lundi 31 décembre 2012

On reprend tout depuis le début

Voici venue la belle saison des sempiternels bilans et rétrospectives, période bénie dans laquelle on va nous infliger toute sortes de revues de l'année deux mille douze.

Une belle année durant laquelle la France a changé de visage et s'est remise à avancer avec le reste du monde. Une année qui nous a permis de voir un président de gauche arriver à la présidence après douze longues années où la droite a savamment et patiemment démonté le pays pour le livrer aux intérêts privés. 

Même si la gauche de la gauche s'abime en décochant toutes les critiques sur ce gouvernement, je reste persuadé que ce dernier est bien de gauche , il suffit juste de regarder comment la droite se réjouit aussi bruyamment du retoquage d'une loi qui permet à des gens très riches de payer un petit supplément d'impôts. Pour comprendre la joie de Copé et de ses petits copains acteurs et footballeurs qataris tout juste capable d'épeler leur prénom, il faut voir les personnages qui composent le conseil constitutionnel.

Heureusement qu'il reste le Figaro pour nous délivrer les dernier bilans de popularité pour clore une longue séquence d'objectivité journalistique : les français jugent  Sarkozy  bien plus efficace que Hollande. Sondage à l'appui, le vendeur de salades nous précise même que la majorité des ouvriers préfèrent Sarkozy (35% contre 11%). Mais que fait Mélenchon bordel !

Ah oui, il fait des montages vidéo lol avec des rires enregistrés. Rions tous ensemble, tous ensemble ouais !

Tout ce que je retiendrai de cette glorieuse année c'est la piteuse sortie politique de Sarkozy et le naufrage de son parti, et croyez-moi c'est une grande victoire.


dimanche 23 décembre 2012

Après les pigeons, les faucons

La Belgique et les belges ne devraient pas trop s'enorgueillir de devenir un refuge fiscal pour les riches français qui fuient le fisc de leur pays car à part acheter des grosses et laides masures en brique dans des quartiers lugubres surévalués, à un  jet de noyau de la frontière, les riches n'amènent rien à nos amis d'outre-Quiévrain.

Car le pognon qu'ils ont décidé de ne pas payer en impôts dans leur pays, il ne le paieront pas plus dans leur nouveau pays d'accueil. Cela laissera d'autant les chiffres de la croissance et des finances publiques belges au même niveau (si d'ici là on pourra prouver qu'un riche produit de la richesse pour un pays autrement qu'en payant l'impôt).

De plus, de gros soupçons pèsent sur le premier nabab français de Belgique Arnault, qui aurait planqué des milliards d'euros dans des fausses boîtes aux lettres. Il est beau l'esprit d'entreprise tant vanté par le MEDEF et ses petits lèche-culs de pauvres de droite.

Et pour couronner le tout, comme pour compléter ce tableau en mettant la petite mouche verte sur le gros tas de merde, revoilà Tapie.

D'ailleurs qui d'autre que Tapie pour représenter l'esprit d'entreprise à la française ?  Le spécialiste du rachat des entreprises en difficulté, l'homme qui a aidé a karchériser l'industrie française, l'homme qui a goulument tété aux mamelles de l'argent public vient haranguer les héritiers, les fils à papa et les fraudeurs fiscaux de Neuilly et du Seizième, pour les emmener en croisade contre le gouvernement spoliateur.

Dans le sillage du gros pisseur d'avions, une révolution semble se mettre en place en France. Aidés en cela par les scribouillards du faf à train de droite du Figaro, les Afflelou et autres fortunes de France nous refont 1789 à l'envers. Gérard est devenu pour eux une sorte d’icône révolutionnaire, comme l'immolé tunisien par qui les révolutions arabes sont arrivées. A la différence que Gégé mettra beaucoup moins de temps à se consumer étant donné le peu de sang qui lui reste dans son alcool.

A l'époque de Sarkozy, les riches non contents de payer quand même des miettes d'impôts, allaient tout de même s'installer à l'étranger mais en silence et dans l'indifférence bienveillante des observateurs. Aujourd'hui l’infâme se targue et le honteux se pavane. D'ailleurs à propos de l'ex-président des riches et des entrepreneurs qui se dévouent à leur pays, vous vous souvenez ? Celui qui n'arrêtait pas de dire " La France tu l'aimes ou tu la quittes", une fois encore, il a été pris la main dans le sac et des billets plein les fouilles.

La droite et le patronat, une vraie bande de patriotes professionnels je vous dis.



jeudi 20 décembre 2012

Alger la blanche

Une chose qui me frappe à chaque fois qu'il se prépare une visite de chef d'état français en Algérie, c'est toujours les mêmes mots qui sont répétés, toujours les mêmes images qui sont montrées et forcément toujours les mêmes promesses qui sont proférées. 

Vérifiez donc ! 

La première image qui nous arrive, c'est celle d'une ville qui se fait repeindre les façades. Je ne sais pas vous, mais je trouve cela assez étrange limite inquiétant. Les premières réflexions qui viennent à l'esprit tordu (comme le mien) : c'est pas sympa pour les algériens qui vivent en permanence dans une ville aux murs décrépits et vieillots. Un peu comme si vous faisiez le ménage, la vaisselle chez vous, que vous habillez bien vos enfants, coiffez correctement le chien, parfumez les chiottes chaque fois que vous invitez quelqu'un.

