mardi 29 juin 2010

Le symbole: y a que ça de vrai !

Nous vivons vraiment une époque formidable ! Une petite pierre qui roule et amasse mousse, n'en finit pas de grossir en dévalant les pentes du grotesque, agglutinant dans sa descente des pauvres pantins qui se croient intouchables car ils côtoient des gens d'argent. Des Tartarins de pacotille qui se retrouvent au pouvoir par la grâce d'une poignée d'imbéciles en mal de discernement. Des affairistes à la petite semaine qui légitiment leurs forfaits par une soi-disant voie démocratique.

Beau symbole que voilà : les gens exigent la démission d'un ministre, on leur offre celle du président de la fédération de foot ! Comment peut-il en être autrement quand les stades attirent plus de monde que les manifestations ? Quand seuls les torchons de sportifs anabolisés font les meilleures ventes ? Vous aboyez avec les chiens, on vous jette des os !

Vous voulez la justice et l'équité ? Vous voulez briser le bouclier fiscal, demander des comptes aux limonadiers, faire rendre gorge aux entreprises élevées sous la mère des subventions ? Vous voulez de l'éthique, on vous balance du symbolique, du bon gros symbolique qui tache : les chasses présidentielles, les voitures de fonctions, le nombre de collaborateurs de cabinets ... t'en veut encore du symbolique ? Tiens fume !

La foule gronde aux grilles dorées du palais et le roi lui montre son cul par la fenêtre !

Regarde chéri, ce soir c'est la pleine lune ...

dimanche 27 juin 2010

Halloween, le retour.

Il y a toujours un truc qui ne va pas avec les politiciens. La plupart d'entre eux témoignent d'un vif intérêt pour vous, de façon saisonnière, récurrente et tellement attendue : des sorties de plus en plus fréquentes pour voir les gens et faire semblant de les rencontrer. Des visites sur les marchés et d'autres lieux populeux pour faire du tractage et se faire tirer le portrait à côté du M. Duchnok et de la Mme Dugenou locale.

Internet devient aussi un lieu de sortie pour les politiciens: dans ce cas, ils font généralement appel à une boîte Djeun, du genre start-up, dont le président, d'à peine une vingtaine d'années, semble tout droit sorti d'un meeting jeune pop de Versailles, pour leur créer un site internet à prix prohibitif afin de leur assurer une présence sur la toile et accessoirement faire plaisir à leur papa.

Le souci avec toutes ces stratégies de communication c'est leur côté saisonnier. J'entends par-là que les seules occasions qui vous seront offertes pour rencontrer un de ces nababs encravatés, ou bien leur avatar, ce ne sera qu'à l'occasion d'une campagne électorale quelconque. Une fois les élections perdues (ou gagnées) ils retourneront dans un anonymat relatif et leurs sites si fortement dynamiques et participatifs au début, revêtiront la couche de poussière de l'oubli avant de retourner dans les limbes virtuelles.

Bien que nous ne soyons pas (encore ?) en campagne électorale, voilà qu'apparaissent ça et là dans le paysage médiatique, des têtes que l'on a pas croisées depuis un sacré bout de temps. Des personnages sortis de nulle part qui croient que la vacuité consternante de l'offre politique actuelle serait pour eux l'occasion de faire un dernier tour de stade. Des têtes qui sortent d'un passé proche à l'évocation médiocre, qui veulent prouver à bobonne qu'ils bandent encore.

Prenons par exemple le cas de Chevènement, il apparaît dans cet article de Libé.fr où il fait un come-back pour nous dire "qu'il n'exclut rien" et qu'il se présentera à l'élection présidentielle car à ses yeux et à ceux des quatorze membres du MRC à jour de cotisation, il peut constituer une alternative crédible et un retour à la sagesse nécessaire à notre pays. Bon courage !

La palme du come-back le plus foireux est sans conteste attribuée à l'auteur de la plus monumentale connerie que j'ai pu lire ces dix derniers jours : J'ai l'honneur de citer l'illustre Alain Madelin, sérénissime chantre du joyeux libéralisme politique français à la papa.

"La grande nouveauté de la prochaine présidentielle, ce sera d'ail­leurs que les programmes des candidats seront observés de très près par les marchés financiers. Si l'on était en 2012, ils accorderaient sans doute un triple A à Nicolas Sarkozy et un BB - à Martine Aubry."

D'autres manifestations du génie libéral et du bon sens politique vous seront proposés par ici. Demandez la suite du programme.

vendredi 25 juin 2010

Haut les mains, ceci est un hold-up !

Les plans d'austérité se succèdent en Europe et vont même jusqu'à inquiéter Obama. Inquiétude partagée par les économistes qui arguent que ces plans tueraient toute reprise économique. Seules les trompettes de ceux qui veulent rassurer des marchés (inconsolables) , de ceux qui prônent la réduction des budgets et une gestion rigoureuse pour sauver la note triple A auprès des acheteurs de déficits des états sont assourdissantes. D'ailleurs, comment en arrive-t-on à mettre sur le marché des dettes de pays souverains et les soumettre ainsi aux mouvements douteux et incontrôlables des traders dans les obscures salles de marché ?

Pour le moment, le G20, puis le G8 vont aboutir à ce que notre G1 à nous, vienne nous expliquer qu'il faudra fournir encore plus d'efforts. Que les fonctionnaires partis à la retraite ne seront pas remplacés par petits paquets de mille, surtout dans des domaines non-compétitifs comme l'éducation et la santé. Les crânes du MEDEF préparent déjà les prochaines réformes sur l'assurance maladie. Les dossiers sont gracieusement livrés clés en mains aux députés priés d'en respecter scrupuleusement jusqu'à la ponctuation lors de leur présentation sous forme de projets de loi.

