dimanche 28 juin 2015

Sauvons l'économie tunisienne

C'est l'expression effarante qui revient dans les propos des personnes interrogées après la dernière tuerie en date dans ce joli pays. "Ils font cela pour tuer l'économie".

Euh... ils font aussi cela pour tuer sauvagement un maximum d'européens je crois.

Les derniers touristes téméraires qui par soutien ou simplement manque de pognon, avaient voulu "sauver" l'économie de la Tunisie ont été criblés de balles et les autres fuient le pays. Je crois que l'économie d'un pays, reposant uniquement sur des promenades à dromadaire sur les plages, quelques babioles fabriquées en Chine, des tapis et des babouches, ne vaut pas la peine de se faire crever la paillasse, toute fraternité et solidarité mise à part cela dit.

J'estime que la Tunisie est le seul pays arabe qui s'en sort plutôt bien, politiquement parlant, mais il reste que n'importe quel étudiant salafisé peut trouver une mitraillette et se mettre à défourailler dans le tas. De plus, le pays serait un des plus gros fournisseurs de personnel à daeche. Alors il y a comme un problème qui ne se résoudrait pas à coups d'énoncés et d'invocations d'ordre économique.

Avant de penser "économie" ils devraient plutôt trouver le moyen de s'entendre avec leurs voisins et les persuader de constituer une force régionale pour repousser les islamistes armés qui prolifèrent. Mais avant ça, mettre un peu d'ordre et de cohérence dans leur police qui au lieu de protéger "l'économie touristique"  se transforme en milice islamique des bonnes mœurs et passe son temps à traquer les éventuels contrevenants au ramadan en opérant des descentes dans les cafés ouverts le matin. 

Les cafés ne feraient-ils pas aussi partie de l'économie du pays ?

Allez ! Solidarité quand même, les gars !

jeudi 25 juin 2015

Lettre d'Agnès Saal aux taxis

Chers taxis, très chers amis. Il est inadmissible que ce gouvernement socialo-libéral ne reconnaisse pas vos mérites et votre rôle essentiel dans le bon fonctionnement de ses propres institutions. Il faut qu'ils sache que certains hauts fonctionnaires seraient absolument incapables de mener leurs missions à bien si vous n'étiez plus.

J'ai soutenu avec vigueur en payant de ma personne votre combat contre les VTC, aujourd'hui j'accompagne votre montée aux barricades contre les pouilleux d'UberPop. Qui sont ces gens qui veulent mettre à terre votre noble profession ?  Certes, vous refusez les forfaits aéroports, ne voulez pas entendre parler de nouvelles licences pour garantir la bonne revente de la vôtre, d'aider à charger les bagages malgré la surtaxe, refusez le sourire et arrondissez facilement les sommes mais ce ne sont pas des raisons suffisantes pour nous obliger à monter dans des bagnoles lambda et nous infliger leur propreté et la bonne humeur agaçante de ses conducteurs pour une somme minable ! Mais où va-t-on si on doit faire des notes de missions a 12, 35 euros par jour ? C'est un scandale !

Oui brûlons les Uber, les VTC, cramons les applications et interdisons les smartphones. Anéantissons la concurrence déloyale des pauvres, ensuite foutons le feu aux bus de la RATP les métros et les salauds de libéraux du RER qui font un beau gâchis en transportant tout ce bétail à vil prix, pas même remboursable sur les deniers de l'état.

Oui, transportez-moi ! Des milliers de fois par jour et surfacturez à donfe, c'est Marianne qui raque !

Soutenez-nous comme on vous soutient. 

Bises.

dimanche 21 juin 2015

Ici Radio des Blogueurs...

Quoi de mieux que le jour de la fête de la musique pour mettre sur ce blog l'excellente radio des blogueurs ( regarde le beau logo à gauche... oui, là !) saison VI que le camarade Lolo avec ses yeux gélatine et sa tête de Zan  met en place pour égayer vos longues heures dans les bouchons sur la nationale 7... tiens, à ce propos,vous la connaissez celle-là ? Fred lui, il doit connaître.


vendredi 19 juin 2015

Jamais content

Il a raison Jegoun, faut pas laisser un blog sans billet du jour surtout quand c'est la droite et ses petits cousins de province de vraie gauche qui vous en fournissent la matière.