Jamais nulle part on ne voit ce genre de reportages, pourquoi ? 

Parce que jamais nulle part ça ne se fait aussi ostensiblement. Honte donc au pouvoir en place en Algérie, qui d'une part s'enorgueillit en permanence de percevoir des milliards de dollars de rente gazière et pétrolière et qui d'autre part donne à voir un pays où on laisse les citoyens dans un environnement crapoteux et sale.

Le seconde image qui nous arrive est celle de la jeunesse. Les reportages (malveillants cette fois-ci) donnent uniquement la parole aux jeunes mâles oisifs qui crient  leur envie de quitter le pays par tous les moyens pour faire une carrière de rappeur ou de footballeur (caricature). Comme si dans ce pays, il n' y avait ni étudiants, ni médecins ni avocats, ni ouvriers ni intellectuels, ni entrepreneurs ?

Les mots.

Repentance et excuses : les deux mamelles nourricières de toute la haine remâchée par les imbéciles et les fachos des deux côtés de la mer. Les relations entre les deux pays doivent absolument rester paralysées face à ces deux mots. Les uns et les autres assumant un héritage beaucoup trop lourd à porter pour pouvoir avancer.

Je crois François Hollande sincère dans sa démarche qui consiste à tenter de défroisser les faux plis laissés par les deux précédents présidents de droite et apaiser les flammes de la martyrologie qui brûle aussi fort dans les esprits à Alger. Je le crois capable de fédérer les esprits éclairés de ce pays pour que cesse cette mascarade.

Qu'ils arrêtent de repeindre en blanc les murs dès qu'une caméras française débarque en Algérie.




mardi 18 décembre 2012

Depardieu au centre de l'actualité


Je n'allais quand même pas laisser les copains et les copines y aller de leurs billets savoureux sur le gros fuyard fiscal sans leur donner la réplique.

Surtout qu'ils se font, pour certains, carrément assiéger par leurs trolls libéraux et de droite qui ont vu dans l'activisme forcené de l'apoplectique Christophe Barbier et du truculent et autocongratulatoire Apathie une encouragement à déblatérer derechef dans les blogs de gauche, supposément en manque de vigueur en ce moment (ce dont je demande à voir).

C'est quand même une manie à droite de vouloir défendre absolument le nul et le non avenu. Sarkozy, passé grand maître en décompléxification de la droite a non seulement échoué dans sa tâche en laissant son parti complètement désarticulé et imbécile, mais a aussi laissé ses soutiens artistes dans la merde intellectuelle (Je ne parle pas de Faudel, car il est clair qu'aucun lien ne pourrait lui être reproché avec le dernier mot évoqué).

Les trolls ont donc fondu en masse sur mes copains pour dire tout le mal qu'il pensent de la politique fiscale confiscatoire de l'actuel gouvernement, ce que je trouve de bonne guerre finalement car je ne suis jamais contre une bonne explication entre quatzieux. Je dis cela parce qu'à un moment, on a cru  qu'en mettant un P dans UMP, la droite voulait faire accroire qu'elle en pinçait pour le populo. On a cru entendre des envolées lyriques en direction de la France d'en-bas lors de grandes messes électorales. On a cru entendre des propositions pour améliorer la vie des petites gens. Qu'on allait les faire gagner plus, les préserver du chômage et des délocalisations, leur assurer une bonne retraite, des soins de qualité, une justice performante et la sécurité. On a cru.

Il est bon d'entendre la droite enfin prendre à bras le corps les vrais problèmes : garder les plus riches en leur faisant payer encore moins d'impôts. Leur rendre l'argent pris aux pauvres qui ne savent que travailler et consommer et qui n'investissent rien, ni ne créent de l'emploi ni de la croissance. Copé a raison : il faut parler sans tabous. Les vrais sujets qu'il faut mettre sur la table c'est la fiscalité des plus riches, on excitera les pauvres avec les histoires de pain au chocolat.

Je plaide pour le retour de cette droite. De la vraie droite, celle qui tache.

Bon, finalement avec tout ça, j'ai rien trouvé à dire sur Gégé. J'espère seulement qu'il n'aura pas à se farcir comme copain d'exil et voisin idéologique Michael Vendetta pour les fêtes de noël. Allez, bonne fêtes mon gros.

lundi 17 décembre 2012

Les gros culs

Pendant que les gamins de Newtown déposent des peluches en hommage à leur petits camarades assassinés, le stand de tir de la ville voisine d'à peine quelques miles, est plein à craquer de membres venus brûler quelques cartouches pour se défouler. 

La belle Amérique de la classe moyenne blanche et bien propre sur elle a encore donné à voir sa face la plus hideuse. Celle d'une société gavée de produits de consommation et d'images et produisant du crétin ou du tueur de masse en continu. Une société construite sur la peur.

La peur d'être privée de son train de vie prohibitif. La peur de se faire déposséder de sa grosse bagnole et de sa bicoque grotesque achetée à crédit. S'armer pour protéger son petit lopin de gazon, son frigo plein à craquer de boustifaille dégueulasse son énorme cul et son petit boulot à 6 dollars l'heure.

La droite américaine  a besoin de petits cadavres à donner à manger aux fabricants d'armes.