Le gouvernement nous explique à longueur de tunnels médiatiques que la crise est l'unique responsable des déficits et que pour les réduire, il faudra moins d'état. Ils sont marrants ces libéraux : l'unique axe de réflexion dont ils peuvent faire preuve pour relancer l'emploi et l'économie tient en deux mots : exonérations/subventions en direction de sentreprises. Pour cela et pour financer les banques avec l'argent du contribuable il faut plus d'état. Pour le reste, l'intervention des états ne peut être que néfaste ... fariboles et baratin !

Je ne doute pas une seule seconde que les mesures d'austérité qui frappent les citoyens sont l'expression d'une double peine : pendant la crise les états ont fortement aidé les banques à se refaire une santé grâce aux deniers publics. Les résultats ne se sont pas faits attendre puisqu'il y a eu explosion des bénéfices en 2009/2010 et distributions de primes faramineuses aux patrons et traders. Les états ont creusé les déficits pour ce faire, se sont endettés fortement et se voient obligés de donner des gages à ceux qui ont justement provoqué la crise. Le comble est atteint quand les états appliquent une sévère rigueur budgétaire à notre encontre, NOUS les citoyens, au profit des financiers qui sont finalement, NOS débiteurs ! On marche la tête à l'envers !

Tout cela pour dire que je trouve très grave que le journal l'Équipe soit le torchon le plus vendu en France parce que c'est très significatif, et tant qu'il en sera ainsi, les gens dont je parlais auparavant continueront à nous chier abondamment dans les bottes en nous regardant droit dans les yeux.

J'ai fait exprès de ne mettre aucun article de presse en lien pour appuyer mes allégations, ce qui en veulent n'ont qu'à chercher par eux-même.

jeudi 24 juin 2010

Surprise sur prise.

Cet homme-là travaille beaucoup trop ! Avec tous les rendez-vous au sommet qu'il tient le jour, il trouve le moyen de faire des heures supplémentaires pendant la nuit. Sur la plaquette publicitaire de l'UMP ils n'oublieront pas de mentionner une "promesse tenue" supplémentaire dans leur liste : la promesse de revenir sur la dalle des 4000 pour vérifier si le karcher a tout bien nettoyé . Seulement pour s'en rendre compte il fallait venir muni d'une lampe frontale car on y voyait rien et à juste titre : c'était pendant la nuit .

Généralement quand une personnalité de haut rang se rend dans un endroit par surprise et effectue une visite inattendue, c'est pour des raisons de sécurité car la zone est réputée dangereuse (zone de guerre, la plupart du temps) . Après avoir mené une politique dévastatrice en matière de police de proximité. Après avoir interdit à la police et aux préfets toute initiative visant à rapprocher la police aux citoyens en prônant un tout répressif imbécile et contre-productif. Après avoir déserté de certains quartiers en les laissant en proie à tous les trafics, à la pauvreté, à l'exclusion, à l'extrémisme, à la violence et aux communautarismes pour mieux les montrer du doigt. A travers cette visite nocturne inopinée, notre chef des armées entérine et confirme que ces banlieues sont bien des zones de non-droit. Des zones de conflit à l'intérieur même de la république française. C'est l'aveu d'un échec pitoyable en matière de sécurité et de politique de la ville.

Faites-moi signe quand on aura touché le fond.




mercredi 23 juin 2010

Yes they can !

Il y a des gens comme ça: tout ce qu'ils touchent devient de l'or.

Il y en a d'autres : tout ce qu'ils touchent devient de la merde.

Une fois n'est pas coutume et n'étant pas un footeux acharné, j'aimerais exprimer aujourd'hui ce que m'inspire la qualification des USA en huitièmes de finale de coupe du monde.

J'ai tout de suite pensé à Obama. Vous savez, le grand président à qui tout le monde exige toujours plus. Celui qui, quoiqu'il fasse, ne trouvera jamais grâce aux yeux du reste du monde. Quand Bush survolait en hélico, et avec une semaine de retard, un zone inondée avec des cadavres qui flottaient encore à la surface et ensuite rentre dans son ranch pour le week-end : personne ne trouve rien à redire. Obama arrive à obtenir la tête du patron de BP, empêche les actionnaires d'empocher du pognon, oblige le pollueur à monter un fonds de plusieurs milliards pour indemniser les dégâts et fait plonger l'action de BP en bourse : moi je dis chapeau bas l'artiste !

Chez nous, lorsque l'équipe de France gagne : c'est l'équipe Black, Blanc, Beur qui gagne. Quand elle perd, elle ne représente pas la société française, elle est traitée de ramassis de racaille, de caïds et devient prétexte à questionnement sur l'identité française. Triste retour aux fondamentaux.

L'équipe des USA s'est qualifiée pour les huitièmes de finale.

Il y a des gens comme ça : tout ce qu'ils touchent devient de l'or.

mardi 22 juin 2010

Je n'étais pas dans les vestiaires ce soir-là .

Pendant que les emmerdements volent en escadrille au dessus de Matignon et de l'Elysée, pendant que Guéant foule à ses pieds nos institutions en allant s'épancher et donner des preuves de bonne conduite dans le journal le plus lu par les patrons de Standart's and Poor's et Fitch and Fitch, la marche vers un avenir radieux est assurée. Ainsi, notre responsable force de vente vient de signer un faramineux contrat avec nos amis russes pour l'élévation dans le ciel Epadien de deux jolies tours jumelles. L'immobilier d'affaires reprend, donc la crise est bien derrière nous ! Merci mon papa! Espérons que toutes les petites divergences seront aplanies entre nos deux pays amis.

