dimanche 11 septembre 2011

La guerre des biftons

La sortie presque conjointe de deux adaptations de "la guerre des boutons" a viré au drame dans le petit milieu cinématographique français. En fait, une petite tempête dans un verre d'eau tellement, je ne  doute pas une seconde, les deux versions seront aussi vite oubliées que les premières pustules qui ont orné le front juvénile de votre première amourette.

Une autre guerre, bien plus sanglante cella-là, vient de s'ouvrir dans les rangs de la droite : la guerre des biftons. 

Les Caïn et Abel de l'ancienne chiraquie, les frères ennemis de Neuilly, les deux fils de Chirac Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin se livrent à une jolie bataille de boules puantes à l'approche des élections. A quelques jours d'intervalle, l'on apprenait qu'un témoin avait vu le premier sortir de chez Mamie Bettencourt avec des grosses liasses de banknotes et le second se faire remettre des valises bourrées de liquide par des potentats africains.

Et dire qu'on croyait que ces deux-là avaient fait la paix et oublié leur tout premier round lors de  l'épisode calamiteux du jogging sur la plage. Souvenez-vous, en 2005 à la sortie d'une université d'été en pleine pré-campagne électorale, ils avaient donné rendez-vous aux médias pour filmer leur rencontre chabadabada sur la terrasse de la plage de la Baule où l'on a vu un Villepin svelte et athlétique faisant un jogging à la foulée impeccable qui rejoignait un Sarkozy faisant la gueule et qui peinait à dissimuler ses bourrelets dans un polo noir, devant une montagne de croissants pur beurre. 

Depuis cette catastrophe en terme d'image, on a pu entendre voler les noms d'oiseaux et des promesses de crocs de bouchers. Puis, il y eut l'affaire Clearstream. Les fils de Chirac ont reçu pour  seul héritage l'impératif d'en découdre car la droite ne peut et ne doit fonctionner qu'avec un seul et unique chef .  

(Généralement, dans les partis démocratiques, on règle cela par des primaires, mais passons ...)

Naturellement, aucun des accusateurs/témoins ne peut apporter la moindre preuve de ce qu'il avance, mais qu'importe, le mal est fait dès que les médias en disent trois mots. C'est la politique. Une guerre des boutons permanente où les uns et les autres s'envoient des boules de merde que nous, citoyens devrons ramasser pour nettoyer la place en 2012.

Pourvu que cet haine perdure et les fasse arriver en lambeaux aux prochaines présidentielles, c'est tout le bien que je souhaite à notre pays.


10 commentaires:

  1. Cette fin de mandat s'annonce comme les programmes de TF1: du suspense, du sang, des meurtres, du cul, du fric.

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  2. J’espère que Villepin va tenir, et balancer en pleine campagne, on a peut être pas fini d'en apprendre...

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  3. Je crains surtout qu'ils finissent par se rendre compte que leurs avenirs se jouent maintenant.
    Et pour garder le pouvoir, ils s'entendront au final.

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  4. Pow, une vraie série américaine :)

    Stef, faudra qu'on pense à lui donner un coup de main.

    David Burlot, hummmm, je crois que le divorce est bien consommé entre ces deux-là. Dans ces milieux on se déteste plus que nulle part ailleurs et de façon plus tenace.
    En tout cas, ça augure de belles divisions en face :)

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  5. Ah oui ! On ne manquera pas de lui filer un coup de main à Dominique ^^

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  6. A moins que les boules de merde forment une marée marine qui nous submerge tous...

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  7. Pourvu que Villepin, Bayrou, Morin, Borloo, Boutin, etc. se présnetent...
    Et Johnny aussi, il a des choses à dire !

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  8. MHPA, pour l'instant on peut juste parler de plaques ou de galettes de marine qui flottent sur le bleu UMP.
    Collard, Ménard et Bertrand personne n'en a rien à cirer.

    Courtial, Johnny monte sur les planches : aaaaah que to be or not be ......

    El camino, qui a dit qu'à droite il ne se passe jamais rien ? On a pas fini de rigoler avec ces charlots...

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  9. Enfin, tout ça fait travailler les fabricants de mallettes, il ne faut pas l'oublier!

    et

    Sans compter qu'a partir du moment ou les politiques pensent à l'avenir de la France et des français, c'est tout ce qui compte...

    shabadabada shabadabada

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