Car comment expliquer qu'une mère de famille, de surcroît maîtresse d'école, avait besoin de collectionner des armes de guerre sinon par une volonté délibérée et un encouragement à considérer l'achat de flingues comme un geste anodin, un acte de consommation banal.

Le second amendement de la constitution américaine a été rédigé il y a trois siècles et n'encourage en rien le massacre d'innocents. " A well regulated milicia" pouvait se justifier dans un pays en devenir, encore sous la menace d'une puissance étrangère et dépourvu d'armée régulière. Les américains n'ont depuis, aucune raison de devoir constituer des milices armées puisque l'état fédéral protège les citoyens.

Obama devrait provoquer le choc tant espéré par tant d'américains opposés aux lobbies qui arment les débiles et les délinquants. Il n'a plus rien à perdre puisqu'il a tout gagné : un second mandat pour avoir les mains libres et un prix Nobel à justifier. 

" The third rail" le troisième rail électrifié fatal à tout politicien américain, c'est ainsi que les amerloques surnomment le débat sur le port d'armes. Pour le moment, le débat a seulement été fatal à 20 petits humains qui n'ont rien demandé à personne .

Il avait promis le changement, alors c'est maintenant ... tant que les flingues du tueur sont encore chauds.

vendredi 14 décembre 2012

Chacun sa place

Quelle belle image nous a été donnée à voir par le président et la chancelière ce jour de cérémonie de remise du prix Nobel de la paix à L'union Européenne.

Une fois encore, je refuse de me joindre aux esprits chagrins qui ne trouvent matière à réagir que dans le saugrenu et l'anodin, les pisse-vinaigre qui bêlent aux côtés de la droite et les râleurs professionnels qui auscultent le moindre tweet pour lancer l'anathème et le discrédit.

Car il faut admettre que l'image du président français tenant la main de la chancelière, les bras levés devant un parterre de chefs d'état européens applaudissant à tout rompre avait quelque chose d'émouvant. Le sourire empreint de timidité et de reconnaissance des deux protagonistes avait des accents de sincérité.

Que le prix ait été attribué à l'Union Européenne en tant qu'entité et groupe d'humains œuvrant ensemble pour le progrès et promouvant la paix me paraît parfaitement légitime. 

Le fait qu'il ait été reçu pendant le mandat de notre président socialiste donne encore plus de saveur à la chose. Je vois d'ici l'attitude de Sarkozy s'il avait été aux côtés de la chancelière lors de la remise du prix : il aurait dépassé tout le monde pour se mettre en avant afin de "fabriquer l'image" du président français recevant en personne la distinction, le tout conclu par un discours grotesque dont il a le secret : " Moi, Je reçois ce prix tout comme Mon ami Barack que J'ai, car Moi, J'ai réussi avec Angela à sauver l'Europe car Moi, J'ai mis en place une gouvernance qui a permis à ce que Moi Je reçoive aujourd'hui le Nobel en récompense à Mes efforts, Je."

Mais non, finalement tout est à sa place. Hollande préside la France et cherche des solutions pour remédier aux problèmes auxquels font face tous les français sur tous les plans. Pendant que Sarkozy continue son tour du monde des palaces et des nababs, un discours chez ses amis de la mafia finance russe par ci, une conférence chez ses copains intégristes bienfaiteurs du Qatar par là.

Mais, n'empêche qu'il a dû bouffer son beluga de traviole en voyant Angela et François main dans la main avec le prix Nobel et pas lui. Délicieux !


samedi 8 décembre 2012

Il faut envoyer BHL à l'UMP !

Désolé de revenir sur ce sujet qui procure tant de douleurs à la droite et qui ne cessera de la hanter malgré toute la neige qui tombe sur  les Unes et les flashes spéciaux des médias. 

Malgré toute la mauvaise foi et les fables sur Florange et le titan Mittal qui a exécuté l’exécutif. Malgré l'assistance apportée par la gauche de la gauche de la gauche de la gauche etc ... au sénat pour aider la droite à torpiller les projets du gouvernement. Malgré les millions que devra payer DSK pour une pipe mal interprétée et finalement bâclée. Malgré le : "hé bien, finalement vous avez aussi votre affaire Cahuzac comme nous avions notre Woerth, c'est pareil".

Hé non, c'est pas vraiment pareil, on se calme.

A ce propos, je voudrais seulement rappeler que Woerth devrait bénéficier d'une présomption  d'innocence vachement plus balaise que celle de Cahuzac, car contrairement à ce dernier, ses affaires sont encore en cours, qu'elles sont nombreuses et qu'elles concernent d'autres personnes que lui. Alors à droite, cesser de nous faire marrer avec le "vous aussi" et  le "respect de la présomption gnagna" ! Vous, vous jouez dans la cour des grands et pas nous.

Oui, amis de droite, votre champion Sarkozy est définitivement K.O debout. Les deux prétendants au trône se sont littéralement torché le derrière avec son ultimatum, confirmant ainsi la longue tradition d'ultimatums ponctués par les coutumiers tremblements avortés et inutiles qu'ils nous avait assénés durant son très très long mandat. Encore une fois, la parole de Sarkozy n'a pas valu son poids en salive et cette fois-ci pire que d'habitude, désavouée en direct live par ses anciennes troupes.