Pendant que le cerveau de Sarkozy continue à fuir, le même canard de droite, nous apprend que l'intérim reprend en France, que la croissance est revue à la hausse ce qui occasionnera une baisse intéressante du taux de chômage en France.

Il s'en trouvera toujours quelques pisse-froid de gauche (voir commentaires chez The Fat) qui hurleront au bidouillage des chiffres qui nous attend parce que blabla-bla... 

Ce qui est le plus étrange, c'est que les mêmes ne dénonçaient pas un bidouillage des mauvais chiffres successifs annoncés chaque mois depuis trois ans maintenant, ce qui renforce mon idée que la Vrauche se félicite finalement que ce gouvernement échoue et ne souhaite pas que FH réussisse son pari d'améliorer les conditions des travailleurs Français.

De mieux en mieux.


jeudi 18 juin 2015

L'alacre qui s'ignore

Comme de coutume, c'est encore Yann Barthès avec son petit journal de canal qui ont travaillé sur les images de la rencontre de François Hollande avec Bouteflika, le président des Algériens. Ils ont analysé la mascarade médiatique habituelle qui entoure les images des dernières apparitions d'icelui.

Comme d'habitude, on y voit un type aux traits figés, aux yeux exorbités et ahuris, comme manipulé telle une marionnette par un général moustachu qui tire tantôt la ficelle de la main droite, tantôt celle de gauche, ensuite rideau. Les organisateurs du cirque ont carrément éteint les projos ( véridique!) pour que nul ne puisse filmer davantage l'agonie d'un homme qui préfigure le désastre de ce pays.

Que dire ? Si j'étais croyant, j'aurais peut-être invoqué la charité pour qu'on laisse en paix cet homme, mais comment avoir une quelconque empathie avec un type qui à l'article de la mort, décide de dépouiller une dernière fois son propre pays d'un milliard de dollars pour se construire un tombeau ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit à propos de la méga-mosquée qu'il fait ériger à sa gloire pendant que ses compatriotes vivent dans la misère et la crasse.

Que dire de ce régime où la corruption et le mensonge sont érigés en principes fondateurs, où on donne des gages à un milliard aux islamistes et dans le même temps, on fait mine d'en éradiquer quelques dizaines par an pour complaire à une Europe angoissée.

J'entendais dire que ce pays était au bord de l'explosion et qu'il était compliqué pour lui de changer de politique en si peu de temps (53 ans tout de même!). Il s'avère que le temps et les moyens ne posent aucun problème lorsqu'il s'agit d'esbroufe et de faux semblants. Le jeu de dupes permet aux généraux de se faire une virginité religieuse, faire plus flambant que les émirats arabes (le fantasme absolu des Algériens) et damer le pion aux marocains avec leur minuscule mosquée de Casablanca. Tout cela valait bien le sacrifice de quelques hôpitaux, des équipements scolaires, la réparation d'infrastructures vitales, eau, transports etc... une politique culturelle et que sais-je encore.

Mais lorsque les subsides viendront à manquer avec la chute angoissante du cours du pétrole, on se souviendra peut-être que ce pays  possède des terres cultivables, un immense littoral sauvage et un désert fabuleux. Personnellement, je ne parierai pas un seul dinar là-dessus. Une fois les revenus du pétrole épuisés, et le pays en feu, les islamistes trouveront en ce magnifique mausolée, une nouvelle base forte et un phare qui éclairera d'un jour nouveau et sanglant les relations entre le monde musulman et l'occident.

mercredi 17 juin 2015

Sarkozy relance le débat sur ... Sarkozy

En politique il y a des signes qui ne trompent pas.

Dès son retour et le changement d'enseigne cafouilleux opéré sur l'UMP tel que l'aurait fait un entrepreneur en délicatesse avec le fisc et ses clients, Sarkozy a vite repris ses vieux réflexes confirmant qu'à droite ils ne sont pas que des imbéciles, ils ont des principes aussi.

La première convention de les républicains (UMP) a été un concile tenu dans le secret, dont personne ne connaît les participants ni les conclusions, sur .... l'islam en France.

Le second débat de fond sur lequel compte s'engager ce même parti est la remise en question du droit du sol.

