptême pour se refaire un blason, tout comme chez nos malheureux voisins italiens.

Sinon, c'est l'UMP qui devra changer de nom.