Alors comme il l'avait fait en Libye, il devrait envoyer le flamboyant Bernard rue de la Boëtie pour négocier une sortie de crise pour ensuite arriver conquérant, la hure au vent devant les caméras,  proclamer son retour au plus haut niveau. 

N'allez pas croire que je pousse la méchanceté à comparer l'UMP à l'ancien régime libyen, ce dernier n'avait jamais expérimenté la démocratie pour élire son leader, alors que les premiers si.

Non ?




mardi 4 décembre 2012

Une promesse en vaut bien une autre.

Désolé, je ne vais pas me joindre aux cris de la foule, je ne vais pas ramasser ma petite pierre pour la jeter contre ce gouvernement.

Comme je suis chez moi, je me permets d'être à contre-courant en m'élevant contre les vociférations de gauche comme de droite sur ce qui se dit à propos de Florange. 

Je pense sincèrement que l'ancien président Sarkozy n'a pas pourri que la vie de ses petits copains de l'UMP en les laissant s'entretuer, il a également corrompu les mentalités et laissé derrière lui un cosme politique et médiatique exsangue, vidé de toute capacité de discernement car ...

Je ne vois pas pourquoi les promesses actuelles sur Florange ne seraient pas prises en compte au même titre que celles faites par Sarkozy sur Gondrange ? Les ouvriers avaient bien attendu que la parole de l'ex ne soit pas tenue pour le fustiger, pourquoi n'attendraient-ils pas cette fois-ci, sachant quand même que Sarko était réputé largement plus incompétent  sur ces questions que l'actuel exécutif ?

L'empressement avec lequel tout le monde se précipite pour hurler sa rage atteint un paroxysme qui m'effraie et m’écœure. Syndicats de gauche, Medef, certains Socialistes, la vrai gauche, les éditorialistes ... tous ensemble, ouais !!! 

Les syndicats d'abord, comme privés d'une belle occasion pour "manifester leur désaccord", se sont vus couper l'herbe revendicatrice sous le pied gentiment par Hollande qui ne cesse de leur répéter qu'aucun plan social n'aura lieu à Florange. Merde alors, on leur confisque une belle occasion de révolutionner tranquillement en famille ! Je les rassure néanmoins en leur rappelant que d'autres sites sont toujours menacés et méritent autant d'attention sinon davantage. Puisqu'on vous dit qu'il n'y aura pas de plan social !

Le medef qui schizophrénise à toute vapeur avec ses larrons libéraux qu'on a entendus (avec effarement) dire leur désaccord profond à propos de la nationalisation du site, et qui ensuite critiquent le gouvernement de l'avoir abandonnée en le qualifiant  d'exécutif girouette, manquant de vision claire. Vite une aspirine !

La gauche de la gauche de la gauche de la gauche etc .. qui se glorifie chaque jour qui passe en votant avec le centre et la droite contre la majorité d'une part, et d'autre part, fait du pied au président par la voie de son porte-parole qui se met à rêver de devenir premier ministre.  Je déconseille fortement à Jean-Luc Mélenchon de mettre un pied dans la réalité de la gestion de son pays et de ce monde foutraque, il risquerait fort de se fracturer quelques neurones et de  faire comme son copain Montebourg : montrer qu'il est indispensable en brandissant en permanence la menace de démissionner ( ce qui ne fait avancer personne, ni ne freine la marche du monde ) Il vaut mieux pour lui continuer à se montrer avec Assange et Chavez, c'est plus payant pour son image.

Quant aux journalistes ... bah ... encore hier, ils ont fait leur journée sur un soi-disant deal entre Mittal et Ayrault pour favoriser un site près de Nantes au détriment de Florange, affaire qui se trouve démentie aujourd'hui et qualifiée de rumeur. Il paraît que ce serait même le contraire qui risque d'arriver. Bref, les éditorialistes tournent en boucle avec leurs écharpes rouges et leurs phrases définitives en tirant leurs infos de twitter et la rumeur qui vagit dans les sites de droite. 

Quant à Florange, je ne suis pas sûr que tout cela ne soit qu'un sursis de plus, accordé à une filière qui n'en finit pas de mourir, à moins que le repreneur trouve des clients en mesure d'acheter l'acier Lorrain malgré qu'il soit beaucoup plus cher à produire que celui des chinois. L'industrie française doit regarder vers d'autres horizons technologiques encore hors de portée des pays émergents et abandonner ces combats d'arrière-garde imbéciles où se joue davantage la dramaturgie de l'avenir politique de jeunes carriéristes que d'une région qui craint d'accueillir 680 chômeurs de plus dans ses agences.

lundi 19 novembre 2012

L'UMP a encore perdu des élections.

Ça ne pouvait pas finir autrement. 

La spirale de l'échec de la nouvelle droite sarkozyste a commencé le soir de l'élection calamiteuse de Nicolas en 2007. S'ensuivit une série de soufflets électoraux jusqu'à la mascarade à laquelle on assiste aujourd'hui. 

Il ne restera rien du sarkozysme, à part le spectacle grotesque qu'offrent ses piètres successeurs se disputant ses restes.

Les pourfendeurs de la fraude et les bons apôtres de la morale pris la main dans le sac. Mouarf !
 
La droite française va encore devoir chercher un nouveau sigle pour son grand parti une fois qu'elle aura gagné son nouvel homme fort. Comme les entreprises qui ont traîné des trop bruyantes casseroles et qui se refont une virginité marketing, la droite va encore devoir se refaire un logo. 






jeudi 15 novembre 2012

P'tit Nono.