Je ne dis pas que ces deux sujets ne sont pas dignes d'un débat, j'aimerais juste faire remarquer que l'opposition reproche d'un côté à François Hollande les mauvais chiffres du chômage et les résultats économiques insuffisants alors qu'elle a, en réalité, d'autres priorités. Sarkozy et ses clowns estiment donc que l'important aujourd'hui en France n'est ni le chômage ni la croissance économique.

La droite a toujours fait les pires choix pour la France et les Français.

Sachant que le gouvernement tente de réformer et travaille pour en réduire le taux et augmenter le niveau de vie des français-d'ailleurs le président s'est personnellement engagé sur des résultats concrets dans ce domaine en remettant sur la table sa candidature en 2017- j'aimerais savoir ce qu'en pensent les Français.


mardi 16 juin 2015

Une île, c'est entouré d'eau

Deux institutrices ont été prises à partie par des parents d'élèves corses car elles allaient commettre le crime de faire chanter à leurs écoliers une chanson dans différentes langues dont l'arabe.

Il faut dire que le phénomène n'est pas nouveau en France. Certains esprits dérangés se manifestent surtout auprès des enseignants d'histoire-géo au collège pour leur intimer l'ordre de cesser de parler de civilisation islamique et arabe dans leurs cours. Mais il est rare d'assister à une telle violence. Faut dire que l'île est vachement au sud.

Après les 60 millions de sélectionneurs de foot, les 50 millions d'experts en économie et politique, les 40 millions de fins gastronomes, nous faisons face à la vague des 30 millions d'agrégés en histoire, qui à l'instar de Henri Guaino et de son pendant intellectuellement chétif Lorant Deutsch, écrivent une nouvelle histoire des civilisations du monde à travers les rois de France et les châteaux de la Loire. 

Il n'est donc pas étonnant d'assister au spectacle affligeant de cette droite beauf et ignare conspuer une réforme des collèges injustement accusée de faire la part belle à l'histoire de l'islam, et ce surtout parce qu'elle est portée par une ministre qui se prénomme Najat.


jeudi 11 juin 2015

Le festin des cons

Félicitations à ceux à gauche qui ont débouché le champagne pour fêter l'embarras qu'à provoqué l'affaire de l'avion de Valls et qui vont partout déverser leur pitoyables analyses sur le mode : "Ah ah! on vous l'avait bien dit, Valls est nul."

Je ne parle pas des abrutis de la vrauche (de combat et autres) qui depuis un moment déjà détiennent la vérité absolue et se considèrent le peuple élu faute d'être élus du peuple. Même avec 9 %, l'essentiel est d'être content de soi.

Je rappelle juste à nos valeureux gauchistes pleurnichards qui avaient naguère entériné les résultats de la primaire à gauche et qui aujourd'hui se drapent dans les  blanches et opportunes indignations, que nul n'est à l'abri et que même eux pourraient un jour défaillir et oublier leurs devoirs. Tout premier ministre qu'il est, même socialiste, reste faillible et peut commettre une erreur. Le pire dans ce cas c'est le manque de soutien de son propre camp et le mélange des genres

La gauche blanche colombe n'existe pas et il faut cesser d'exiger l'exemplarité à tout prix : " que celui qui n'a jamais péché etc..." selon l'évangile de Saint Jean-Luc Mélenchon. Non, l’infaillibilité n'existe pas. Encore moins en politique. Par contre nous avons tout à fait le droit de parler d'exemplarité, de manque de rigueur républicaine voire d'abus lorsque la droite sous Sarkozy multipliait les vols d'avion personnels et autres malversations de toutes sortes.

Je refuse de faire l'amalgame et de mettre dos-à-dos les deux situations et j'affirme que ceux qui le font sont des abrutis et des cons.

Comme si le fait que la droite multirécidiviste et coutumière des magouilles aurait droit à davantage de clémence au vu du traitement médiatique différencié infligé dans un cas ou l'autre. La prime aux voyous qui oblige à matraquer davantage et avec une délectation toute particulière l'unique connerie d'un premier ministre uniquement parce qu'il est socialiste.

Non Valls ne doit pas être comparé à Sarkozy et abaissé dans la même indignité. Surtout pas par une gauche qui fait un mauvais calcul politique, se retrouve minoritaire partout et qui avait d'avance condamné l'action de ce premier ministre et du président.

