lundi 31 décembre 2012

On reprend tout depuis le début

Voici venue la belle saison des sempiternels bilans et rétrospectives, période bénie dans laquelle on va nous infliger toute sortes de revues de l'année deux mille douze.

Une belle année durant laquelle la France a changé de visage et s'est remise à avancer avec le reste du monde. Une année qui nous a permis de voir un président de gauche arriver à la présidence après douze longues années où la droite a savamment et patiemment démonté le pays pour le livrer aux intérêts privés. 

Même si la gauche de la gauche s'abime en décochant toutes les critiques sur ce gouvernement, je reste persuadé que ce dernier est bien de gauche , il suffit juste de regarder comment la droite se réjouit aussi bruyamment du retoquage d'une loi qui permet à des gens très riches de payer un petit supplément d'impôts. Pour comprendre la joie de Copé et de ses petits copains acteurs et footballeurs qataris tout juste capable d'épeler leur prénom, il faut voir les personnages qui composent le conseil constitutionnel.

Heureusement qu'il reste le Figaro pour nous délivrer les dernier bilans de popularité pour clore une longue séquence d'objectivité journalistique : les français jugent  Sarkozy  bien plus efficace que Hollande. Sondage à l'appui, le vendeur de salades nous précise même que la majorité des ouvriers préfèrent Sarkozy (35% contre 11%). Mais que fait Mélenchon bordel !

Ah oui, il fait des montages vidéo lol avec des rires enregistrés. Rions tous ensemble, tous ensemble ouais !

Tout ce que je retiendrai de cette glorieuse année c'est la piteuse sortie politique de Sarkozy et le naufrage de son parti, et croyez-moi c'est une grande victoire.


dimanche 23 décembre 2012

Après les pigeons, les faucons

La Belgique et les belges ne devraient pas trop s'enorgueillir de devenir un refuge fiscal pour les riches français qui fuient le fisc de leur pays car à part acheter des grosses et laides masures en brique dans des quartiers lugubres surévalués, à un  jet de noyau de la frontière, les riches n'amènent rien à nos amis d'outre-Quiévrain.

Car le pognon qu'ils ont décidé de ne pas payer en impôts dans leur pays, il ne le paieront pas plus dans leur nouveau pays d'accueil. Cela laissera d'autant les chiffres de la croissance et des finances publiques belges au même niveau (si d'ici là on pourra prouver qu'un riche produit de la richesse pour un pays autrement qu'en payant l'impôt).

De plus, de gros soupçons pèsent sur le premier nabab français de Belgique Arnault, qui aurait planqué des milliards d'euros dans des fausses boîtes aux lettres. Il est beau l'esprit d'entreprise tant vanté par le MEDEF et ses petits lèche-culs de pauvres de droite.

Et pour couronner le tout, comme pour compléter ce tableau en mettant la petite mouche verte sur le gros tas de merde, revoilà Tapie.

D'ailleurs qui d'autre que Tapie pour représenter l'esprit d'entreprise à la française ?  Le spécialiste du rachat des entreprises en difficulté, l'homme qui a aidé a karchériser l'industrie française, l'homme qui a goulument tété aux mamelles de l'argent public vient haranguer les héritiers, les fils à papa et les fraudeurs fiscaux de Neuilly et du Seizième, pour les emmener en croisade contre le gouvernement spoliateur.

Dans le sillage du gros pisseur d'avions, une révolution semble se mettre en place en France. Aidés en cela par les scribouillards du faf à train de droite du Figaro, les Afflelou et autres fortunes de France nous refont 1789 à l'envers. Gérard est devenu pour eux une sorte d’icône révolutionnaire, comme l'immolé tunisien par qui les révolutions arabes sont arrivées. A la différence que Gégé mettra beaucoup moins de temps à se consumer étant donné le peu de sang qui lui reste dans son alcool.

