vendredi 29 juillet 2022

Ma femme, mon gendre, mon chauffeur

 

La vérole populiste qui s'est emparée d'un partie non-négligeable de la représentation nationale et de la presque-totalité de notre cerveau disponible concernant les affaires politiques, trouve un terrain favorable commun à gauche et à droite.

J'ai déjà causé, dans cet excellent blog, des similitudes qui sautent à la gueule de l'observateur doté d'un cerveau moyen comme le tien, tels que la propension de LFI et RN à promettre un ticket à gratter gagnant au bas du plaftard. Récupérer un maximum de fachos fâchés colériques et atrabilaires. Sans oublier leur amour insatiable pour les potentats belliqueux et débiles. Leur goût immodéré pour les subsides publics et la trouille diarrhéique qui règne parmi leurs seconds couteaux. 

Aujourd'hui, jour de la Sainte Marthe, obscure frangine de l'illustre marcheur miraculé, nous évoquerons la famille et son poids au sein de ces sectes populardières vagissantes et toxiques. 

A gauche : l'arrivée de madame Chikirou (supposée concubine du muchacho supremo ) à la députation. Espérons qu'elle ne facturera pas exagérément au parti, sa première question au gouvernement. Ensuite nous avons le gendre Amard, qui a été élu haut la main au bercail villeurbanais, où parait-il, sa famille a été parachutée depuis le 19è siècle. Dans la famille, on aime les minorités mais on donne l'avantage aux masses laborieuses avec l'arrivée du chauffeur Delogu à l'assemblée après avoir, dit-on, piétiné et utilisé une pauvre jeune militante issue de la diversité chargée de lui rameuter les suffrages d'icelle. En cherchant bien, on trouvera bien d'autres liens distendus dans le groupe LFI.

A droite : le placement familial relève de la tradition et du terroir. Chez Les pens on fait dans la dynastie depuis papy gégéne. Fifille va au charbon et se fait plier en finale en explosant en vol lors du débat final. La nièce ouvre une boîte à cancres et mise sur un canasson miteux. Le compagnon Alliot tente sa chance à la présidence du parti, le petit Bardella se maquerait avec une des petites-filles de Jean-Marie... bref un vrai huis-clos familial. Et faute de faire élire un chauffeur, ils ont pris un garde du corps. J'en oublie certainement.

Qui se ressemble s'assemble dit l'adage. L'assemblée nationale résonnera encore longtemps des rumeurs d'ententes utiles entre les deux camps. 

Souhaitons leur une bonne bourre !


mercredi 27 juillet 2022

Réhydrater la politique

 

J'avoue, j'ai un peu laissé tomber le spectacle de clowns quotidien assuré par les députés de nupes et du rn. La majorité se retrouve comme un chien dans un jeu de quilles, accusée alternativement par les deux groupes de crétins, de jouer le jeu de l'un et de l'autre. Vivement la salve de sondages positifs qui donnera l'initiative au président pour enfin dissoudre ce cloaque.

En attendant, le sergent Garcia de la politique française est revenu de vacances. 

J'ai adoré lire cet article sur Libé, torchon servile de cette nouvelle gauche "je ne veux voir qu'un seule tête!" alignée pour la brosse à reluire comme des godillots boueux.

Je passe l'image de la cathédrale baroque du XVI siècle, le labourage (...) de son imagination politique, la pink tide (?) et la gouvernante espagnole qui déjà l'entourait enfant lui apprenant la langue de Cervantes. L'article conclue avec une perfidie j'imagine toute involontaire de naïveté : "De retour en France ce mardi, Jean-Luc Mélenchon dresse un bilan positif de son périple, qui lui a permis de continuer à forger sa stature d'homme d'état, au-dessus de la mêlée. Tout l'enjeu est maintenant de savoir si les ingrédients récoltés là-bas vont faire recette ici."

Trois échecs aux présidentielles, premier ministrable dans les choux et même plus député. Toute une carrière politique vouée à la haine de ses anciens camarades et à 70 ans prétendre encore se forger une stature d'homme d'état.