Mais ce matin je ne voulais pas parler de cela, d'autres blogueurs extrêmement plus talentueux que moi trouveront les mots pour décrire cette malheureuse débandade, je voulais seulement relever un truc bizarre dans le discours désordonné de Chouchou lorsqu'il est improvisé . C'est édifiant.

"Si les événements rapportés ce matin par la presse sont exacts ... je n'y étais pas... (sourire entendu) ...ils sonte (sic) inacceptables " .

Voilà. La presse est avertie. Dorénavant il ne faudra plus rapporter que les événements avérés exacts par la présence du chef de l'état lui même en personne.

Je ne sais plus qui a dit : "ce que je ne vois pas, n'existe pas".

Une idée ?

lundi 21 juin 2010

Les clowns et la république

Le DARD est mort, vive la République Solidaire. Non pas que je veuille classer les deux personnages dans la même catégorie quoique Villepin prend des accents de bateleur de foire parfois, mais j'aime bien cette coïncidence. Sebastien a fait seppuku avec son pseudo mouvement humaniste, ni de droite ni de gauche blablabla ... faute d'adhésions. Pourtant le bougre a bien su profiter de sa présence médiatique dans les télés et les radios pour faire du buzz mais décidément son nez rouge était trop gros au milieu de sa figure. Bien sûr, il réagit comme les autres : "Ouais internet c'est une vraie poubelle, on y laisse traîner tout et n'importe qui. On m'a sévèrement attaqué sur la toile, c'est inadmissible tout ça " . Facile. Il n'empêche qu'étant un homme de médias aguerri, il aurait dû prévoir. Ses adhérents ont dû regarder ses émissions à la télé et se sont rendus compte qu'il ne laissait jamais les autres dire plus de deux mots : de là à pouvoir organiser des débats il y a une marge ! N'est pas Coluche qui veut !

On ne peut pas faire clown et politique dans ce sens là. On ne peut le faire que dans l'autre : être politique et faire le clown. Prenons par exemple Villepin, qui vient de lancer son mouvement politique " République Solidaire" mieux vaut entendre ça que d'être sourd. L'entendre parler de solidarité, de société juste et de partage de richesses ça me hérisse littéralement les poils du derche. Ma parole ! Il faut croire que c'est une épidémie d'Alzheimer et non pas de grippe du cochon qui a sévi dans ce pays ! De Villepin, ancien premier ministre UMP qui vient nous faire la leçon ! L'homme de toutes les compromissions avec le MEDEF, le CPE et j'en passe . Sachant le centre déserté politiquement par l'exil en Bigorre du ravi du Modem et la tentative avortée complètement stupide de Morin d'essayer d'y mettre la main au grand bénéfice de son employeur pour 2012, Dominique tente la main basse "républicaine" sur le centre droit et même le centre gauche pour ceux qui ne sont pas convaincus par DSK. Il voudrait occuper ce centre si convoité pour peser contre son ancien ministre de l'intérieur présenté comme son rival. Rappelons que Dominique a toujours sa carte UMP dans la poche. La seule chose qui me ravit dans cette histoire c'est de voir la droite s'entre-dévorer et se diviser. Et ça c'est bon pour 2012 pour la gauche si elle arrive à gérer l'entrée de Villepin dans le jeu et si elle arrive à l'utiliser intelligemment.
A suivre ...

samedi 19 juin 2010

Qui ne saute pas n'est pas français !

Ah ces journalistes étrangers. Ils n'ont jamais rien compris à l'exception culturelle politique française. Ils n'ont pas compris que chez nous un ministre ça ne démissionne pas, ça ne s'excuse pas et ça ne se justifie pas. Ils n'ont pas compris que nous c'est la french touch politique, une nouvelle époque des lumières, une conceptualisation intellectuelle underground et trash d'une monarchie trendy et jubilatoire. Évidemment, ce n'est pas à la portée du premier gratte-papiers teuton ou bien anglo-saxon de comprendre tout cela. Trouver une signification et une orientation à la gouvernance de la France aujourd'hui, ne se retrouve pas sous les sabots crottés de n'importe quel éditorialiste non-initié. Il faut avoir brandi les fourches aux portes du palais. Il faut avoir baigné dans le liquide amniotique de l'esprit de la révolution de 89, usé ses fond de culottes sur les bancs de l'école de Ferry (pas Luc, l'autre) , fait ses classes de lanceur de pavés avec Dany en 68, aimer Johnny. (rayer la mention inutile, la dernière) . Pourquoi je raconte tout ça moi, ce matin ? Ah oui, c'est pour vous encourager à lire cet article intéressant sur l'Obs.fr, qui lui aussi se met à tirer sur la queue du matou. Comme quoi, tout arrive!

vendredi 18 juin 2010

Droit opposable à la dignité humaine.

Les salariés doivent prouver la pénibilité du métier qu'ils ont exercé si l'on en croit l'article du Libé . Je pense que le gouvernement va définir la notion de pénibilité et mettre en place un barème, un tableau avec des cases sur un énigmatique imprimé cerfa de couleur indéfinissable dont seule notre administration est capable d'en fournir. Faire la preuve de... voilà donc le nouveau leitmotiv de cette classe de dirigeants issus de cabinets d'avocats d'affaires, ces nouveaux politiciens qui une fois repus de mandats, de notes de frais, d'avantages en tous genres que la république leur aura largement dispensés n'auront d'autre objectif que de retourner vers leurs cabinets quand le suffrage ne leur sera plus favorable.