A l'époque de Sarkozy, les riches non contents de payer quand même des miettes d'impôts, allaient tout de même s'installer à l'étranger mais en silence et dans l'indifférence bienveillante des observateurs. Aujourd'hui l’infâme se targue et le honteux se pavane. D'ailleurs à propos de l'ex-président des riches et des entrepreneurs qui se dévouent à leur pays, vous vous souvenez ? Celui qui n'arrêtait pas de dire " La France tu l'aimes ou tu la quittes", une fois encore, il a été pris la main dans le sac et des billets plein les fouilles.

La droite et le patronat, une vraie bande de patriotes professionnels je vous dis.



jeudi 20 décembre 2012

Alger la blanche

Une chose qui me frappe à chaque fois qu'il se prépare une visite de chef d'état français en Algérie, c'est toujours les mêmes mots qui sont répétés, toujours les mêmes images qui sont montrées et forcément toujours les mêmes promesses qui sont proférées. 

Vérifiez donc ! 

La première image qui nous arrive, c'est celle d'une ville qui se fait repeindre les façades. Je ne sais pas vous, mais je trouve cela assez étrange limite inquiétant. Les premières réflexions qui viennent à l'esprit tordu (comme le mien) : c'est pas sympa pour les algériens qui vivent en permanence dans une ville aux murs décrépits et vieillots. Un peu comme si vous faisiez le ménage, la vaisselle chez vous, que vous habillez bien vos enfants, coiffez correctement le chien, parfumez les chiottes chaque fois que vous invitez quelqu'un.

Jamais nulle part on ne voit ce genre de reportages, pourquoi ? 

Parce que jamais nulle part ça ne se fait aussi ostensiblement. Honte donc au pouvoir en place en Algérie, qui d'une part s'enorgueillit en permanence de percevoir des milliards de dollars de rente gazière et pétrolière et qui d'autre part donne à voir un pays où on laisse les citoyens dans un environnement crapoteux et sale.

Le seconde image qui nous arrive est celle de la jeunesse. Les reportages (malveillants cette fois-ci) donnent uniquement la parole aux jeunes mâles oisifs qui crient  leur envie de quitter le pays par tous les moyens pour faire une carrière de rappeur ou de footballeur (caricature). Comme si dans ce pays, il n' y avait ni étudiants, ni médecins ni avocats, ni ouvriers ni intellectuels, ni entrepreneurs ?

Les mots.

Repentance et excuses : les deux mamelles nourricières de toute la haine remâchée par les imbéciles et les fachos des deux côtés de la mer. Les relations entre les deux pays doivent absolument rester paralysées face à ces deux mots. Les uns et les autres assumant un héritage beaucoup trop lourd à porter pour pouvoir avancer.

Je crois François Hollande sincère dans sa démarche qui consiste à tenter de défroisser les faux plis laissés par les deux précédents présidents de droite et apaiser les flammes de la martyrologie qui brûle aussi fort dans les esprits à Alger. Je le crois capable de fédérer les esprits éclairés de ce pays pour que cesse cette mascarade.

Qu'ils arrêtent de repeindre en blanc les murs dès qu'une caméras française débarque en Algérie.




mardi 18 décembre 2012

Depardieu au centre de l'actualité


Je n'allais quand même pas laisser les copains et les copines y aller de leurs billets savoureux sur le gros fuyard fiscal sans leur donner la réplique.

Surtout qu'ils se font, pour certains, carrément assiéger par leurs trolls libéraux et de droite qui ont vu dans l'activisme forcené de l'apoplectique Christophe Barbier et du truculent et autocongratulatoire Apathie une encouragement à déblatérer derechef dans les blogs de gauche, supposément en manque de vigueur en ce moment (ce dont je demande à voir).

C'est quand même une manie à droite de vouloir défendre absolument le nul et le non avenu. Sarkozy, passé grand maître en décompléxification de la droite a non seulement échoué dans sa tâche en laissant son parti complètement désarticulé et imbécile, mais a aussi laissé ses soutiens artistes dans la merde intellectuelle (Je ne parle pas de Faudel, car il est clair qu'aucun lien ne pourrait lui être reproché avec le dernier mot évoqué).