Il existe d'autres façons plus dignes et plus honnêtes intellectuellement pour s'opposer et exprimer son désaccord.

lundi 8 juin 2015

Hébété, il marcha vers le ridicule

Arnaud Montebourg fait comme Sarkozy à une certaine époque où il testait son envie de revenir à la vie politique et compter ceux pour qui cela constituait une merveilleuse idée. Las, Nono ne recueille quasiment aucun soutient de ses anciens camarades, qui à l'image de Thierry Mandon, s'accordent à dire qu'il est plus ridicule qu'autre chose avec cette grossière carte postale envoyée la veille de la clôture du congrès du PS pour en augmenter l'écho. 

L'écho a bien résonné dans le cerveau dispersé de quelques FDG et de Combat ( défense de rire) et de leur bateleur en chef Mélenchon qui seul avec la droite qui retrouve une mince ficelle de secours, contente de l'opportunité offerte pour dire que l'état de déliquescence notable de leur parti n'avait rien à envier au PS qui finissait pourtant un congrès sans encombre. Sarkozy boit du petit lait.

Seulement voilà, Arnaud et son gros melon n'a suscité que des sourires voire des railleries. Cosigner une tribune contre le gouvernement socialiste avec un banquier d'affaires est non seulement du plus mauvais goût, mais frise l'indécence lorsqu'on sait que le chantre de la 6ème république s'est offert une formation de plusieurs milliers d'euros pour devenir homme d'affaires et échouer en tant que sous-pédégé dans une boîte qui vend de la camelote et du bazar.

Arnaud n'a pas fini d'escalader sa petite colline avec son petit sac à dos de boy scout. Il finira comme Bayrou, seul, une main devant, l'autre derrière, à ne pas savoir où il habite.

Après avoir tant vanté le made-in-France, il rejoint la cohorte des déclinistes avec à leur tête l'inénarrable Zemmour qui ne posera jamais aux studios Harcourt, lui.

mardi 2 juin 2015

Un Petit journal mais une grande leçon

Pendant que les journalistes faiseurs d'opinion et les éditocrates professionnels bafouillent à longueur d'émissions et font de la retape, ils en oublient leur mission première qui est de rapporter simplement et objectivement les faits. Comment pourraient-ils, d'ailleurs, faire le boulot pour lequel ils sont payés et leur rédaction grassement subventionnée alors qu'ils passent tout leur temps à exposer leur point de vue en utilisant leur marche-pied idéologique ?

Heureusement que dans cet univers d'analystes au gros cul, il subsiste des petites équipes encore capable de s'introduire dans des trous de souris pour nous dire ce qui se passe dans les coulisses.

Hier, dans le petit journal de Yann Barthès, nous pouvions admirer la vraie force de renouveau  des  "Républicains". On a pu voir toute la galerie de mis en examen et de vieux caciques de l'UMP pourrissant. Comme pour le poisson, la puerie commence par la tête. Cette armée mexicaine qui souffre de surpopulation aux premiers rangs, manque singulièrement de militants à l'arrière contrairement aux apparences savamment distillées un peu partout.

Ainsi grâce aux caméras du petit journal, nous avons pu voir clairement que la salle était bien vide à certains endroits au moment même où le Zapata de Neuilly faisait son discours creux et suintant. Un coup d’œil dehors sous l'annexe où un écran géant donnait toute sa dimension au microscopique orateur, montrait une personne, une seule.... assise au milieu de rien. 

Cela n'a pas empêché les présentateurs télé et les chroniqueurs d'en faire des caisses sur " le renouveau du parti, un souffle nouveau, des milliers de participants, un candidat plébiscité etc...".

L'affaire du jet privé utilisé par Sarkozy pour se rendre au Havre avait aussi été révélée par l'équipe du petit journal. Une dernière petite facture à l'UMP avant changement de compte bancaire et de trésorier et une nouvelle source référence pour les rédactions occupées à recopier des tweets.

Les journalistes dits "sérieux" auraient souvent besoin de sortir de leur studios climatisés pour aller y voir de  plus près, à moins qu'ils ne veuillent un statut de "grand reporter" pour risquer mettre le nez dehors.