jeudi 30 juin 2022

Trop fort Boyard

 

Dans la famille insoumis et rois de l'esbrouffe, je demande le fils cadet Louis Boyard. 

Le jeune désormais député de "gauche", s'était héroïquement illustré lors d'une manifestation de jaunes prétendant avoir été visé par un tir au pied. Son sacrifice fut largement médiatisé, sa blessure exhibée en a fait un martyr à la cause. 

La légende raconte qu'après avoir été blessé, des street-medics (non occupés à frapper des pompiers) s'empressèrent autour de lui pour lui prodiguer les premières photos afin d'alimenter les comptes sur les réseaux sociaux. Il fut ensuite pris en charge par de vrais secouristes en criant victoire et posant hilare devant ses admirateurs avec le geste V comme une prémonition du signe utilisé par la nupes plus tard... un vrai visionnaire en politique. 

Nous apprendrons qu'il est passé comme chroniqueur par les émissions télés les plus révolutionnaires comme les Grandes gueules et Touche pas à mon poste, à l'instar de ses nouveaux collègues insoumis de l'assemblée Garrido et Caron. Comme quoi quelques passages dans les émissions débiles chez Ruquier et Hanouna suffisent à mener à la victoire "du peuple" et à la députation française. Las.

Pour en finir avec le gugusse, il a fallu qu'il se fasse remarquer en refusant de serrer la main du député RN Ballard arguant qu'on "était face à une pandémie de racisme, d'islamophobie et il fallait respecter un geste barrière... Et dans le même article on apprend, photo à l'appui, que le même clown insoumis avait serré la main de Odoul et à Parmentier, tous deux RN. 

Espérons que dans les égouts sociaux militants, il aura eu plus de vues que la pauvre fille qui a fait un happening national avec sa robe à fleurs

Un aperçu de ce qu'on va vivre les cinq prochaines années avec ces pitres.

On va bien se marrer.


samedi 25 juin 2022

Mon corps, mon choix

La gauche insoumise qui manifestait joyeusement aux côtés des pires intégristes islamistes il y a quelques années et qui autorise le burqini dans l'espace public,  est scandalisée, apprend-on, de la décision des juges suprêmes amerloques de laisser interdire l'avortement à qui veut dans leur pays. 

Ils se souviennent soudain que la gauche naguère défendait le droit des femmes contre les barjots de dieu de disposer de leur ventre. 

Bon, je veux bien entendre qu'ils veuillent donner des gages " de sentiment d'union nationale" en ces lendemains de législatives où ils sont suspectés de vouloir mettre le bordel à l'assemblée. De montrer patte blanche républicaine.

Mais tant d'empressement me semble étrange car nous ne sommes pas du tout sous la menace d'une interdiction d'avortement dans notre pays, surtout que la quasi totalité des pays de l'UE autorise l'IVG. Mais il se peut que certains pitres culs-bénits en Pologne et en Hongrie veuillent mettre la pression pour "désobéir" aux règles communes. 

Les insoumis ont justement mis en exergue de leur programme électoral la possibilité de désobéir aux règles européennes. 

Lorsqu'on pense que dans les pays musulmans les règles religieuses strictes prennent de plus en plus de place dans la jurisprudence civile, sont contre l'avortement, voire la contraception, et qui se font un devoir de légiférer prioritairement contre les droits des femmes comme en Afghanistan par exemple, on se dit que les alliés "électoraux" de LFI ne sont pas loin de penser comme les conservateurs américains.

Alors faudrait savoir ce qu'on veut et cesser de se foutre de nos gueules en criant hypocritement au scandale. 

mardi 21 juin 2022

NUPES : le jour d'après

 

Les naïfs qui croient que la nupes est une alliance de gauche solide et sérieuse vont vite comprendre l'arnaque. Les moins cons parmi eux ont déjà senti que LFI et son leader ne leur octroieront désormais que le droit à la figuration.