Avouez que c'en est comique à se la rallonger et se la mettre en cartouchière !

dimanche 17 juillet 2022

Mathilde pas nette

Un jour, un crachat. Voilà le régime auquel sera soumise la France pendant la prochaine législature.

L'héroïne insoumise, belle et rebelle du jour c'est la patronne du groupe parlementaire LFI à l'assemblée. Elle se charge des dérapages verbaux pendant l'absence du camarade Jonluk qui coule une jolie villégiature chez los compañeros de la cucaracha, comme après chaque défaite électorale. Le veinard !

Dès ses premiers babillages  facétieux  à l'assemblée,  elle qualifie de "rescapée" la première ministre qui venait juste de rendre hommage à son propre père, échappé des camps nazis. Aujourd'hui Mathilde nous éclaire de stupidité révolutionnaire en vomissant dans les égouts sociaux l'étendue de son ignorance, festonnée de malfaisance coutumière en sortant ceci afin de marquer à sa façon la commémoration de la rafle du Vél d'hiv.

Il semble qu'aucune stratégie de désinformation ne nous sera épargnée et Mathilde est bien désignée pour en prendre le leadership. Après un job de "community organizing" (hein???) et quelques convulsions professionnelles entre ATD quart-monde et Voisin-malin, elle entre dans le lard de la politique de gôgoche en aidant à la création de "l'Ere du peuple", lessiveuse pour le parti de Mélenchon, dont les comptes foireux lui ont valu plusieurs mises en examen. J'ajoute à ce palmarès son soutien aux antivax et son admiration indéfectible pour Booba, petit frère des pauvres et soutien des dictateurs. Comment s'étonner de la joie morbide qui les a étreint et les forts applaudissements avec leurs frères du RN à l'assemblée lors du blocage d'une loi en lien avec la lutte anti-covid ?

Je pense que nous ne voyons encore qu'une petite partie émergée de l'iceberg miteux et toxique de l'idéologie portée par ces gens-là !


 

jeudi 7 juillet 2022

On peut se lever chef ?!

 

Elisabeth Borne, vers la fin de son discours de politique générale,  a rendu hommage à Edith Cresson pionnière en la matière et première première ministre socialiste dans l'histoire de France. Sur les bancs de l'assemblée, peu de députés écolos et socialistes se sont levés pour applaudir et se joindre au témoignage républicain rendu à la femme d'état de gauche. 

Une bonne partie des socialistes a préféré imiter les insoumis en restant le cul vissé au velours du palais Bourbon. 

Ils n'avaient pas prévu le coup, sinon j'imagine qu'ils auraient débattu de l'opportunité de le faire après avoir demandé la permission de leur nouveau maître Mélenchon comme il se doit.  

Mais c'est trop tard. 

Ceux qui croient encore qu'une résurrection du PS est encore possible ont dû en faire définitivement le deuil. Faure a fini de planter les derniers clous du cercueil de ce parti. Il a offert ses restes à Mélenchon et sa bande de clowns.  

La gauche-couille molle dont les reliefs bordent ce groupe d'hystériques allumés, s'est mise ventre à terre allant jusqu'à refuser de saluer l'une des leurs et en assumer l'héritage républicain juste pour ne pas froisser le camarade Jean-Luc. Il semble qu'à ce régime-là, ils devront montrer leur gratitude, remuer la queue et faire papatte à chaque fois que les insoumis lanceront une injonction, des amendements, des abstentions, et des vote contre. 

Ils ont déjà commencé avec leur motion de censure prévue contre un  gouvernement avant même que sa chef ne prononce son discours. La plus grande préoccupation du petit dictateur est de compter ses troupes tout le temps. Alors,  que les socialistes, communistes et verts soient prêts à être éprouvés tous les jours. Ils apprendront à obéir vite et bien sinon leur brevet de gauche leur sera retiré et brûlé en place publique.