Gloire au patronat français, fièrement représenté par le petit Nono à sa belle-maman ! 

Ah, les Geonpi et autres volatiles libéraux sans tête doivent, au mieux se taper le cul par terre en regardant ce dernier épisode de "Mon milliardaire chez les chti's" au pire s'arracher le duvet du croupion avec douleur au spectacle de petit Nono, leur plus digne représentant.

Car à quel autre modèle pourrait tendre le beau libéral, grinçant optimisateur fiscal et farouche combattant de l'état gauchiste spoliateur et confiscateur  que celui d'Arnaud, brillant fils à papa. L'héritier n'hésite pas à mettre en scène son amour pour sa sculpturale compagne dans un documentaire dont la beauferie n'a d'égal que le grotesque, à moins que ce ne soit le ridicule. 

Petit Nono est bien aimable de vouloir à tout prix partager son bonheur avec la ménagère de plus de cinquante ans après avoir fait baver le jeune pop entrepreneur pendant des décennies.

Selon le reportage de belle-maman, Petit Nono ne saurait pas de quel côté mettre sa belle bite de cinquantenaire pendant que le monde de l'industrie se demande comment l'action EADS va se comporter à la suite de l'annonce de la sortie de Nono du groupe européen. Les préoccupations économiques du monde libéral telles que vous ne les aviez jamais imaginées!

A l'instar de son frère Nicolas Sarkozy, Arnaud a essuyé une salve de soupçons lors de l'affaire des initiés supposés de l'A380 avec la substantielle plus-value de 890 millions gagnée. Espérons qu'aucune autre affaire ne viendra gâcher son petit rêve de beauf. Notre ex-président qui, par la grâce de milliardaires russes, est devenu un grand conférencier mondial, fait également l'objet de la curiosité de certains juges sourcilleux et  récalcitrants. C'est quand même une grande pitié de voir tout ce petit monde obsédé par les mêmes jouets : fric à profusion et mannequins coûteux au bras.

Au fait, quelqu'un sait de quel côté le P'tit Nini range son petit service trois pièces, lui ?


samedi 10 novembre 2012

Colombey Les deux sottises

La droite a décidément de plus en plus de mal avec son histoire et avec l'histoire tout court. 

Depuis Sarkozy, la droite française a paumé sa boussole et brûlé les livres en entrant dans les morts comme dans un moulin. Les jeunes résistants communistes deviennent des icônes pop, les héros de la résistance, quelque soit leur bord politique, se sont tous retrouvés avec leur carte UMP à jour de cotisation.

Hier c'était le jeune wedding planner, Philipot (de chambre) chargé d'organiser les fiançailles de Jeanmarine avec la droite décomplexée de Copé qui a trouvé un bon coup à jouer en allant déposer une gerbe sur la tombe de Mongénéral quelques instants avant un Jean-François outragé, un Jean-François martyrisé mais un Jean-François libéré.

Les osselets du grand Charles feront une belle guirlande le soir du grand mariage.

Le numéro deux du FN a réussi à mettre son parti à la gauche de Copé en se revendiquant haut et fort héritier du farouche général. Suivent les inutiles et surjoués arguments du futur ex-patron de l'UMP qui rappelle, à juste propos d'ailleurs, que l'extrême-droite française avait toujours voulu la peau du géant. Seulement il se trouve que Copé avec son discours ultra-droitier est sorti du sillon Gaulliste.

Lui et ses petit copains ne s’embarrassent plus avec les détails historiques lorsqu'ils doivent faire la danse du fion pour attirer le suffrage des rapatriés et des harkis dans le sud de la France. Estrosi est même allé jusqu'à hurler un grotesque ' Vive l'Algérie française' à la suite d'une marche de protestation à Nice, emboîtant ainsi le pas à son copain donneur de bras d'honneur d'Occident, ancien casseur d'étudiants gauchistes. 

Et pour compléter le tableau, Copé a pris le soin de choisir comme numéro deux de sa campagne pour la présidence de l'UMP, Michèle Tabarot, fifille d'un ancien dirigeant de l'OAS, organisation bien connue pour ses sympathies avec feu Charlot premier, roi des Gaules.

Ce qui reste de Mongénéral doit se retourner dans sa tombe en voyant radiner, gerbe à la main, toujours plus de nouveaux fils putatifs.

Pourvu que ça dure !


lundi 5 novembre 2012

Il voulait supprimer les juges ...

Cette manie d'aimer la vie de palais va conduire l'ex-président à fréquenter des palais d'une toute autre nature : ceux de la justice.  

Lorsqu'un chef d'état fraîchement débarqué doit répondre à la convocation d'un magistrat à peine six mois après sa défaite est la preuve que :  1 notre démocratie fonctionne à peu près correctement, 2 la droite devrait mieux choisir ses leaders à l'avenir.

Chacun à droite se prétend héritier de l'ancien président mais finira par se retrouver légataire d'un passif au pire blâmable et au mieux ridicule. Copé s'est placé dans le sillon idéologique du futur convoqué par les juges et multiplie les déclarations turpides digne du poulet sans tête qui cherche en vain son salut dans des soubresauts grotesques. La photo dans la piscine à Takieddine sera l'ultime témoignage de la crédibilité de ce personnage. Quant à Fillon, bien inspiré par son silence médiatique, n'a aucune leçon à donner étant donné que le bilan de Sarkozy est aussi le sien.