Ainsi le Kim-Jonluk aux petits bras, venant à peine de se lever de la sieste, se présenta sur le perron de son quartier-général pour annoncer tout de go aux journalistes bavant devant sa porte, que l'accord électoral devra se prolonger en vue d'une fusion dans un grand groupe à l'assemblée. 

Fidèle à son habitude, le grand timonier de la pensée insoumise, impose son point de vue, déclare et ordonne sans consulter personne. Les autres n'ont qu'à suivre puisqu'il a fait le meilleur score aux présidentielles. 

Ainsi va la démocratie à LFI. Les alliés le seront tant qu'il serviront pour la bataille. Celle-ci terminée, ils redeviennent serpillières sur lesquelles on s'essuiera. On entend déjà les insultes !

Pour finir, Jonluk refuse l'invitation du président. Il ne peut pas concevoir de se retrouver face à son tombeur comme si la politique et le service des Français était une affaire personnelle.

Il en a toujours fait une affaire personnelle. 

Finalement il fait pitié.

lundi 20 juin 2022

Ni président, ni premier ministre

 

Et même pas député ! 

Le camarade Jonluk aura beau plastronner et s'agiter devant son auditoire lobotomisé et des médias qui nous ont pourri la vie avec ces gugusses ces dernières semaines : il a encore perdu ! 

Certes pour les dépenses du ménage, il a envoyé maman au charbon dans une circonscription facile pour s'assurer des revenus aux dépens de la république, comme d'habitude, mais lui se retrouve battu sèchement. 

En ces temps de vérités alternatives, il semble que le leader de LFI persiste dans son déni et prétend que Macron a été défait. Rappelons que Macron a été réélu président et sa majorité, bien que relative seulement, a été reconduite. Notre Donald Mélenchon va nous péter un boulard lorsqu'il allumera la télé.

Les résultats sont là et ils sont redoutables pour le grand bonimenteur : son parti LFI aura 72 sièges contre 90 au RN. C'est une défaite morale mais toute logique : il était classé troisième derrière la fille à papa.

Pour le reste de la gauche, autant dire que c'est une bérézina honteuse : 23 écolos, 26 PS et  communistes 12. Le temps nous dira combien de temps ils tiendront unis. Les connaissant bouffis de certitudes et d'égo, à la rentrée, chacun voudra se retrancher dans son petit carré idéologique débile et s'occupera de compter et recompter les sous de la caisse.

En attendant, la tache semble compliquée, mais pas impossible. Une recherche d'accords semble pouvoir être possible avec certains LR. Les gauchistes compatibles attendront que la fièvre retombe et se remettront peut-être à réfléchir.

Alors : "Non bonhomme, tu ne seras pas premier ministre !" et bon débarras !

lundi 6 juin 2022

Bonhomme !

 


Le bras droit de Mélenchon s'adresse ainsi au président de la république sur le refus annoncé de celui-ci de nommer Jonluk comme premier ministre.

Je passe la vulgarité du propos, qui confirme, au besoin, le niveau de grossièreté insupportable du vocable utilisé chez LFI, la morgue et le mépris du perdant  affichés fièrement par ce gugusse renseigne sur le degré d'impudeur et de manque d'honnêteté intellectuelle qui règne dans l'équipe dirigeante de ce parti.

Je rappelle le palmarès et les réussites de cet arrogant bonhomme : 

Directeur de campagne de Mélenchon en 2017 : battu au premier tour.

G.O d'événements et de meetings politiques de LFI, théoricien du populisme de gauche.

Parachuté en Haute-Garonne en 2017 : battu aux législatives.

Malgré des tripatouillages pour être en tête, il ne se présente qu'en 2nde position pour les européennes de 2019 où son parti récolte moins de 7%  ce qui leur donne 6 sièges seulement : échec.

Directeur de campagne présidentielle 2022 : Mélenchon battu encore !  

Le bonhomme sera parachuté (encore) lors des prochaines législatives sur la circonscription marseillaise où avait été droppé son maître en 2017. Il se dit qu'elle est gagnable ... ( à vaincre sans péril etc.) 