Il faudra qu'après une carrière harassante qui lui a ravagé la santé, Lucien fasse la démarche auprès de son médecin du travail (qui bientôt n'existera plus) pour lui demander de faire valoir ses droits, exposer devant une commission ses multiples douleurs, puis aller quérir un avocat coûteux (n'importe quel avocat serait hors de prix pour Lucien ). Cet avocat trouverait peut-être dans les dispositions du ministère du travail un alinéa improbable sur un droit opposable quelconque qui pourrait à terme, ouvrir des droits à Lucien.

Le droit opposable : en voilà une expression qui prend toute son ampleur dans un monde tenu par des décideurs procéduriers qui déshabillent le pays de tous ses dispositifs de solidarité et de protection sociale pour lui donner en retour du "droit opposable" . Un belle expression qui ne veut rien dire. Une raison supplémentaire de faire culpabiliser les plus faibles. Une expression qui permet de rendre le mal logé responsable de son mal logement, du handicapé responsable de son handicap et du travailleur pénible responsable de son choix de carrière et que tout ce beau monde se débrouille à faire valoir son droit opposable, s'il le peut.

mercredi 16 juin 2010

Les dernières sentinelles.

A voir l'offensive médiatique menée en ce moment par certains journaux contre l'exécutif , il faut se rendre à l'évidence que la guerre n'a pas encore été gagnée par le pouvoir. Pourtant à l'Élysée, on se démène comme des petits diables pour faire pression sur les rédactions. Parfois en suggérant des nominations, parfois en les imposant. Les derniers médias qui continuent à nous faire croire que nous sommes encore en démocratie en s'affranchissant totalement de cette plaie que constitue la publicité, et de ses lourdes chaînes équivoques, tels que médiapart et le Canard Enchaîné, multiplient les révélations sur des sujets importants impliquant le pouvoir. Révélations qui prennent une saveur particulière surtout en ces moments de remise en question des droits et des acquis des travailleurs. Ces dernières voix que beaucoup tentent d'étouffer et que certains sous couvert d'un pseudo micro-journalisme qui lave plus blanc, tentent de discréditer par des arguments fumeux, sont notre bouée de sauvetage dans cet univers en plein naufrage. Bien sûr, il est plus facile d'attirer le regard des passagers vers le joli paysage qui défile pour accompagner leur mouvement fatal vers le platane, l'orchestre continue à jouer pendant que le Titanic prend l'eau. Non, la guerre médiatique n'est pas encore gagnée. Ces voix, mêmes fluettes, arrivent tout de même à se frayer un chemin vers les haut-parleurs. Le murmure s'amplifie car c'est la nature du média. Les organes officiels sont las. Les agences de presse pompent à vide. La source de l'info s'est tarie. Alors peut-on étouffer le bruit des vagues ? Peut-on empêcher un écho de résonner ? Peut-on faire taire un vuvuzéla ? Ils n'arriveront jamais à mettre un de leurs sbires derrière chaque rédacteur. Yade, Blanc, Joyandet, Boutin,Woerth, Bachelot, Balladur, Fillon , Hortefeux et les autres donneurs de leçon d'exemplarité n'ont qu'à bien se tenir. Leur chef aussi n'a qu'à bien se tenir car quoiqu'il arrive, les citoyens trouveront le chemin de la vérité comme le chameau assoiffé trouve le chemin du point d'eau le plus proche.

dimanche 13 juin 2010

BP et la réforme des retraites.

EDF-Suez est devenue une société anonyme puis entièrement privée depuis que l'état a cédé ses parts, devenant ainsi actionnaire minoritaire par le jeu de la législation européenne interdisant les monopoles d'état. Après une bataille parlementaire féroce menée par une dizaine de députés de gauche contre cette privatisation, l'état français s'est définitivement séparé de son fleuron industriel et par la même occasion, s'est placé en situation de dépendance énergétique vis à vis des nouveaux propriétaires du consortium qui gère le parc nucléaire français. Une majeure partie des députés de gauche se sont abstenus car ils n'ont pas voulu passer pour des anti-européens primaires comme le suggérait depuis des semaines le porte-parole de l'UMP devant les médias. Une offensive sans précédent du plus gros fonds de pension américain sur le marché de l'énergie a Wall Street a fini par faire éclater le consortium EDF-suez et en est devenu le principal actionnaire.

Cela fait douze jours maintenant qu'une importante fuite dans les canaux d'évacuation des cuves du site du Tricastin a été constatée et portée à la connaissance des citoyens. Le patron de la EDF-Suez-Morton's minimise l'effet de cette pollution nucléaire sur l'environnement et sur les populations des environs et assure que tous les moyens sont mis en place pour contenir cette fuite. Nous avons appris à l'occasion de la parution d'un rapport confidentiel que certains journaux ont pu se procurer que la ESM's avait sciemment minimisé la portée de l'incident et qu'il y aurait eu une fuite de 100 tonnes au lieu des 45 annoncées. Le président a sommé le patron de l'ESM's de s'expliquer et de surseoir au paiement des dividendes des actionnaires de cette société pendant la réunion du conseil d'administration de jeudi prochain, faute de quoi, il promettait des sanctions contre le fournisseur d'énergie. L'ESM's étant devenue une société américaine, le président des USA a vivement condamné cette décision et s'est entretenu au téléphone avec notre président lui faisant remarquer qu'il ne saurait tolérer que l'on prive des milliers d'honnêtes retraités américains de leur rente si chèrement acquise.

Ce scénario vous fait froid dans le dos ? Rassurez-vous ce n'est que de la fiction.

samedi 12 juin 2010

Les goinfres.

