jeudi 30 avril 2020

Mélenchon/ Lepen rejetés !

Ce n'est pas moi qui l'affirme, c'est le dernier gros sondage dévoilé ici

Et ce n'est pas fait pour me déplaire lorsque je parcours distraitement (dans la bloglist des copains) les délires obsessionnels d'un blogueur de gôgôche qui reprend le terme avilissant de Macronavirus à la mode dans certains égouts complotistes et jaunes. Et la sottise se doublant souvent de vanité, il ne trouve de source pour étayer son charabia que dans ses ancien billets vers lesquels il met des liens.

Dans ce sondage détaillé, il apparait aussi des résultats assez défavorables (40/60) à l’exécutif à cause de la gestion calamiteuse de la communication sur le manque de masques. Mais rien de plus normal lorsqu'on est aux manettes. Gouverner c'est prévoir, comme on dit bêtement quand on n'a pas eu l'occasion d'être aux affaires. 

Ce qui est risible, c'est de voir que les deux charlots qui s'érigent en opposants principaux au président sont aussi détestés par les Français. Quoi de plus normal ? Ils les savent incapables de fournir la moindre proposition, toujours à touiller leur haine et leur fausse colère dans les vieilles marmites idéologiques (facho/coco ou l'inverse). Dans l'incapacité maladive de coaliser qui que ce soit d'autre pour faire élire des groupes dignes de ce nom aux assemblées. Autosuffisants dans leur conneries. 

Tant mieux !

On va encore bien rigoler en 2022 lorsque les derniers gauchistes dont la bonne conscience et la raison n'aura pas été vérolée par Mélenchon, iront voter dans le cas du duel attendu entre Lepen et Macron. 




mardi 28 avril 2020

Le monde d'après

Comme j'ai la flemme depuis quelques jours, et désespéré d'entendre autant de conneries débitées à la seconde, je préfère partir d'une illustration pour dire.

Cette photo a été prise dans un marché aux animaux sauvages, quelque part en Indonésie. Les drôles de bestiaux à la gueule ouverte que vous voyez, ne sont pas des fœtus humains que des avorteurs occidentaux donnent à manger aux asiatiques en mal de trique matinale comme on pense dans les réseaux complotistes chez les "un papa-une-maman". 

Ce sont de chauves-souris préparées pour une bonne sauce COVID bien relevée aux épices pour faire des rondelles bien rouges à ceux qui les bouffent.

Il y en plein d'autres si vous comprenez la langue rosbif dans cet article.

Sinon, il y avait cette illustration, montrant l'assaut subi par certains sites touristiques en Chine dès que la promenade dans la cour du grand pénitencier paradis communiste fut autorisée. 

Le monde d'après ressemble furieusement à celui d'avant, mais en pire... car maintenant on sait.

vendredi 24 avril 2020

La Saine Saint Denis

J'emprunte ce lapsus calami rigolo (merci Google) au titre d'une article hâtivement bredouillé par un scribouillard de L'Obs en ligne.

Nul n'ignore que ce département et ses quartiers périphériques concentrent un maximum de problèmes sociaux, économiques et culturels à en devenir champion de France toutes catégories. Dernier en date l'impossibilité de confinement, appelé aussi "confinement à deux vitesses" par les mauvaises langues, donnant lieu à un taux de contagion et d'hospitalisations beaucoup plus élevé qu'ailleurs. Le sain département n'oublie également de flamber dès que l'occasion se présente. Ici le gentil motard agressé par une portière de voiture de flics. Heureusement, l'homme soudain habité par une irrépressible foi en la justice de son pays depuis son lit d'hôpital, appelle ses soutiens au calme en les remerciant de leur solidarité, fêtée comme il se doit avec de beaux feux d'artifices.   

Pourtant à voir la concentration d'élus communistes et Insoumis dans ce département, on aurait pu croire qu'il fut exemplaire dans sa gestion. Qu'on y vivrait dans un paradis de fraternité de partage et de planification écologique. 