En matière de bilan, le rapport demandé à Louis Gallois et qui est remis ce jour n'est en fait qu'une sorte d'audit de la situation laissée pas la droite après dix de pouvoir discontinu. Quoiqu'on dise à droite, ce rapport fait le bilan de la gestion économique calamiteuse de l'ancienne majorité et tente d'y remédier en apportant des pistes de travail. Le déficit de la balance commerciale française, le manque de compétitivité des entreprises, l'atonie générale de l'économie hexagonale n'est que la résultante de la médiocrité et l'incurie du dernier exécutif et rien d'autre.

La droite devrait moins la ramener sur le terrain de l'économie.

Par contre, laissons-là volontiers se complaire dans ses contradictions et sa rigidité conservatrice et réactionnaire face aux évolutions de la société. Courir derrière la soutane est le seul rôle dans lequel elle peut prétendre à un semblant de crédibilité. Sinon, il lui reste un nouveau mode d'expression inventé par ses anciens d'occident, imité aussitôt par les petits cousins bruns : le bras d'honneur. 

Je concède que le geste peut faire son effet dans l'immédiat,  mais il finit par laisser un sentiment général pitoyable et un arrière-goût de ridicule.


lundi 29 octobre 2012

Noël tous les jours.

Avec une décennie de droite au pouvoir, une certaine catégorie de français a perdu pied avec la réalité économique du pays. Ils se retrouvent aujourd'hui comme des sales mômes qu'on a pourri-gâtés pendant les fêtes et qui veulent encore plus de joujoux pour la chandeleur. 

Les patrons des plus grandes entreprises non contents d'avoir été les seuls, pendant la crise, à continuer à faire des bénéfices tout en en engrangeant les allègements et les taxes, viennent renâcler parce que le gouvernement leur demande de rendre une infime partie de ce qu'ils ont reçu en cadeaux.

J. Cahuzac a d'ailleurs bien fait de rappeler à ces pleureuses que tout le monde dépend de tout le monde. que tout libéraux qu'ils se targuent d'être, ils n'en vivent pas moins de commandes publiques, lesquelles sont payées par la manne de l'état. Ils ne manquent pas d'air lorsque par la suite, il réclament moins d'état et moins de dépenses de l'état. Vite une aspirine !

Ainsi, même les restaurateurs y vont de leur complainte car en toute logique, la TVA qui leur est appliquée va certainement augmenter. Toutes les statistiques établies montrent bien, qu'à l'instar d'autres professions, ils n'ont pas respecté la parole donnée et se sont contentées d'empocher l'obole. A leur décharge (je ne parle pas de leurs frigos) il est vrai que la droite ne leur avait imposé aucune contrainte.

Pour achever le tableau, le futur ex-chef de l'opposition Copé menace le gouvernement d'une manifestation de droite pour défendre, dit-il, les valeurs et l'avenir des français. Je voudrais juste lui rappeler que nous vivons sous un régime démocratique et que les français ont choisi en majorité la gauche avec François Hollande pour président. Le vote ayant été confirmé par la déferlante aux législatives qui a suivi. 

Copé est un ambitieux, il est prêt à tout pour gagner la tête de son parti jusqu'à enfreindre la loi. Car quand la loi autorisant le mariage homosexuel sera votée, les élus locaux seront dans l'obligation de la faire appliquer, quelque soient leurs convictions politiques. Je ne parle même pas de leurs convictions religieuses qui ne trouvent aucune place dans la devise de notre république qui est pourtant écrite en grand sur le fronton de leurs mairies. 

Sinon il leur faudra penser aller se chercher un autre boulot, ça tombe bien les municipales approchent.

Au pire la droite (encore républicaine) prend le risque avec Copé de redonner de la visibilité aux mouvements d'extrême droite dont même le FN ne veut plus. Au mieux elle se ridiculise aux yeux du monde.

mardi 23 octobre 2012

Après les pigeons, les faisans.

Les médecins spécialistes sont venus pleurer car ils sont contre la limitation que voudrait leur imposer le gouvernement des honoraires libres outranciers qu'ils pratiquent dans leurs cabinets flambants.

Ces braves patriotes, à l'instar de leurs rejetons pigeons et d'autres privilégiés du CAC, menacent de plier bagages pour s'exiler devant l'arrivée massive des chars russes. 

Cela dit, je les comprends. Durant des décennies, chaque fois qu'un exécutif de droite s'installait au pouvoir, il s'empressait d'aller les gaver de subventions, d'allègements de taxes, de boucliers fiscaux et autres  petites gâteries en tout genre. Le festin des ogres est fini, ils n'en ont laissé que des carcasses et os.

D'aucuns parmi vous a pu vivre le délicieux périple de la consultation obtenue de haute lutte après deux mois d'attente, un petit quart d'heure et hop 75 euros siouplait, merci madame je ne vous raccompagne pas à la porte car j'ai cocktail au Rotary ce soir.

La photo a été prise dans le parking de l'immeuble où se déroulent en ce moment les négociations. Sauras-tu retrouver  la voiture du négociateur de la CPAM ?