Après ça, nul ne pourra dire que ce gouvernement ne fait aucun effort pour combattre le chômage en France : Novelli, l'inquiétant sous-ministre du petit commerce a déclaré non sans rire que la baisse de la TVA dans la restauration a crée en un semestre, un seul : 5300 emplois nets ! Oui, messieurs-dames, vous avez bien entendu, 5300 emplois nets ! Un exploit sans précédent ! Une victoire manifeste ! Une leçon de gouvernance économique donnée au monde entier !

J'ai donné un petit calcul à faire à ma fille de 9 ans : si l'on considère que Hervé donne deux milliards d'euros par an à ses petits copains limonadiers et escompte 10600 emplois nets au bout d'une année, à combien revient le cout de la création d'un seul emploi chez nos aimables gargotiers ? 188 000 euros par tête ! 15 ooo euros de subventions mensuelles pour de la plonge en arrière salle ! Ça fait un peu cher du SMIC , non ? Bon, il ne faudrait pas être non plus de mauvaise foi et rendre à César: la facture moyenne de l'addition présenté aux bienheureux qui peuvent encore aller au resto a quand même baissé d'un faramineux 1.7 % ! C'est un lot, c'est une affaire !

Les télés sont pleines en ce moment, de ces reportages qui enquêtent sur les jobs d'été. Des infiltrations en caméras cachées dans les arrières cuisines glauques où se mijotent les contrats au black. Certains patrons peu scrupuleux profitant de la naïveté de jeunes étudiants faméliques , leurs infligent des horaires impensables et des conditions de travail qui rendraient jaloux le vieux Kim Jong, lui même. Mais Hervé regarde t-il sa télé de temps en temps ?

Il faut cependant reconnaître que c'est un homme doté d'un estomac en béton armé car il arrive a digérer le brouet que lui ont fait ingurgiter ses camarades bougnats lors des dernières élections. Quel manque de reconnaissance du ventre quand même ! Cette méchante amputation dans le budget national devait profiter au nouveau parti de Novelli (pas l'ancien) et lui assurer un basculement favorable des voix de Marine lors des régionales, mais rien n'y a fait. On ne peut plus faire confiance à personne de nos jours .

vendredi 11 juin 2010

La vie de château.

J'ai beau chercher je ne trouve nulle part une raison valable et une justification pertinente à vouloir absolument à ce que Xavier Darcos soit casé quelque part .

Je sais que la république est bonne fille et qu'elle offre toujours un magnifique et délicieux plateau de fromages, mais est-ce une raison valable pour tenir mordicus à en faire profiter des personnes qui n'ont guère eu à se plaindre, qui ont été largement rétribués par leurs fonctions, et qui continueront à profiter d'avantages non négligeables comme les points retraites accumulées par le biais de régimes très spéciaux, de secrétariats particuliers et autres petites gâteries ?

D'autant que des hommes comme Xavier, ont fait des études brillantes (agrégé de lettres classiques) et sont capables par leur seule compétence professionnelle et diplômes d'exercer un métier honorable et assez rémunérateur.

Pourquoi absolument courir après des postes de prestige : château de Versailles, palais Farnèse, musées, ambassades honorifiques ... Parfois, on a recours à des créations spécifiques , uniquement destinées à caser les plus méritants : Ambassadeur de la culture française. Faut avouer que ça en jette un max, non ?

Il faut être honnête et lui concéder le fait qu'après un parcours ministériel morne, il fut jeté comme un malpropre lors du dernier remaniement, pour cause de bérézina électorale aux régionales (dit-on) . Un président qui vante le travail, l'effort et le mérite à longueur de discours, et qui accorde une prime aux perdants du moment qu'ils sont de son propre camp est une fidèle caricature de ce quinquennat de pitres.

On constate sur sa bio , que Xavier, à l'instar de ses camarades politiques, possède lui aussi une forte et indéfectible fibre familiale et un sens inné en ressources humaines : sa compagne fut chef de cabinet adjoint auprès du ministre de l'éducation Darcos. Elle finira ensuite par rejoindre Hachette Livres dans ses relations institutionnelles .

Le mea-culpa généralisé provoqué par l'affaire Boutin et ses rédactions de CM2 hautement rétribuées, sur la mondialisation, fait partie d'une gesticulation désordonnée et tardive de cet exécutif qui voudrait se montrer irréprochable et tenter de se refaire une crédibilité et une virginité face à l'opinion . Je crains que ce ne soit juste l'expression d'un ultime soubresaut stupide d'un régime en déshérence et en voie congédiement.

Mais tant que Xavier a trouvé un point de chute, alors ...


mercredi 9 juin 2010

Chéri, devine qui ne vient pas dîner?

Quelle belle image, toutes les caméras du monde étaient là ! Angela signe un gros contrat pour Airbus avec les Emirats.

Toute seule sur la photo ! Inimaginable !

Non seulement elle infligeait à notre chouchou à nous un humiliant camouflet la veille en lui posant un gros lapin pour le dîner au sommet qui était prévu (en l'avertissant seulement trois heures avant son départ) , mais en plus, elle s'arrange pour se présenter comme la sauveuse des emplois chez EADS. Angela signe des contrats mirifiques qui vont relancer l'industrie aéronautique européenne ! Yesssss !

Ça doit fulminer sévère aujourd'hui rue du faubourg St Honoré ! Ça doit trépigner d'importance ! Les conseillers spéciaux doivent en prendre plein la poire ! Gare aux portes ! Attention au malaise vagal !