Mais que fait la gauche bordel (à part de beaux lapsus) !

Bah elle gentrifie petit à petit l'endroit car l'immobilier y est donné par rapport au reste de la couronne. Mais attention, elle appelle ça "vivre avec les gens" ou bien "mixité sociale" c'est l'expression de ces néo-missionnaires, post-expatriés inclusifs qui évidemment prennent le soin de vivre dans un entre-soi strict, confinés, retranchés dans des immeubles dont on peut fermer l'accès au jardin commun pour l'apéro du soir grâce à un portail. Sans oublier le gardien bien sûr. Les enfants, scolarisés sur place mais attention seulement la primaire... et encore. Faut trouver un collège à Paris, moins de délinquance, drogue,  harcèlement toussa, puis y a les lycées à prépas qui regardent le CV du petit.

Encore un petit effort, et tous ces soucis seront relégués en troisième, voire quatrième couronne et tout rentrera dans l'ordre. 

Provisoirement.
 

mardi 21 avril 2020

La fin des clivages ?

En ces temps où la moitié des français devient épidémiologiste et l'autre infectiologue, nous ne pouvons nous empêcher d'aller à la caricature du "village gaulois retranché" consistant en une recette de boustifaille à chaque fin d'émission médicale sur la radio ou à la télé comme un banquet final où nous serions hautement fiers et satisfaits d'être ce que nous sommes. Mais passons outre cette part d'exotisme et cette fraîcheur dilettante qui fait notre charme légendaire.

Je crains que cette épidémie ne creuse encore davantage le fossé entre la gauche (gogoche et vrauche) et le populo moyen et les prolétaires. Déjà, qu'ils se sont presque tous mis au vote à l'extrême droite, et il est à redouter (par la gauche) que les derniers résistants ne se mettent à voter pour une droite au prochain scrutin présidentiel.

Car admettons le franchement : ceux à qui réussit le plus ce confinement c'est bien la moyenne bourgeoisie instruite et bobo de gauche. 

Je m'explique.

Le télétravail par exemple, souvent il ne peut être pratiqué par les emplois sous-payés, érigés stupidement et souvent dans le mépris insidieux en héros. Une grosse cohorte aussi d'employés ubérisés et d'auto-machins. La transhumance vers les résidences secondaires et la fuite chez papa/maman à la campagne ne sont possibles que pour la première catégorie. Habitant à la campagne (Provence) moi-même, je connais des tas d'exemples de bobos des villes rapatriés dans cette nature sublime en attendant la fin. Les enfants et l'école à distance : pareil. L'éducation nationale perd des bataillons de gamins déjà naturellement fragilisés, encore plus pendant la fermeture des écoles, les parents incapables de gérer le moindre cours... occupés à bosser, à se bourrer la gueule ou à se mettre des coups de latte dans la tronche. Et cerise sur le gâteau, devinez qui seront les premiers à revenir en classe ? Les premiers punis ? Les gamins en réseau d'éducation prioritaire. Les enfants de riches pourront aller en vacances avec la bénédiction des syndicats de profs.

Qui voudrait que tout cela cesse au plus vite ? Les mal logés, les mal payés, les indépendants, les ubérisés, les petits boulots, les petites mains. Ceux qui voient leur compte en banque se vider à grande vitesse et ne peuvent compter sur la générosité de l'état.  Il est à noter que les syndicats les plus à gauche renâclent devant les décisions de reprise du travail dans les secteurs industriels, BTP,  éducation nationale et autres fonctionnaires.  On les comprend volontiers, la lutte des classes ouvrières prend un tournant sanitaire qu'il faut investir d'urgence. On s'accroche comme on peut.

Quant aux médecins, ils voudraient naturellement voir des hôpitaux sans aucun malade, nous savoir enfermés pour qu'on puisse mourir en bonne santé. On s'excuse pour le dérangement messieurs, dames !

lundi 20 avril 2020

Ma voiture, mon chien, Mamie

Après l'interminable et inutile conférence de presse d'hier, on a pu retenir tout de même un truc vachement intéressant qui questionne sur l'état de notre société. 