Les trolls ont donc fondu en masse sur mes copains pour dire tout le mal qu'il pensent de la politique fiscale confiscatoire de l'actuel gouvernement, ce que je trouve de bonne guerre finalement car je ne suis jamais contre une bonne explication entre quatzieux. Je dis cela parce qu'à un moment, on a cru  qu'en mettant un P dans UMP, la droite voulait faire accroire qu'elle en pinçait pour le populo. On a cru entendre des envolées lyriques en direction de la France d'en-bas lors de grandes messes électorales. On a cru entendre des propositions pour améliorer la vie des petites gens. Qu'on allait les faire gagner plus, les préserver du chômage et des délocalisations, leur assurer une bonne retraite, des soins de qualité, une justice performante et la sécurité. On a cru.

Il est bon d'entendre la droite enfin prendre à bras le corps les vrais problèmes : garder les plus riches en leur faisant payer encore moins d'impôts. Leur rendre l'argent pris aux pauvres qui ne savent que travailler et consommer et qui n'investissent rien, ni ne créent de l'emploi ni de la croissance. Copé a raison : il faut parler sans tabous. Les vrais sujets qu'il faut mettre sur la table c'est la fiscalité des plus riches, on excitera les pauvres avec les histoires de pain au chocolat.

Je plaide pour le retour de cette droite. De la vraie droite, celle qui tache.

Bon, finalement avec tout ça, j'ai rien trouvé à dire sur Gégé. J'espère seulement qu'il n'aura pas à se farcir comme copain d'exil et voisin idéologique Michael Vendetta pour les fêtes de noël. Allez, bonne fêtes mon gros.

lundi 17 décembre 2012

Les gros culs

Pendant que les gamins de Newtown déposent des peluches en hommage à leur petits camarades assassinés, le stand de tir de la ville voisine d'à peine quelques miles, est plein à craquer de membres venus brûler quelques cartouches pour se défouler. 

La belle Amérique de la classe moyenne blanche et bien propre sur elle a encore donné à voir sa face la plus hideuse. Celle d'une société gavée de produits de consommation et d'images et produisant du crétin ou du tueur de masse en continu. Une société construite sur la peur.

La peur d'être privée de son train de vie prohibitif. La peur de se faire déposséder de sa grosse bagnole et de sa bicoque grotesque achetée à crédit. S'armer pour protéger son petit lopin de gazon, son frigo plein à craquer de boustifaille dégueulasse son énorme cul et son petit boulot à 6 dollars l'heure.

La droite américaine  a besoin de petits cadavres à donner à manger aux fabricants d'armes.

Car comment expliquer qu'une mère de famille, de surcroît maîtresse d'école, avait besoin de collectionner des armes de guerre sinon par une volonté délibérée et un encouragement à considérer l'achat de flingues comme un geste anodin, un acte de consommation banal.

Le second amendement de la constitution américaine a été rédigé il y a trois siècles et n'encourage en rien le massacre d'innocents. " A well regulated milicia" pouvait se justifier dans un pays en devenir, encore sous la menace d'une puissance étrangère et dépourvu d'armée régulière. Les américains n'ont depuis, aucune raison de devoir constituer des milices armées puisque l'état fédéral protège les citoyens.

Obama devrait provoquer le choc tant espéré par tant d'américains opposés aux lobbies qui arment les débiles et les délinquants. Il n'a plus rien à perdre puisqu'il a tout gagné : un second mandat pour avoir les mains libres et un prix Nobel à justifier. 

" The third rail" le troisième rail électrifié fatal à tout politicien américain, c'est ainsi que les amerloques surnomment le débat sur le port d'armes. Pour le moment, le débat a seulement été fatal à 20 petits humains qui n'ont rien demandé à personne .

Il avait promis le changement, alors c'est maintenant ... tant que les flingues du tueur sont encore chauds.

vendredi 14 décembre 2012

Chacun sa place

Quelle belle image nous a été donnée à voir par le président et la chancelière ce jour de cérémonie de remise du prix Nobel de la paix à L'union Européenne.

Une fois encore, je refuse de me joindre aux esprits chagrins qui ne trouvent matière à réagir que dans le saugrenu et l'anodin, les pisse-vinaigre qui bêlent aux côtés de la droite et les râleurs professionnels qui auscultent le moindre tweet pour lancer l'anathème et le discrédit.