Etre réduit à gérer du souci domestique : un ministre de l'intérieur condamné en première instance pour propos racistes, Boutin qui se voit propulsée experte en mondialisation à 9500 euros nets + chauffeur + bureaux grand luxe en plein crise budgétaire, une réforme des retraites injuste, des sénateurs qui se rebiffent et refusent de faire là où on leur dit de faire, Rama qui la ramène (encore) , une côte de popularité atomisée etc ... Peuchère ! Pourtant la machine à cirer avait fonctionné à plein régime avec les Cheiks ! C'est vraiment trop injuste !

Angela connaît bien son Nico : toujours prompt à tirer la couverture à lui, toujours prêt à plastronner, fier . Elle a sûrement tout fait pour qu'il n'apparaisse pas sur la photo avec le majestueux Airbus derrière : elle a annulé le dîner !

mardi 8 juin 2010

Gare de Hendaye, vers minuit...

Paris gare de Lyon, octobre 1990,

Nous étions heureux, ma femme et moi de ce séjour programmé à Madrid. Nous étions jeunes et nous avions dans l'idée de nous installer en Espagne pour démarrer une vie professionnelle là-bas. . . qui sait ?

A l'époque, le train qui reliait les deux capitales via Hendaye ,était du genre Corail, train de nuit, 6 couchettes par compartiment. Nous nous sommes laissés emporter par l'ambiance joyeuse et bousculée des grands départs, et munis de nos billets, nous cherchâmes notre compartiment, euphoriques, en espérant pouvoir partager l'endroit exigu qui allait nous abriter pendant plus d'une dizaine d'heures avec des gens sympathiques.

Oui, c'est bien ici. Compartiment L 15, places 63 et 64. Dans le compartiment il y avait déjà quatre personnes. Nous revérifions les billets, pour nous c'était bon. On pose nos sacs et on s'installe sur les banquettes en moleskine. Un couple de Danois, la cinquantaine bien mise, un type au physique de chef comptable rachitique et une rombière pur style dame patronnesse. On se regarde , ma femme et moi ... sourires complices.

Un moment plus tard, deux contrôleurs arrivent et demandent à voir les billets. S'en suivit une discussion entre les danois et les deux employés des chemins de fer. Ces derniers essayaient de leur expliquer que leur compartiment se trouvait quelques mètres plus loin et qu'ils ne devaient pas rester ici . Le couple ne parlant qu'en anglais, avait manifestement du mal à argumenter et se faire comprendre .Ils partirent les quatre au fond de la rame et revinrent un instant plus tard près de nous. La discussion se faisait plus houleuse dans le couloir. Le couple n'avait pas l'air de vouloir lâcher prise et les contrôleurs en manque d'arguments, cherchaient un aide des yeux. Je décidai de jouer les traducteurs (car je le suis en vrai) les deux danois ne parlant qu'anglais. On a fini par comprendre qu'ils ne voulaient pas rester dans l'autre compartiment car madame avait peur d'y passer la nuit en compagnie de : deux africains !

Inutile de vous décrire notre effarement , ma femme et moi. Les deux autres passagers n'ayant pas saisi l'affaire, gardaient le nez dans leur journal. Les contrôleurs ont fini par baisser les bras et les danois aucunement gênés , s'installèrent rassurés et plutôt contents d'eux mêmes.

Nous nous sommes dit que c'était dommage car on aurait pu profiter du confort d'une nuit de voyage dans un compartiment moins peuplé si ces deux gugusses étaient moins cons. Finalement, on s'est dit que l'autre compartiment n'ayant que deux passagers, serait moins exigu et nous prîmes nos affaires pour nous y installer. Nous avons pris soin néanmoins de faire remarquer au couple que leur attitude n'était pas digne avant de les gratifier d'un motherfucking racists, qu'ils n'ont pas bien saisi.

On entre dans le compartiment, les deux blacks étaient déjà installés en haut de leur couchettes malgré l'heure avancée. Ils nous disent bonjour en souriant. Je leur demande d'où ils viennent et où ils allaient. C'était des travailleurs maliens qui partaient chercher du boulot au sud, en Andalousie. (sûrement dans les serres géantes) . On a pris soin de refermer la fenêtre que l'autre salope avait ouvert malgré le froid !

La nuit tombe ... arrêt à Hendaye et manoeuvres pour adapter les rames françaises aux chemins de fers espagnols...il est minuit passée. Une petite brume ocre flottaient au dessus des quais vides ... il faisait frisquet. On toque doucement à la porte du compartiment : deux flics espagnols nous expliquent qu'ils doivent embarquer les deux africains (je parle aussi l'espagnol) .

Les deux maliens s'exécutent en silence et avant de disparaître, nous lancent un triste salam aleikoum.

Nous ne sommes plus jamais revenus à Madrid .


Nicolas, sur une suggestion du Coucou a lancé la proposition d'écrire un billet au contenu original. Ce n'est peut-être pas original, mais j'ai vécu cette histoire et je tenais à en faire part .

lundi 7 juin 2010

La petite souris est de retour .

J'aime bien cette expression du Chirac des guignols de l'info (je crois) : faire un Garcimore. Souvenez-vous de ce personnage truculent, fantasque et tellement drôle qui avait inventé une façon bien particulière de faire des tours de magie. Il faisait tout le temps semblant de rater ses tours et vous embarquait dans un processus complètement absurde qui finissait par vous distraire de l'essentiel (le moment du truc) pour mener à la perfection son tour. Il vous bluffait en attirant vos sens dans une autre direction.