Il a fallu attendre une bonne semaine entre l'autorisation donnée à ceux qui veulent se rendre à la SPA pour adopter un clebs et celle de pouvoir rendre visite à ses vieux dans les EPAHD.

On progresse !

Certains craignent que le jour d'après soit le même que celui d'avant, voire pire encore, mais ils ont tort. Le jour pendant est déjà pas mal pourri !


vendredi 17 avril 2020

Delfraissy chope le melon

Voici venu le règne des carabins ! 

A force d'être invité sur tous les plateaux télé et faire la dinette avec ministres et président, le gugusse en question développe une maladie pas si rare chez les personnes fragiles : le melon. 

Sans aucune précaution ni préalable, le président du conseil scientifique, instance consultative comme tant d'autres, annonce, préconise, décide tout de go parlant des plus de 70 ans, des gens fragiles, diabétiques, cancéreux, obèses etc... : "Je suis extrêmement clair : si on n'a pas les pré-requis, il faut rester confinés". 

18 millions de Français. excusez du peu !

Les médecins (et j'en connais beaucoup autour de moi, famille comprise) ont la fâcheuse tendance à vous regarder comme un malade en puissance et un cadavre potentiel. Avec un manque de tact et d'empathie presque naturel, ils vous étouffent avec leurs 10 ans d'études dans un domaine touchant au plus profond du fond de votre trouille la plus bleue : votre santé.

Avec Delfraissy le péremptoire, on en est quasiment à la caricature du toubib qui cause à son patient à la troisième personne  : "alors elle a quoi aujourd'hui la dame ?" "Où est-ce qu'elle a mal?" " Elle s'allonge et donne la papatte".

Je ne suis pas loin de partager l'opinion coup de gueule d'Alain Minc (pour cette fois-ci) :

"Je crois qu'on est en train de perdre les pédales..."

"pense qu'il faut savoir prendre une certaine distance vis-à-vis du pouvoir médical", d'autant qu'on "parle d'une science qui m'a l'air très aléatoire en termes scientifiques, parce que pour des raisons légitimes, il y a très peu de choses que l'on sait."

"Il faut quand même penser à tous les dégâts que aussi, au nom de cette lutte légitime contre le virus, on est en train de faire"..."il faut, à un moment donné, arbitrer entre des contraires. C'est un arbitrage incroyablement difficile. Le seul pouvoir qui est légitime, c'est le pouvoir démocratiquement élu, c'est à dire le pouvoir politique. Les médecins doivent donner leur avis. Ils ne sont pas le pouvoir de décision", les "ayatollahs de quelque discipline que ce soit, les banquiers, les économistes, les prêtres, les médecins n'ont pas lieu d'être, d'occuper le pouvoir."

mercredi 15 avril 2020

Vive Wikipédia !

La lecture de ses articles sont un trésor d'informations édifiantes et parfois éclairantes : par exemple les ARS.

Concrètement, un des rôles des ARS est de moderniser et rationaliser l'offre de soins et de veiller à la bonne gestion des dépenses hospitalières et médicales

Pour (tenter de) rationaliser l'offre de soins, autrement dit les dépenses hospitalières et médicales, la réforme HPST (en droit) et les ARS (dans les faits) ont largement retiré aux médecins, notamment aux chefs de service, leur pouvoir sur l'hôpital et ses services de soins, confiant ce pouvoir d'abord au directeur de l'hôpital, et privilégiant une approche gestionnaire (par contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens), voire administrative, et financière plutôt qu'une approche purement médicale.  

Et la cerise sur le gâteau !!!

Directeurs : Ces personnes sont parfois d'anciens directeurs des DRASS, de l'ARH et URCAM, IGAS, CPAM. D'autres proviennent du monde de la santé (Directeur d'hôpital), de la mutualité ou du top management de la grande distribution.


vendredi 10 avril 2020

Crime contre l'humanité c'est à partir de combien de morts ?

