lundi 19 novembre 2012

L'UMP a encore perdu des élections.

Ça ne pouvait pas finir autrement. 

La spirale de l'échec de la nouvelle droite sarkozyste a commencé le soir de l'élection calamiteuse de Nicolas en 2007. S'ensuivit une série de soufflets électoraux jusqu'à la mascarade à laquelle on assiste aujourd'hui. 

Il ne restera rien du sarkozysme, à part le spectacle grotesque qu'offrent ses piètres successeurs se disputant ses restes.

Les pourfendeurs de la fraude et les bons apôtres de la morale pris la main dans le sac. Mouarf !
 
La droite française va encore devoir chercher un nouveau sigle pour son grand parti une fois qu'elle aura gagné son nouvel homme fort. Comme les entreprises qui ont traîné des trop bruyantes casseroles et qui se refont une virginité marketing, la droite va encore devoir se refaire un logo. 






jeudi 15 novembre 2012

P'tit Nono.

Gloire au patronat français, fièrement représenté par le petit Nono à sa belle-maman ! 

Ah, les Geonpi et autres volatiles libéraux sans tête doivent, au mieux se taper le cul par terre en regardant ce dernier épisode de "Mon milliardaire chez les chti's" au pire s'arracher le duvet du croupion avec douleur au spectacle de petit Nono, leur plus digne représentant.

Car à quel autre modèle pourrait tendre le beau libéral, grinçant optimisateur fiscal et farouche combattant de l'état gauchiste spoliateur et confiscateur  que celui d'Arnaud, brillant fils à papa. L'héritier n'hésite pas à mettre en scène son amour pour sa sculpturale compagne dans un documentaire dont la beauferie n'a d'égal que le grotesque, à moins que ce ne soit le ridicule. 

Petit Nono est bien aimable de vouloir à tout prix partager son bonheur avec la ménagère de plus de cinquante ans après avoir fait baver le jeune pop entrepreneur pendant des décennies.

Selon le reportage de belle-maman, Petit Nono ne saurait pas de quel côté mettre sa belle bite de cinquantenaire pendant que le monde de l'industrie se demande comment l'action EADS va se comporter à la suite de l'annonce de la sortie de Nono du groupe européen. Les préoccupations économiques du monde libéral telles que vous ne les aviez jamais imaginées!

A l'instar de son frère Nicolas Sarkozy, Arnaud a essuyé une salve de soupçons lors de l'affaire des initiés supposés de l'A380 avec la substantielle plus-value de 890 millions gagnée. Espérons qu'aucune autre affaire ne viendra gâcher son petit rêve de beauf. Notre ex-président qui, par la grâce de milliardaires russes, est devenu un grand conférencier mondial, fait également l'objet de la curiosité de certains juges sourcilleux et  récalcitrants. C'est quand même une grande pitié de voir tout ce petit monde obsédé par les mêmes jouets : fric à profusion et mannequins coûteux au bras.

Au fait, quelqu'un sait de quel côté le P'tit Nini range son petit service trois pièces, lui ?


samedi 10 novembre 2012

Colombey Les deux sottises

La droite a décidément de plus en plus de mal avec son histoire et avec l'histoire tout court. 

Depuis Sarkozy, la droite française a paumé sa boussole et brûlé les livres en entrant dans les morts comme dans un moulin. Les jeunes résistants communistes deviennent des icônes pop, les héros de la résistance, quelque soit leur bord politique, se sont tous retrouvés avec leur carte UMP à jour de cotisation.

Hier c'était le jeune wedding planner, Philipot (de chambre) chargé d'organiser les fiançailles de Jeanmarine avec la droite décomplexée de Copé qui a trouvé un bon coup à jouer en allant déposer une gerbe sur la tombe de Mongénéral quelques instants avant un Jean-François outragé, un Jean-François martyrisé mais un Jean-François libéré.

Les osselets du grand Charles feront une belle guirlande le soir du grand mariage.

Le numéro deux du FN a réussi à mettre son parti à la gauche de Copé en se revendiquant haut et fort héritier du farouche général. Suivent les inutiles et surjoués arguments du futur ex-patron de l'UMP qui rappelle, à juste propos d'ailleurs, que l'extrême-droite française avait toujours voulu la peau du géant. Seulement il se trouve que Copé avec son discours ultra-droitier est sorti du sillon Gaulliste.

Lui et ses petit copains ne s’embarrassent plus avec les détails historiques lorsqu'ils doivent faire la danse du fion pour attirer le suffrage des rapatriés et des harkis dans le sud de la France. Estrosi est même allé jusqu'à hurler un grotesque ' Vive l'Algérie française' à la suite d'une marche de protestation à Nice, emboîtant ainsi le pas à son copain donneur de bras d'honneur d'Occident, ancien casseur d'étudiants gauchistes. 

Et pour compléter le tableau, Copé a pris le soin de choisir comme numéro deux de sa campagne pour la présidence de l'UMP, Michèle Tabarot, fifille d'un ancien dirigeant de l'OAS, organisation bien connue pour ses sympathies avec feu Charlot premier, roi des Gaules.

Ce qui reste de Mongénéral doit se retourner dans sa tombe en voyant radiner, gerbe à la main, toujours plus de nouveaux fils putatifs.

Pourvu que ça dure !


lundi 5 novembre 2012

Il voulait supprimer les juges ...

Cette manie d'aimer la vie de palais va conduire l'ex-président à fréquenter des palais d'une toute autre nature : ceux de la justice.  

Lorsqu'un chef d'état fraîchement débarqué doit répondre à la convocation d'un magistrat à peine six mois après sa défaite est la preuve que :  1 notre démocratie fonctionne à peu près correctement, 2 la droite devrait mieux choisir ses leaders à l'avenir.

Chacun à droite se prétend héritier de l'ancien président mais finira par se retrouver légataire d'un passif au pire blâmable et au mieux ridicule. Copé s'est placé dans le sillon idéologique du futur convoqué par les juges et multiplie les déclarations turpides digne du poulet sans tête qui cherche en vain son salut dans des soubresauts grotesques. La photo dans la piscine à Takieddine sera l'ultime témoignage de la crédibilité de ce personnage. Quant à Fillon, bien inspiré par son silence médiatique, n'a aucune leçon à donner étant donné que le bilan de Sarkozy est aussi le sien.

En matière de bilan, le rapport demandé à Louis Gallois et qui est remis ce jour n'est en fait qu'une sorte d'audit de la situation laissée pas la droite après dix de pouvoir discontinu. Quoiqu'on dise à droite, ce rapport fait le bilan de la gestion économique calamiteuse de l'ancienne majorité et tente d'y remédier en apportant des pistes de travail. Le déficit de la balance commerciale française, le manque de compétitivité des entreprises, l'atonie générale de l'économie hexagonale n'est que la résultante de la médiocrité et l'incurie du dernier exécutif et rien d'autre.

La droite devrait moins la ramener sur le terrain de l'économie.

Par contre, laissons-là volontiers se complaire dans ses contradictions et sa rigidité conservatrice et réactionnaire face aux évolutions de la société. Courir derrière la soutane est le seul rôle dans lequel elle peut prétendre à un semblant de crédibilité. Sinon, il lui reste un nouveau mode d'expression inventé par ses anciens d'occident, imité aussitôt par les petits cousins bruns : le bras d'honneur. 

Je concède que le geste peut faire son effet dans l'immédiat,  mais il finit par laisser un sentiment général pitoyable et un arrière-goût de ridicule.


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