Qui se sent morveux ...

Roselyne Bachelot a réussi sa reconversion professionnelle. 

Il faut dire que cette dame a des ressources insoupçonnables qui lui permettent de vivre ses rêves, ce qui nous fait dire qu'on est heureux pour elle. 

Il faut être honnête et rendre à César : démarrer sa carrière en tant que pharmacienne de province et échouer animatrice télé hype au milieu du club de dindes les plus célèbre du PAF tout en passant par la case ministre de la santé, n'est pas à la portée de toutes les ovaires.

Seulement, lorsqu'on a été politique, il est plus simple de se défaire de quelques disgracieux  kilos que de ses réflexes corporatistes grotesques.

On nous dit que l'émission des super pintades de luxe ne marcherait pas aussi bien que prévu, alors en bonne opportuniste, Roselyne prépare déjà son retour en sortant la brosse à reluire pour qui de droit . Elle vient grincer devant les médias que Hollande ferait du Sarkozy et estime qu'il s'est précipité à réagir devant un fait divers : la mort d'un nouveau-né dont la mère a accouché sur l'autoroute.

Rassurons la gnère tout de suite en lui confirmant que seul Sarkozy est assez fortiche pour faire du Sarkozy, et que Hollande ne lui arrive même pas aux talonnettes question cynisme. 

Par contre, cette affaire vient rappeler à juste titre que pendant que la ministre en charge de la santé de l'époque se préoccupait d'installer fiston à l'INPES et de passer pour des millions de commande de vaccins inutiles à ses anciens employeurs, ses services fermaient  des maternités à tour de bras.

La conscience trouve parfois des chemins très détournés pour parvenir à s'exprimer chez l'être simple.


lundi 22 octobre 2012

Touche pas à ma blogosphère !

Nous, blogueurs et blogueuses, et avant cela citoyens et citoyennes, tenons à jour sur le web des chroniques, incluant du texte, des photos, des vidéos, de la musique. Ils sont le fruit de nos réflexions ou de nos humeurs, à propos de l’actualité politique ou culturelle, sociale ou sportive, ou dans des secteurs plus spécialisés tels que l’histoire ou la cuisine, la photographie ou les nouvelles technologies… Nous produisons un contenu dont nous sommes les auteurs, chacun et chacune à son propre rythme, selon ses propres centres d’intérêts ou ses compétences, chacun et chacune avec son expérience personnelle, sa sensibilité. En un mot, nous tenons des blogs.

Des hommes et des blogs

Chacun de nos billets de blogs est l’occasion de susciter des avis, des commentaires, des questions, des discussions, à l’occasion du débat. En un mot, de l’interaction. Les internautes qui « nous rendent visite » sont parfois blogueurs eux-mêmes. En commentant « chez nous », ils nous permettent de découvrir leurs propres blogs et ainsi d’étendre notre réseau, nos liens : ce que nous nommons la blogosphère. Avec le temps, parce que derrière chaque blog il y a un homme ou une femme, sa réalité, des affinités se nouent, des rencontres ont lieu, des sourires sont échangés. La supposée virtualité a alors fusionné avec le réel. 

Telle est notre vision du réseau social qu’est la blogosphère. Elle est tout sauf fermée, froide et aseptisée. Elle est au contraire ouverte sur la vie, bouillonnante, source d’autant d’amitiés durables que d’irréductibles inimitiés, et l’on peut même de temps à autre s’y faire insulter copieusement. Elle est tout simplement le meilleur et le pire de ce que sont les gens, de ce que nous sommes. Elle est vivante.

Des blogs et des liens

La société Wikio avait en son temps joué un rôle important dans l’émergence de cette communauté de blogs, et donc de blogueurs et de blogueuses. Wikio assurait la promotion des blogs, leur apportait un surcroît de visibilité, et eux-mêmes le lui rendaient bien. Et puis la petite société est devenue plus grande, elle s’appelle aujourd’hui Ebuzzing et a de nouvelles ambitions. 

Dans un premier temps, Ebuzzing a choisi de préserver l’outil qui avait fait la popularité de Wikio auprès des blogueurs, ses classements des blogs, se contentant d’adapter ceux-ci aux évolutions majeures d’Internet, l’émergence de Twitter par exemple.

Basés sur les liens entre blogs, divisés en catégories – politique, sport, technologies, société, etc… -, ces classements permettaient dans une certaine mesure d’apprécier le poids de chaque blog dans la blogosphère, l’étendue du réseau de chacun, pas nécessairement son audience. C’était intéressant ou amusant, pertinent ou farfelu, utile ou inconséquent, les avis étaient partagés. Chacun d’entre nous savait cependant y retrouver une photographie plus ou moins déformée de la communauté ou des communautés que nous formons.

Des blogs sans blogueurs

Mais récemment, l’outil est devenu tout autre chose. Des blogs institutionnels, des blogs de personnalités dont les médias traditionnels font la notoriété, ont été intégrés à la liste des blogs. Pis encore, des agrégateurs de liens et de contenus, des sites semi-professionnels, ont soudainement rejoints les bases de données d’Ebuzzing, y compris des sites d’extrême-droite qui usent à grande échelle de méthodes plus que suspectes pour gagner en notoriété – démultiplication de pseudos, retweets automatiques en masse, commentaires copiés-collés de manière industrielle, etc…

Les uns ne sont pas des blogueurs, les autres ne sont pas des blogs. Autant considérer comme des blogs Atlantico et le Huffington Post, les sites du Figaro et de Libération. Et pourquoi pas les pages Google News ?

