dimanche 30 août 2015

Quand père la raideur regarde ailleurs

Une soixantaine de gugusses ont décidé de couper la route à des milliers d'automobilistes, occasionnant un bordel monstre et des dégâts substantiels sur le bitume. Intervention de dizaines pompiers pour éteindre les feux, dégager des arbres abattus et des agents services techniques pour réparer la portion endommagée.  Je ne parle pas des contingents de gendarmes convoqués  pour admirer le spectacle.

A l'instar de ces professions qui au moindre incident de comptabilité, descendent sur les routes pour bloquer la circulation afin de s'attirer la sympathie de l'automobiliste-électeur, des gens du voyage (?) ont barré la route à des milliers d'usagers dans le nord pour obtenir la libération d'un détenu afin qu'il assiste aux funérailles de son père.

Autant dans les premières situations, médias et politiciens embarquent dans l'histoire multipliant les annonces et les décisions, autant dans ce cas, tout le monde semble regarder ailleurs. Mis à part X. Bertrand qui fait sa campagne des régionales dans le coin a réagi mollement, personne à droite n'est venu dénoncer une zone de non-droit, la pression faite sur la justice de la République, la prise en otage des Français au minimum etc...

Le ministre de l'intérieur ainsi que le premier ministre, toujours prompts aux grands discours, à la grandiloquence républicaine, sourcilleux sur l'état de droit et la justice, ont bel et bien disparu des écrans radar sur cet incident et je trouve cela vachement déplorable. 

Ils donnent par leur silence toutes les permissions à toutes les communautés pour toute réclamation.

Pendant que j'écris ce billet, j'écoute France-info qui rapporte l'interview du gugusse des transports vous savez, celui qui voudrait instaurer le contrôle au faciès, qui annonce des mesures de sécurité supplémentaires dans les trains. Il explique doctement que les rambo de la sécurité des transports pourront demander à n'importe quel bronzé d'ouvrir sa valise et si icelui refuse, il sera interdit de monter dans le train et amené au poste. 

J'avertis ce connard de Vidalies qu'en tant que basané, je refuserai qu'on fouille ma valise si toutes les valises du train ne passaient pas au peigne fin.

Vu ?

mercredi 19 août 2015

Crise porcine

En attendant l'arrivée du virus qui nous décimera tous à la rentrée avant les prochaines vacances au ski où nous serons bloqués dans dix centimètres de neige, arrêtons-nous un instant pour contempler du haut de notre petit tas de fumier national ce qui a animé notre été dans les médias. 

Je veux parler de la crise œdipienne profonde qui secoue la famille LePen (sans en tirer la moindre larme).

Aux dernières nouvelles, la grande tata ne sera pas au bureau exécutif qui se chargera de vider son papa du parti dont elle voudrait refaire les chiottes. Cette triste histoire d'enfant indigne d'ingratitude a remué jusqu'à Mamie Christine Boutin qui a témoigné de son saint écœurement devant une telle engeance. Y a plus de respect !

Le parti des "valeurs" en oublie celle qui a fondé la culture judéo-chrétieno-islamique qui a consacré le pater familias et l'a déposé au centre de la famille traditionnelle. Image même du créateur, le paternel en prend aujourd'hui un sacré coup dans ses généreuses couilles, dispensatrices de vie et de députées françaises blondasses.

Flairant ce délitement des mœurs, tel un petit vautour affamé au ventre gonflé, Sarkozy a volé en cercles tout l'été autour du charnier parricide. Il n'a cessé d'enchaîner les sous-entendus à l'adresse de l’électorat réputé sur-diplômé et archi-cultivé frontiste, parlant même de récupérer toutes les "Madeleines" de ce parti. Mais le photoshopé de Murtoli, ne disposant pas du volume cérébral suffisant, a tout bonnement oublié qu'il avait déjà subtilisé la plus belle des "Madeleines"à ses concurrentes de droite.

Pour en revenir à la crise du porc qui secoue violemment notre beau pays en ces temps moroses de rentrée scolaire, on notera ceux,  néo-FN, qui ne se privent pas de jeter de l'huile sur le feu en organisant une grande fête du cochon en pleine université d'été du parti. 

Hasard ou bien ?

mercredi 12 août 2015

L'affreux tropisme

Je peux comprendre qu'un Phillipot ou un Chenu, voire un Odoul, puisse en pincer pour Vladimir et son corps de rêve au point de se pignoler à s'en faire sauter le casque. 

Je peux comprendre qu'une fausse blonde tabagique et hommasse élevée dans un manoir puisse s'enticher d'un soviet repenti et converti à la pureté blanche, mâle et chrétienne (...) au point d'aller lui mendier des subsides pour son parti de cul-de-jatte de la pensée politique. 

Je peux croire qu'une partie de Les Républicains à leur tête le fier Mariani avec son accent de suceur d'oursins puisse s'amouracher d'un néo-conquérant façon Bonaparte à gourmette et à Merco rutilante, au point d'aller faire carpette en Crimée, territoire arraché par la force, et ce en dépit du mandat honorable donné par le "peuple français" au gugusse puisqu'il est député de la nation à ce qu'il me semble.

Mais s'il vous plaît la droite et ses papiers cul qui lui servent d'organe de presse, cessez de faire croire aux Français que vous vous préoccupez de l'état des finances de la France suite à l'annulation de la vente des Mistral au nouveau secrétaire général du néo-soviet suprême. 

Lorsqu'on tape au hasard "Sarkozy" dans n'importe quelle poubelle du Web, une multitude de scandales financiers et de soupçons de fraude de toutes sortes jaillissent comme des trombes de merde des conduits d'égouts de Calcutta, un soir de forte mousson.

Oui, le zozo du Kremlin (pas celui des bistros de Bicêtre....) n'aura pas ses joujoux et il peut toujours envoyer ses sbires écraser nos tomates et nos pommes aux frontières de l'Ukraine en attendant qu'on puisse prouver un jour qu'il ont aussi fait tomber un avion de ligne avec plein de gens dedans.

Je me demande comment la droite française expliquera le moment venu, son soutien "sans faille" au régime de Poutine.
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