Quand l'idiot montre la lune, on ne voit que son doigt. C'est un peu ce qu'on ressent lorsque le stupide Trump dit en vrac ce qu'il pense sur certains sujets. 

Naturellement, tout ce qui sort de sa bouche doit être systématiquement frappé du sceau de l'imbécilité et immédiatement réfuté. Normal me direz vous, quand ça vient de cette montagne d'incompétence et de débilité intellectuelle. Mais ce raisonnement me semble parfois un sentier facile à pratiquer et nous condamne, non seulement à la paresse, mais parfois à laisser passer certaines choses qui mériteraient qu'on y arrête notre bel esprit. Parfois l'imbécile nous dit des choses, il faut juste passer outre, mettre des gants et faire le tri dans la poubelle de ses paroles.

Le monde libre apporte tous les jours les preuves que le pouvoir Chinois a tout fait pour étouffer l'émergence de ce virus, ce qui a retardé l'alerte au niveau mondial et continue de provoquer des morts par dizaines de milliers, demain des centaines... pourquoi pas quelques millions lorsque l'Afrique et l'Amérique sud, continents démunis, subiront à leur tour l'épidémie.

Trump attaque frontalement, comme à son habitude, l'OMS.  A y regarder de près, il n'a pas tout à fait tort sur les faiblesses du patron de cette organisation pour le pouvoir Chinois. Non seulement ce dernier contribue, et sans raison, dix fois moins que les américains au budget global mais empêche l'entrée de Taïwan en opposition à la charte de l'OMS. Entre autres, le patron du fromage international Tedros Bidule, traîne une belle guirlande casseroles avec la nomination du gentil Mugabe à l'OMS en retour d'ascenseur, et pour avoir camouflé des histoires de choléra dans son propre pays.

Début 2020. Selon le professeur de Georgetown, Lawrence Gostin, sa stratégie était de "convaincre la Chine de la transparence" plutôt que de la critiquer. Tedros a adressé à la Chine des "éloges effusifs" pour ses mesures de confinement, les décrivant comme une "nouvelle norme pour la lutte contre les flambées"...  Il est également critiqué pour le retard pris à le déclarer urgence de santé publique de portée internationale...

J'adore le mot "effusif" !

Au cours de la première semaine de février 2020, il a déclaré qu'il n'était pas nécessaire que le monde prenne des mesures qui «interfèrent inutilement avec les voyages et le commerce internationaux», telles que les restrictions de voyage dans le monde. Cela a été interprété comme ayant contribué à la propagation du virus. 

On notera au passage l'importance accordée à "l'économie et au commerce" plutôt qu'à la santé des gens...

Une pétition recueillant plus de 740 000 signatures sur Change.org demande la démission de Tedros Adhanom de la direction de l'OMS. Aux États-Unis, sa démission est réclamée par plusieurs sénateurs républicains dont Ted Cruz et Marco Rubio, ainsi que par l'ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton. La sénatrice Marta McSally lui reproche "d'avoir salué la "transparence de la Chine lors de ses efforts de réponse aux coronavirus" malgré une montagne de preuves montrant que le régime avait dissimulé la gravité de l'épidémie". Wikipédia.

Jusqu'à aujourd'hui, à part Trump l'imbécile, aucun chef d'état du monde libre, doté d'un cerveau en état de marche, n'a encore daigné monter le ton contre le pouvoir Chinois et lui demander des comptes.

samedi 4 avril 2020

Journal d'un con

Je ne suis pas en colère.

Je déteste être enfermé. 