Car il faut admettre que l'image du président français tenant la main de la chancelière, les bras levés devant un parterre de chefs d'état européens applaudissant à tout rompre avait quelque chose d'émouvant. Le sourire empreint de timidité et de reconnaissance des deux protagonistes avait des accents de sincérité.

Que le prix ait été attribué à l'Union Européenne en tant qu'entité et groupe d'humains œuvrant ensemble pour le progrès et promouvant la paix me paraît parfaitement légitime. 

Le fait qu'il ait été reçu pendant le mandat de notre président socialiste donne encore plus de saveur à la chose. Je vois d'ici l'attitude de Sarkozy s'il avait été aux côtés de la chancelière lors de la remise du prix : il aurait dépassé tout le monde pour se mettre en avant afin de "fabriquer l'image" du président français recevant en personne la distinction, le tout conclu par un discours grotesque dont il a le secret : " Moi, Je reçois ce prix tout comme Mon ami Barack que J'ai, car Moi, J'ai réussi avec Angela à sauver l'Europe car Moi, J'ai mis en place une gouvernance qui a permis à ce que Moi Je reçoive aujourd'hui le Nobel en récompense à Mes efforts, Je."

Mais non, finalement tout est à sa place. Hollande préside la France et cherche des solutions pour remédier aux problèmes auxquels font face tous les français sur tous les plans. Pendant que Sarkozy continue son tour du monde des palaces et des nababs, un discours chez ses amis de la mafia finance russe par ci, une conférence chez ses copains intégristes bienfaiteurs du Qatar par là.

Mais, n'empêche qu'il a dû bouffer son beluga de traviole en voyant Angela et François main dans la main avec le prix Nobel et pas lui. Délicieux !


samedi 8 décembre 2012

Il faut envoyer BHL à l'UMP !

Désolé de revenir sur ce sujet qui procure tant de douleurs à la droite et qui ne cessera de la hanter malgré toute la neige qui tombe sur  les Unes et les flashes spéciaux des médias. 

Malgré toute la mauvaise foi et les fables sur Florange et le titan Mittal qui a exécuté l’exécutif. Malgré l'assistance apportée par la gauche de la gauche de la gauche de la gauche etc ... au sénat pour aider la droite à torpiller les projets du gouvernement. Malgré les millions que devra payer DSK pour une pipe mal interprétée et finalement bâclée. Malgré le : "hé bien, finalement vous avez aussi votre affaire Cahuzac comme nous avions notre Woerth, c'est pareil".

Hé non, c'est pas vraiment pareil, on se calme.

A ce propos, je voudrais seulement rappeler que Woerth devrait bénéficier d'une présomption  d'innocence vachement plus balaise que celle de Cahuzac, car contrairement à ce dernier, ses affaires sont encore en cours, qu'elles sont nombreuses et qu'elles concernent d'autres personnes que lui. Alors à droite, cesser de nous faire marrer avec le "vous aussi" et  le "respect de la présomption gnagna" ! Vous, vous jouez dans la cour des grands et pas nous.

Oui, amis de droite, votre champion Sarkozy est définitivement K.O debout. Les deux prétendants au trône se sont littéralement torché le derrière avec son ultimatum, confirmant ainsi la longue tradition d'ultimatums ponctués par les coutumiers tremblements avortés et inutiles qu'ils nous avait assénés durant son très très long mandat. Encore une fois, la parole de Sarkozy n'a pas valu son poids en salive et cette fois-ci pire que d'habitude, désavouée en direct live par ses anciennes troupes.

Alors comme il l'avait fait en Libye, il devrait envoyer le flamboyant Bernard rue de la Boëtie pour négocier une sortie de crise pour ensuite arriver conquérant, la hure au vent devant les caméras,  proclamer son retour au plus haut niveau. 

N'allez pas croire que je pousse la méchanceté à comparer l'UMP à l'ancien régime libyen, ce dernier n'avait jamais expérimenté la démocratie pour élire son leader, alors que les premiers si.

Non ?




mardi 4 décembre 2012

Une promesse en vaut bien une autre.

