Chirac flingue encore.

Après Giscard et Balladur, ne lui manque que la tête de Nicolas pour parfaire la décoration de sa salle des trophées, souhaitons qu'il soit encore parmi nous après mai 2012.

Lorsque dans une seule phrase, vous trouvez un mélange d'arguments condensés sensés exprimer un mea-culpa, il y a de fortes chances pour qu'il ne soit pas très  sincère : 

1- Humour corrézien : Nous sommes tous deux de la même région, entre "pays" on se comprend.

2- Entre républicains. C'est vrai ça que "le républicanisme" surmonte tous les clivages politiques.

3- Se connaissant de longue date. C'est un vieux pote alors on peut tout se dire.

Trop d'excuses tue l'excuse !

Même accompagné d'un contrôleur d'image usant de tous les subterfuges grossiers pour le faire taire : lui baisser le bras avec force, se mettre ostensiblement entre la caméra et lui, pousser les micros qui traînent ... (manquait plus que la seringue comme au bon vieux temps de l'URSS) Chirac a dégainé contre son successeur et l'a méchamment flingué en désignant Hollande comme son favori pour les présidentielles devant la France entière. Il est vrai qu'il n'a pas pu exprimer pleinement  et dans les grandes longueurs à Nicolas toute l'affection qu'il éprouve à son endroit dans son dernier livre autobiographique tellement qu'il y a relectures et censure sauvage.

Les fausse plates excuses ne suffisant pas, la fille de l'ex s'est rendue en personne à l'Élysée pour  réconforter  et assurer au Pacha l'entier et indéfectible soutien du clan chiraquien pour la prochaine élection présidentielle, quoiqu'en dise son papa. Une sorte de mise sous curatelle politique.

Chirac a manifestement et contre toute attente provoqué un très gros malaise à l'Élysée et parmi la droite. Souhaitons que les effets en soient longs et les répliques calamiteuses.