mardi 16 juillet 2024

Merci qui ?

 

Qu'on le veuille ou non, Macron a redonné aux oppositions une belle opportunité de se ressaisir et de remonter un peu dans l'estime des Français.

Elles devraient être reconnaissantes si elles détenaient la moindre once de sens politique et d’honnêteté intellectuelle car elles sont ressorties triomphantes des législatives après des scores minables aux européennes. Un miracle ?

La dissolution a montré que le RN n'est pas invincible.

Battre le RN est un concept bien sympathique, mais pour ça il faut pouvoir l'affronter. Deux fois battue aux présidentielles par Macron, MLP et son parti se retrouvent fort dépourvus devant le mur des responsabilités. Ils présentent des candidats bidons, un programme établi au doigt mouillé, soumis au gré du vent et reculent devant la responsabilité en réclamant la majorité absolue ou rien. Courage fuyons !

Résultat : ils se prennent encore une branlée. Et de trois.

Au lieu de se remettre en ordre et éviter une défaite en 2027, on voit la gauche continuer à jouer à la cour de récré. Crier partout qu'ils sont vainqueurs tout en oubliant que des gens se sont désistés pour leur céder le passage. Une fois en place, ils n'en veulent plus du pouvoir. Ils n'en veulent plus car il correspond à une réalité bien éloignée de leur programme bidon "jours heureux". Eux aussi ils réclament la majorité absolue pour appliquer "tout le programme et rien que le programme". Facile de se débiner en invoquant la pureté !

Alors ils se balancent à la figure une mamie coco contre une je-ne-sais-qui de la société civile, nous sortent des trucs improbables du type Tondelier avec sa verve de bateleuse d'AG de fac de socio et son charisme d'huître. Une vacuité tellement effroyable que les magazines préfèrent écrire leurs articles et en faire des tonnes sur la veste verte, préférant celle-ci à ce qu'il y a dedans.

Gauche et RN ne veulent pas de leur victoire. Ils nous veulent dans le fracas permanent de la campagne électorale, toujours dans le coup d'après... nous laissant vivre dans une salle d'attente pour 2027.

Qu'ils s'en aillent tous.

2 commentaires:

  1. Tout à fait d'accord avec ton analyse.
    J'ajouterai cependant une chose dont peu ont parlé.
    Pourquoi la dissolution ?
    Il me semble que toute décriée qu'elle a été (Il est fou, Jupiter ...), elle a été faite au bon moment.
    Les probabilité de chute du gouvernement à la rentrée étaient énormes.
    Mais en 3 mois, le rn pour tout bidon qu'il est aurait chanté sur toutes les plages et dans tous lieux, qu'ils étaient les seuls à pouvoir gouverner et les RS auraient été saturés de la tronche de la petite merveille.
    Et finalement la dissolution le lendemain des Européennes leur a coupé l'herbe sous le pied.

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  2. En effet, ça semble se vérifier maintenant que la poussière est retombée : la France se gagne au centre, le RN est ridicule et seul, LFI reste une bande de malpolis qui se fera larguer par ses alliés. Captainhaka.

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