Pour finir, ce site nous rappelle sa condamnation pour "acte d'intimidation contre l'autorité judiciaire, rébellion et provocation" un vrai rôle-model pour délinquant des cités. Résultat : amende de 7000 euros ! 

Alors sur l'hypothèse fumeuse que son alliance formée par les éclopés de la dernière présidentielle dont je rappelle les résultats : 1.75% PS 2.28% PCF et 4.63% EELV (dont ils n'auront qu'une infime partie puisqu'ils ont évincé Jadot) portera Jonluk aux portes de Matignon, Bompard joue les matamores !

On verra le soir du 19 juin s'il sera toujours là pour faire le malin. 

jeudi 2 juin 2022

Ils font trembler la république

 

Le nouveau quinquennat à peine commencé et revoilà le ventilateur à étrons qui remet les gaz. 

Après l'affaire Abad et l'irruption médiatique de toutes les têtes de gondole féministes nupes, affligées par le retrait contraint de Bouhafs, les sénateurs français prennent le relais. Ils sortent de leur long sommeil hivernal pour entendre le ministre de l'intérieur sur la gestion du match de finale de foot joué dans 9.3.

Les sénateurs LR et PS ont enfin donné une preuve de vie depuis la défaite (cuisante) de leurs candidates aux présidentielles et ont rapidement convoqué deux ministres pour les soumettre à la question avec une jouissance non dissimulée. 

Naturellement, les deux cousins germains barjots de la politique française se sont joint à la branlouze générale en demandant pour la énième fois la démission de Darmanin et le préfet machin. 

Les deux partis extrêmes, ont comme d'habitude préféré se ranger du côté du peuple, surtout celui qui est hostile à leur pays. 

Ils se sont joint aux journalistes, éditorialistes, reportages et radiotrottoirs depuis le pays de la Queen (qui a de bonnes raisons de jubiler) pour insulter le ministre en le traitant de menteur sur la foi d'une horde de supporters dont la plupart détenaient un faux billet et n'avait rien à foutre aux alentours du stade. 

Alors, le charmant supporter ci-dessus vaut bien la démission de deux ministres, non ?

mercredi 1 juin 2022

Le monde imaginaire de M.Mélenchon

 

Dans son déni de réalité, le camarade Jean-Luc se réfugie dans un monde parallèle comme un petit garçon qui se raconte des histoires en s'inventant des amis imaginaires et des ennemis à pourfendre.

Sa dernière défaite aux présidentielles fut d'autant plus cuisante que jamais auparavant, il n'avait atteint ce niveau de suffrages en sa faveur. Mais ce n'était toujours pas suffisant pour se qualifier au second tour.

Pourtant ses militants n'ont économisé aucun effort en poussant jusqu'à la dernière minute de jeu, des sms groupés d'amis d'amis et familles élargies affirmant qu'ils "sentent qu'on y est presque" tout en s'excusant faussement de faire du prosélytisme politique.

Le monde féérique de LFI n'a de limites que l'imagination de son patron. Ainsi, encore groggy du K.O électoral, il remonte à la tribune pour dire que le président a été mal élu et demander qu'on l'élise premier ministre. Mais constatant qu'aucun sondage ne le donne majoritaire, il invente un parlement fictif. Il y voudrait une implication populaire de masse en oubliant que la valeur de toute assemblée démocratique se mesure à la présence d'opposition. Nulle opinion discordante dans son "parlement" qu'il voudrait frondeur et insoumis mais ne parlant que d'une seule voix, celle de son maître.

Mais qu'attendre de moins de cet admirateur de pouvoirs autocratiques dont les opposants politiques sont soit en taule, en exil ou bien entre quatre planches ?

Les promesses électorales et le charabia idéologique qu'il nous vend sont les somptueux emballages cadeaux d'un noël enchanteur, mais à minuit les boîtes seront ouvertes et la déconvenue sera totale.

Laissons-le jouer à la poupée tout seul dans son coin, le destin d'un pays est une affaire de gens sérieux et compétents.