Mais je ne ferai pas de journal de confinement, je ne conseillerai pas de lectures, je ne partagerai pas de liens de trucs drôles, sketches ou bien concerts à la maison d'artistes à la con, ni de pétitions, ni de chansons. Je n'aime pas regarder les séries, je ne suis abonné à aucune chaîne. Je hais les one man/woman show et les comiques. Les recettes de cuisine, les conseils du chef. La philo et la sociologie d'opportunité. Je hais les psys de comptoir qui nous expliquent que ceci, cela. J'emmerde les proctologues du développement personnel, du zen et du retour en soi. Je n'aime pas les prophètes de malheur, ceux qui ont tout prédit. Ceux qui disent que c'est la vengeance de la nature, les faux écolos de mes fesses. Je hais les complotistes, les anti-tout, les spécialistes en tout. Je conchie les collapsologues, collectionneurs de rouleaux de PQ et de boîtes de petits-pois. Les branlouilleurs d'apocalypse. Je ne relaye pas les coups de gueules . Les tribunes, je m'en tape. Monsieur, madame j'ai une opinion et je vous l'assène sans permission. Je ne supporte pas l'impératif de chier sa science. De couper la parole à l'autre. Je n'aime pas les discours débilitants, infantilisants. Faut faire ci, faut pas faire ça, autorisez vous à aller acheter votre baguette, lavez-vous les mains, la bite, urbi et orbi. Je n'aime pas cette ambiance de méfiance, la délation du voisinage des infirmiers puis les applaudissements sur les balcons le soir : bravo ! Merci, quelle joie d'être en taule chez soi ! J’abhorre cette ambiance de trouille, de lâcheté, cette attente quotidienne de notre dose macabre : combien de morts, combien de cas graves, à qui le tour demain ? Après vous ! Je ne soutiens personne, ni valeureux agriculteur, ni héroïque personnel de santé, ni la sinistrée industrie du livre, ni celle, délaissée du spectacle, ni ceux qui télé-travaillent, ni les courageux géniteurs qui affrontent leurs sales gosses tous les jours, ni les gentilles caissières, ni les éboueurs, ni les postiers, encore moins les livreurs. J'ai à peine de quoi me soutenir moi-même. Je regarde l'eau monter accroché à mon arbre. Je vois flotter les débris du petit monde qui m'entoure, les cadavres gonflés de certitudes de ceux qui ne doutent jamais. Je méprise les politiciens et les religieux. Je déteste cette fin du monde au décor de cinoche de série B. Que restera t-il de tout ça ? De l'ironie pour les scribouillards de l'ennui, du mépris pour les tenanciers du marché noir de la peur, de la suspicion et des rancœurs mal rotées, du dépit et de la tristesse pour le temps perdu. Ces jours qui manqueront au compteur.

Putain de compteur.

jeudi 2 avril 2020

La mouche du Cochet

En ces temps merdiques d'épidémie et son cortège de connards et de connasses qui nous exposent à longueur de "journal" leur bonheur de retrouver leur "soi profond" à l'occasion de cette internement psychiatrique généralisé et ce pour réfléchir sur le devenir de l'humanité et l'opportunité d'Apple à sortir un Iphone Onze, notre fardeau de malheurs se voit alourdi par l'apparition d’énergumènes que nous croyions pourtant chassés à grandes eaux par les chiottes de l'histoire.


Dis donc ! Yves Cochet ! gloriole parfaitement oubliable de l'écologie politique française, ministre de Jospin l'austère qui se marrait, refait surface comme un caïman du bayou, pour nous dire que parfaitement, il a eu raison de collectionner les rouleaux de PQ et les boîtes de cassoulet dans les sous-sols de sa belle longère bretonne qu'il nous fait visiter façon : madame la duchesse nous fait entrer dans son manoir. Affublé de son pull rayé pour bien marquer sa bretonitude, il va jusqu'à nous lire un passage de son opuscule où il avait naturellement tout prédit. 

Alors, moi je dis vivement la fin du monde pour que ce miracle fait homme, ce Noé des temps modernes, soit débarrassé de la souillure humaine pour couler un vie heureuse à caresser son bourrin au  milieu d'une nature douce et harmonieuse.