J'aurais pu aussi bien titrer ce billet par " La vengeance des ex " . L'épisode Vaudevillesque auquel nous assistons est l'aboutissement attendu de ce malheureux quinquennat qui dès le départ puait la bourgeoise coincée, le fric et le cul.
Depuis le début, nous déplorions dans nos blogs (de gauche) les atteintes aux principes qui ont fondé notre république ainsi que les assauts permanents de cette droite contre tout ce qui fait la cohésion sociale, économique et judiciaire dans notre pays. La plupart d'entre nous voyait l'avènement du sarkozysme, un degré en dessous du zéro de la politique, comme un phénomène qui sonnerait le glas d'un système politique pourrissant. Une logique imparable autophage s'est emparée de ce système clientéliste à l'excès, qui méprise la démocratie, les institutions et qui tire sa subsistance en opposant les uns aux autres.
Ce qui devait arriver est en cours ! Il ne reste plus qu'à attendre la chute de ce régime et le départ Giscardien de son chef, dont j'espère qu'il nous gratifiera d'un splendide "au revoir" suivi d'une gros plan sur un gros cul d'obèse contrarié.
Avant cela, nous devrons malheureusement continuer à avaler les couleuvres et le déshonneur et assister avec le monde, à ce spectacle navrant et dérisoire. Dans n'importe quel autre pays démocratique, des têtes auraient déjà valdingué pour moins que ça. Des témoins affirment avoir vu des valises pleines de pognon ainsi que leurs porteurs. Tout le monde sait à qui elles étaient destinées. Les procédures judiciaires sont ostensiblement violées : les preuves sont accablantes et ...rien . La vie continue comme si de rien n'était .
Nous on se contente d'attendre gentiment que les juges soient dessaisis et traînés dans la boue pour que les affaires finissent deux décennies plus tard par aboutir à des non-lieu généralisés.
Il avait raison Chirac de dire qu'il faut avoir confiance dans la justice de son pays.
Poireau a besoin de mots et de sourires, allez lui en donner plein, Hammerandropov est plus que jamais en forme, Bembelly nous rappelle que Coluche manque, Un air de Chet par ici, un écureuil attrapé par Google par là . Vivent les blogs.
Oui, il me manque Coluche...
RépondreSupprimerAprès tout ce temps, il reste juste.
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