De fait, les classements de « blogs » d’Ebuzzing ne nous parlent plus de la blogosphère, ne sont plus en « lien » avec elle et de qui nous y est commun, ce qui nous fait vibrer, fait sens et nous motive. Plus grave, il apparaît évident que tout ceci, cette définition nouvelle de la blogosphère que voudrait imposer une société de droit privé, nous englobant dans tout autre chose que ce que nous sommes, vise à nous étouffer, à faire taire notre spécificité : celle d’une parole libre venue d’un endroit d’où il n’est pas habituel qu’on parvienne à l’entendre, la parole des citoyens. Car la blogosphère n’est que cela, la caisse de résonance des citoyens et de leur diversité – diversité d’opinions et de centres d’intérêts, diversité sociale et professionnelle. La blogosphère, finalement, c’est le média de ceux qui n’en ont pas.

La blogosphère se rebiffe

Le choix fait par Ebuzzing est un choix politique. Nous en sommes d’autant plus convaincus que Pierre Chappaz, son patron, est aussi un des fers de lance du mouvement des « pigeons », un homme qui s’affiche sans ambiguïté en tant que libéral – ce qui ne nous pose aucun problème en soi – et qui, tenant lui-même un blog, a choisi de le faire figurer dans les classements établis par sa propre entreprise selon des algorithmes qu’il est seul à connaître, prenant de facto le risque du conflit d’intérêt, donc du soupçon. 

Considérant que Pierre Chappaz devenait en cette affaire juge et partie, nous le laissons seul juge de ses choix et décidons de partir, afin de ne pas cautionner plus longtemps une conception de la blogosphère qui ne repose plus sur aucune réalité. 

Nous, blogueurs et blogueuses, 1er, 10ème, 100ème ou dernier des classements actuels, avons décidé de ne plus en être et avons exigé de Wikio-Ebuzzing la suppression de nos blogs de ses listes. Parce que nous ne saurions nous retrouver à servir les intérêts commerciaux d’une société et les nouvelles ambitions politiques de son patron. Parce que nous refusons que la blogosphère, dont nous sommes à la fois le cœur et les poumons, puisse ce faisant se trouver assimilée à – et finalement dissoute dans – quelque chose de plus vaste et qui ne lui ressemble pas, et d’où les blogs ne sauraient plus être visibles et les blogueurs se faire entendre.

La présente tribune est collective.


S’y associent, pour l'instant, les blogueurs suivants et leurs blogs :


  1. A perdre la raison@melclalex
  2. Le chiffonnier dans le jardin@MarieEngagee
  3. Chez El Camino@elc95
  4. Le blog de corinne morel darleux@cmoreldarleux
  5. Chez l’vieux@yannsavidan
  6. Partageons mon avis@jegoun
  7. Les coulisses de Juan@sarkofrance
  8. Les échos de la gauchosphère@JesuisCethomme
  9. Lyonnitude@romainblachier 
  10. Les chroniques de Juan@sarkofrance
  11. Bah !? by CC@cycee
  12. Reservus@bembelly
  13. Blog de David Burlot@davidburlot
  14. Affichage libre@elooooody
  15. Le cri du peuple@cridupeuple
  16. Le blog de Captainhaka@captainhaka
  17. Rimbus le blog@rimbus
  18. Mon Mulhouse@ericcitoyen
  19. Trublyonne@trublyonne
  20. Saint-Pierre-des-Corps, c’est où ça ?@dadavidov
  21. Le blog de Louis Lepioufle@louislep
  22. La Renovitude, @nico_LdT
  23. Les bas-fonds de Juan@sarkofrance
  24. Chez dedalus@zededalus
  25. Et ma main dans la gueule ?@elc95
  26. Pudding dans l’arsenic@mehdiyanis
  27. La femme de George@mrsclooney
  28. Ce que je pense@bembelly
  29. Au comptoir de la comète@jegoun
  30. Les photos de chez El Camino@elc95
  31. Partageons nos agapes@jegoun
  32. De tout de rien sur tout de rien d’ailleurs@detoutderien
  33. Le p’tit cagibi de GdeC, @JesuisCethomme
  34. Mon mulhouse bio, @ericcitoyen
  35. Partageons l’addiction@jegoun
  36. Alter-Oueb@alteroueb
  37. RéflexionPolitique.net@gillessauliere
  38. Le coin politique de dedalus@zededalus
  39. Dadavidov homepage, @dadavidov
  40. Woof it@O_bi_Wan
  41. Vu zou Lu là@dadavidov
  42. Ça sent le vomi@JesuisCethomme
  43. Partageux  @partageux
  44. Les Témoins du temps présent@lino83
  45. A gauche pour de vrai@sydne93
  46. Le jour et la nuit@JeandelaXR
  47. Voie militante@voiemilitante
  48. Regarder le ciel@regarerleciel 
Si vous partagez notre vision de la blogosphère, merci de signaler dans les commentaires que vous souhaitez associer votre blog à cette tribune, en précisant éventuellement le lien du billet dans lequel vous y faites référence.

Merci.