Désolé, je ne vais pas me joindre aux cris de la foule, je ne vais pas ramasser ma petite pierre pour la jeter contre ce gouvernement.

Comme je suis chez moi, je me permets d'être à contre-courant en m'élevant contre les vociférations de gauche comme de droite sur ce qui se dit à propos de Florange. 

Je pense sincèrement que l'ancien président Sarkozy n'a pas pourri que la vie de ses petits copains de l'UMP en les laissant s'entretuer, il a également corrompu les mentalités et laissé derrière lui un cosme politique et médiatique exsangue, vidé de toute capacité de discernement car ...

Je ne vois pas pourquoi les promesses actuelles sur Florange ne seraient pas prises en compte au même titre que celles faites par Sarkozy sur Gondrange ? Les ouvriers avaient bien attendu que la parole de l'ex ne soit pas tenue pour le fustiger, pourquoi n'attendraient-ils pas cette fois-ci, sachant quand même que Sarko était réputé largement plus incompétent  sur ces questions que l'actuel exécutif ?

L'empressement avec lequel tout le monde se précipite pour hurler sa rage atteint un paroxysme qui m'effraie et m’écœure. Syndicats de gauche, Medef, certains Socialistes, la vrai gauche, les éditorialistes ... tous ensemble, ouais !!! 

Les syndicats d'abord, comme privés d'une belle occasion pour "manifester leur désaccord", se sont vus couper l'herbe revendicatrice sous le pied gentiment par Hollande qui ne cesse de leur répéter qu'aucun plan social n'aura lieu à Florange. Merde alors, on leur confisque une belle occasion de révolutionner tranquillement en famille ! Je les rassure néanmoins en leur rappelant que d'autres sites sont toujours menacés et méritent autant d'attention sinon davantage. Puisqu'on vous dit qu'il n'y aura pas de plan social !

Le medef qui schizophrénise à toute vapeur avec ses larrons libéraux qu'on a entendus (avec effarement) dire leur désaccord profond à propos de la nationalisation du site, et qui ensuite critiquent le gouvernement de l'avoir abandonnée en le qualifiant  d'exécutif girouette, manquant de vision claire. Vite une aspirine !

La gauche de la gauche de la gauche de la gauche etc .. qui se glorifie chaque jour qui passe en votant avec le centre et la droite contre la majorité d'une part, et d'autre part, fait du pied au président par la voie de son porte-parole qui se met à rêver de devenir premier ministre.  Je déconseille fortement à Jean-Luc Mélenchon de mettre un pied dans la réalité de la gestion de son pays et de ce monde foutraque, il risquerait fort de se fracturer quelques neurones et de  faire comme son copain Montebourg : montrer qu'il est indispensable en brandissant en permanence la menace de démissionner ( ce qui ne fait avancer personne, ni ne freine la marche du monde ) Il vaut mieux pour lui continuer à se montrer avec Assange et Chavez, c'est plus payant pour son image.

Quant aux journalistes ... bah ... encore hier, ils ont fait leur journée sur un soi-disant deal entre Mittal et Ayrault pour favoriser un site près de Nantes au détriment de Florange, affaire qui se trouve démentie aujourd'hui et qualifiée de rumeur. Il paraît que ce serait même le contraire qui risque d'arriver. Bref, les éditorialistes tournent en boucle avec leurs écharpes rouges et leurs phrases définitives en tirant leurs infos de twitter et la rumeur qui vagit dans les sites de droite. 

Quant à Florange, je ne suis pas sûr que tout cela ne soit qu'un sursis de plus, accordé à une filière qui n'en finit pas de mourir, à moins que le repreneur trouve des clients en mesure d'acheter l'acier Lorrain malgré qu'il soit beaucoup plus cher à produire que celui des chinois. L'industrie française doit regarder vers d'autres horizons technologiques encore hors de portée des pays émergents et abandonner ces combats d'arrière-garde imbéciles où se joue davantage la dramaturgie de l'avenir politique de jeunes carriéristes que d'une région qui craint d'accueillir 680 chômeurs de plus dans ses agences.