Luc Châtel est en passe de devenir expert en Garcimores. Avec son petit sourire futé, il engage une discussion importante sur les rythmes scolaires en battant le rappel d'experts en chronobiologie, en pédagogie et plein d'autres trucs importants encore. Il met en place un ronflant comité de pilotage qui va durer neuf mois (le temps d'une gestation, quel symbole !) pour réfléchir sur ce sujet tellement important et consensuel. De l'autre main, il réduit les personnels, vire les RASED, renforce l'enseignement privé et distille des chiffres comme : 1 élève supplémentaire par classe = 10.000 classes fermées ! (Un raisonnement fait sur-mesure pour attirer la bienveillance du centriste parisien moyen soucieux d'une bonne gouvernance comptable des deniers publics mais néanmoins proche du peuple) .

Il a refusé la présence des associations des parents d'élèves car certaines sont connues pour avoir une approche plus politique et plus polémique que des experts connus pour leur neutralité pragmatique (toujours ce syndrome du centriste responsable) .

Faire un garcimore c'est en fait l'art de créer un consensus et une semblant de concertation sur des sujets importants pour en dévier les conséquences en faveur d' un objectif déjà déterminé. (La victoire se fera au centre) .

Billet plein de messages subliminaux. Peux-tu les trouver ?

dimanche 6 juin 2010

Veux-tu être mon ami ?

Quand je lis la presse en ligne et que j'accroche sur une nouvelle qui pourrait m'inspirer quelques phrases, je recherche d'autres articles susceptibles de m'aider à jeter des ponts de suspicion dans ce que je lis pour tenter de recréer un contexte favorable à la compréhension de certaines subtilités. (ouf!)

Exemple : Julien Dray prend la défense de Brice Hortefeux (sur le Parisien. fr) .

Je ne vais pas répéter ici ma totale satisfaction de voir la justice condamner ce ministre de la république pour les propos racistes qu'il avait proféré un jour de grande liesse UMP. Eh oui, la joie de se retrouver entre gens de bonne compagnie conduit à une euphorie qui souvent s'exprime par des propos condamnables. Ceux qui ont suivi les commentaires chez Nicolas auront eu un aperçu de l'échange que j'ai pu avoir à ce sujet avec le taulier.

Etonnant quand même ce Juju ! Lorsqu'on regarde un peu en arrière, il n'est pas aisé de démêler l'écheveau de ses relations ambigües avec la frange "diversité" de l'UMP ( Je parle ici de la délicieuse Fadéla Amara et du riant Yazid Sebbag). Je me souviens également de ces mots si tristes que j'ai entendus dans l'émission de Stéphane Bern sur Inter où Juju évoquait ses moments de tourmente et avait sorti ce truc "J'ai eu des difficultés à finir les mois, comme n'importe lequel d'entre nous." J'en aurais pleuré !

Bon, tout cela c'est du passé et Juju, a écopé d'un gentil rappel à la loi . Il a payé sa dette et a fait montre (en or) de repentir.

Le truc qui me chagrine quand même un peu, c'est qu'il n'en est pas à sa première déclaration publique de soutien contre-nature . Souvenez-vous, c'était il y a un siècle ... c'était il y a huit mois, il déclarait aussi sa flamme au prince Jean en public.

Mais c'était il y a longtemps maintenant.





samedi 5 juin 2010

Le smic à 115 euros .

C'est la preuve que l'idée de paradis social communiste est en voie d'aboutir en Chine , n'en déplaise aux détracteurs du régime en place. Ce pays reste à la pointe des combats pour la démocratie et l'émancipation des citoyens par le travail.

Ce grand pays, tant admiré et jalousé pour sa croissance économique insolente, par une vieille Europe qui vit dans la crainte d'un retour au moyen-âge qui tétanise toute sa société , est entrain de donner des leçons de gouvernance sociale au monde libre.

Oui, Pékin annonce la hausse du SMIC à 115 euros.

Une nouvelle qui laisse songeuse la patronne du Mèdèffe de notre grand village à nous. Car ...

Combien d'illustres politiciens et combien de valeureux patrons ont foulé cette terre promise : les uns dans la peur de froisser le maître, viennent quérir humblement sa bienveillance en forçant la courbure de l'échine ; les autres visitant foires et expositions pour choisir avec componction et minutie les chefs de nage qui donneront l'infernale cadence aux rameurs qui feront avancer la lourde galère.

Cette hausse des salaires serait consécutive au scandale provoqué là-bas par la vague de suicides dont furent victimes plusieurs employés d'une usine de composants électroniques (voir la journée nationale des tablettes) . Non seulement, ces veinards ont eu droit à une augmentation royale, mais en plus , on leur a installé des centaines de mètres de filets sous les fenêtres afin d' amortir leur chute fatale. Tant de générosité honore le Medef pékinois.

Ces derniers, ont eu également l' idée lumineuse de faire signer aux salariés un avenant au contrat dans lequel ils s'engagent à ne pas se suicider sur leur lieu de travail , et ce sous peine ... d'être licenciés .

En tout cas, autant de pistes de réflexion pour les patrons de France Télécom, de la Poste, et bientôt de ce qui nous reste de services publics d'état. A moins que d'ici là, le Medef...



vendredi 4 juin 2010

Essai du nouvel éditeur Blogger

En cause, les accélérations suspectes de Fabian Cancellara lors des classiques du printemps. On soupçonne un moteur miniaturisé de s’être glissé dans le cadre de sa machine.

