vendredi 27 juillet 2018

Le nouvel insoumis est Larrivé

Même l'Obs, journal dit de gauche, lui tresse des lauriers. Pourtant le gugusse traîne un long filet bave droitière initiée comme bras droit de Brice Hortefeux sous le règne de feu Sarkozy et son ministère de l'identité et terminée par un soutien sans slip au brillant Wauquièze. 

Guillaume Le rigide a joué aux grands en se posant en procureur de la Macronie sous les applaudissements et les sourires satisfaits du gang  Mélenchon et de toute la gauche.

Larrivé veut entendre tout le monde, du jardinier jusqu'au livreur de pizza habitué de l’Élysée.  Il a décidé de passer tout l'été à bronzer sous les flashes des journalistes et des sunlights des chaines tout-info.

Sans nous Toto !

L'opposition a fait son coming-out à l'occasion de cette affaire. Les chefs de partis vont aller main dans la main déposer une motion de censure contre le gouvernement. Dernier soubresaut d'une affaire qui, une fois de plus n'aura été qu'une tentative supplémentaire pour jeter le trouble et retarder l'examen de lois. 

Échouer par les urnes puis par la rue n'aura pas suffi à refroidir les amères rancœurs et la rage de certains. Ils essayent à présent la souillure juste pour la souillure en espérant qu'il en subsistera quelques tâches. 

Il en restera probablement, mais ce qu'il aura été le plus retenu dans l'histoire est qu'il auront tout essayé pour "aller le chercher" et se seront trouvés pitoyables.

lundi 23 juillet 2018

Benalla land

Tout le monde y va de sa petite rengaine comme dans un film écrit le jour de l'élection de Macron.

Les vieux tocards de la politique se sont tous remis à exister depuis l'affaire du garde du corps débile qui a pété un boulon en direct en faisant un safari avec les CRS.

A gauche, inaudibles depuis un an, les uns empêtrés dans leur hallucination collective révolutionnaire, d'autres obligés de vendre les meubles pour payer les indemnités de licenciement du personnel. A droite, les uns encore groggy de la piteuse incompétence de leur cheftaine et dans les changement d'enseigne comme une entreprise en faillite, les autres continuent à payer la facture des costards de leur poulain au dessus de tout soupçon.

Voilà la réalité de la politique française : tout doit s'arrêter pour une affaire montée en neige par des chaînes d'info dans le néant médiatique du creux de l'été et par une indignation d'opérette d'une opposition dans les choux pour de longues années encore.

Watergate voilà le terme qui a fini par unir les deux leaders extrêmes aux chicots noircis Mélenchon et LePen. Nous leur souhaitons une excellente lune de miel et aussi une bonne ligature des trompes pour éviter de nous commettre davantage de rejetons rouge-bruns.

Mention spéciale à la riante Sonia Krimi, députée LREM de son état, qui prompte à sortir sa boîte à indignation, oublie encore une fois qu'on ne tire pas contre son camp : on démissionne. Elle ambitionne peut-être de prendre la tête d'un groupuscule de "frondeurs" comme l'avait fait naguère Hamon avec Hollande. Sonia a visiblement de grandes ambitions si pour autant on considère la situation actuelle du petit Benoît comme enviable, mais Macron n'est pas Hollande... loin de là.

mercredi 18 juillet 2018

Bolivarien à cirer

L'alliance bolivarienne tant admirée par les insoumis et que la France devait rejoindre en cas de victoire du révolutionnaire Mélenchon tourne à la mascarade généralisée. Après le Vénézuela où les populations mangent les cailloux malgré des revenus pétroliers fantastiques et fuient chez le voisin pour gagner quelques dollars en dépit de la promesse du paradis socialiste promis, le Nicaragua et son régime post marxiste tire à vue sur les manifestants.

Elle est belle la révolución ! 

Mais je voulais revenir sur cet article qui cite le triste leader bolivarien (n'a rien) Chavez à propos de l'équipe de France : "Coupe du monde 2018 : c'est l'Afrique qui a gagné"

Alors deux remarques : A gauche, on voit fleurir ce genre de discours aussi "l'immigration a gagné etc... il faudra rappeler à ces gugusses que les footeux qui ont ramené la coupe sont tous Français et que cette notion doit surpasser toute autre considération. Sinon, le discours devient comme qui dirait, une forme d'assignation à résidence injuste pour tout ceux que la République a accueilli en son sein. 

En cela, cette tirade du zozo bolivarien (pigé) ressemblerait davantage à une plaisanterie raciste qu'on pourrait entendre dans tout bar-pmu du Vaucluse qui se respecte, où entre deux tournées de "petit jaune" on lancerait : ho, t'as vu pinpaing... toutes les équipes africaines n'ont pas été éliminées du moundiale, heing, con de cague boulègue, té ! 

mercredi 11 juillet 2018

Manif en ligne

La gauche radicale a boycotté le discours du président aux deux assemblées. Ils ne se sont pas joints aux autres représentants du peuple car celui qui les a élus eux, ne mérite que Mélenchon comme leader suffisamment vertueux et brillant pour mener la France vers son destin heureux en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

La mauvaise foi qui caractérise les patrons de la France Insoumise (à quoi ?) se manifeste une fois de plus à l'occasion de la réunion annuelle promise par Macron afin d'exposer ses bilans d'étape. Ils martèlent dans les esprits et répètent leur mantra du monarque-président en justifiant qu'il vient faire son discours puis s'en va, sans écouter la parole des présidents de groupe alors qu'ils savent parfaitement que cette règle a été établie  en 2008. 

D'ailleurs, Macron lui-même a proposé de la modifier, mais il s'en trouvera toujours des pleureuses à droite et à gauche pour dire que c'est mal. 

C'est mal.

En attendant, Méluche innove en faisant des manifs en ligne. On atteint un summum dans la débilité politique, débilité dans le sens faiblesse car dès lors que les déferlements promis  n'ont pas eu lieu, il est plus facile d'exprimer son mécontentement par un truc foireux que personne n'est capable de quantifier ni d'apprécier. La gauche radicale pourra continuer à "militer" dans ce cloaque puant que sont les réseaux dit sociaux. 

Et pour donner des nouvelles fraîches des camarades de lutte, la Canard d'aujourd'hui rapporte en page 3 comment la CGT se sucre sur le dos des saisonniers. Pas étonnant qu'ils veulent que rien ne bouge.

Reste loin de la vraie vie Mélenchoniste, la réalité est plus forte que toi.

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