L'Américain Floyd Landis, qui a avoué s'être dopé après des années de déni et a notamment accusé Lance Armstrong de faire de même... 30/05/2010 - Le Figaro - avec AFP

Des médias espagnols rapportent que le cycliste Antonio (Toni) Tauler, médaillé olympique d'argent, a été contrôlé positif à l'EPO avant les championnats du monde en mars.ASSOCIATEDPRESS

Lothar Heinrich et Andreas Schmid, deux anciens médecins de la formation Telekom, ont avoué avoir aidé des coureurs à se doper dans les années 90.24/05/2007 - Le Figaro

Les traces de DHEA – hormone connue pour ralentir la vieillesse – décelées dans les cheveux se retrouvent dans des proportions proches dans le football, le rugby, le cyclisme et l'athlétisme. "C'est la preuve qu'il n'y a pas du dopage que dans le cyclisme", explique Pierre Bordry, le président de l'AFLD. En tête vient le football, LEMONDE.FR | 18.03.09

Thierry Henry n'a pas cherché à se disculper. «Oui, il y avait main» sur l'action qui a amené l'égalisation de William Gallas (104e). Mais peu importe la manière, semble dire le capitaine des Bleus, «le plus important était de se qualifier».

Une des légendes du tennis américain, Andre Agassi, reconnaît avoir consommé de la méthamphétamine - une drogue synthétique euphorisante - à une époque où sa carrière était au plus bas.

Le joueur de tennis français Richard Gasquet a confirmé dimanche avoir été contrôlé positif à la cocaïne lors du tournoi de Miami à la fin du mois de mars. Par LEXPRESS.fr avec Reuters, publié le 11/05/2009 08:30

100 000 dollars par délégué. C’est la somme que le Suisse Sepp Blatter a dû sortir pour être élu à la tête de la Fédération internationale de football (Fifa) en 1998, si l’on croit l’enquête du Daily Mail.


Quoi ?!
J'essaye une nouvelle fonctionnalité de Blogger en utilisant à chaque fois une police différente, en italiques puis en gras. Vraiment très pratique cette plate forme non ?
Vous croyiez quoi ? Que je critique certaines attitudes malhonnêtes du monde du sport ? Eh bien, vous n' y êtes pas du tout ! Assez de faux procès et d'insinuations mensongères !

mercredi 2 juin 2010

Jour de lessive.

Il y a un truc qui me turlupine en ce moment et me préoccupe au plus haut point : le billet de 500 euros va disparaître avant que j'ai pu en voir un pour de vrai. Pourquoi diable souhaite t-on la disparition de cette banknote si joliment ouvragée ?

Quand on regarde de plus près, cette disposition fait partie des trente propositions d'un rapport parlementaire de lutte contre l'évasion fiscale et les paradis du même nom. Didier Migaud a fait ces propositions en vue du G20 prévu à Pittsburgh.

Cette proposition a été distillée dans les médias au moment même où le gouvernement faisait assaut sur les derniers remparts sociaux de notre pays. Un moment où aucune autre alternative que le recul social n'est proposée, ni même envisagée. Un moment où les travailleurs sont mis à l''amende de manière féroce et sans précédent. Il fut, un moment, question d'un taxation des transactions bancaires pour aider à renflouer les caisses de retraites. Mais c'était il y a une semaine ou deux, autant dire le siècle dernier ! Puis, rien ... Tous les regards ont convergé vers la durée des cotisations, la durée du travail, l'espérance de vie etc. Mais de taxation ouichtre !

Mais attention, on ne vous oublie pas. Pour vous montrer qu'on tient à sauver le modèle social français que le monde entier nous envie, on suggère, on sous-entend, on instille et on menace avec des mots à peine couverts. Sachez que la suppression des biftons de 500 euros aidera à lutter contre la fraude fiscale, que les possesseurs de ces raretés se presseront aux guichets de la Banque de France pour les échanger. Que les réfugiés en Suisse, viendront se dénoncer en masse auprès de M Woerth, et même que nos tennismen si brillants voudront dorénavant se faire payer en chèque ! Fini, les paradis fiscaux !

Faut pas rêver ! Un gouvernement qui dès le début avait annoncé la couleur et s'est déclaré ouvertement archi-libéral, droite décompléxée, chiant clairement dans les bottes du syndicalisme et se faisant dicter les lois par les pigistes sous payés du caque 40, ne retirera jamais les billets de 500 de la circulation ... à moins qu'il ne prévoie un dispositif d'anonymat du genre port de cagoule ou de burqa autorisés devant les guichets !


mardi 1 juin 2010

Polar à Vaison : première.

Il y avait Marcus Malte le parrain de l'événement, Stéphanie Benson, Catherine Fradier, Tito Topin, Corteggiani, Olivier Thomas et tous les autres. A la ferme des Arts, le week-end dernier, le Polar était à l'honneur. Polar et BD. J'ai eu le grand privilège de faire la connaissance de Olivier Thomas, auteur de la BD "Sans pitié" qui vient de paraître sous forme d'intégrale. Charmant et discret garçon, toujours prenant son temps pour faire une belle dédicace.

J.C Ramseyer nous a fait de belles lectures , puis a entraîné dans le jardin de sa belle maison Art Déco, auteurs, organisateurs et quelques participants (dont votre serviteur) pour un dîner champêtre, à la bonne franquette. Nous avons eu droit à une petite cuvée spéciale "Polar à Vaison" spécialement mise en bouteille par un vigneron du coin.

Tout le monde fut content de cette première, d'autant qu'on a pu écouter du jazz, faire une bonne action avec le stand Emmaus qui vendait des livres, exposer un travail sur le polar fait par des collégiens et un atelier d'écriture pour les tout petits.

Rendez-vous est donné l'an prochain. J'ai hâte de connaître l'affiche.

Remerciements infinis à Christian et Hervé de la librairie les phrases courtes pour m'avoir donné l'opportunité de faire la connaissance et d'échanger avec tout ces auteurs qui bien qu'ils fassent dans le récit et le roman noir, ils n'en restent pas moins des joyeux personnages.

Photo Olivier Thomas, auteur du polar BD "sans pitié".
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