jeudi 3 octobre 2024

Barnier est de droite ?

La gauche française, dont on reconnaît certains députés sur l'illustration, feint d'ignorer que Barnier est de droite. Ainsi, à chaque fois qu'un nouveau frontiste populaire ouvre la bouche, il couine et exige que le premier ministre mette impérativement en place une politique de gauche.
 
Non, je répète : le premier ministre est de droite et il ne fera pas de politique de gauche. Ça n'existe pas la magie en politique.  

Nos lapins de gauche n'ont pas de mémoire. Il faut toujours leur rappeler qu'ils sont mis en échec au moindre mouvement, la moindre initiative. La dernière en date, le ridicule cirque autour de la destitution du président parce qu'il n'a pas nommé Castets, la nouvelle égérie et mère noël de LFI. Il ne leur reste que les cris de macaques à l'assemblée et les yeux pour pleurer la perte de leurs amis.
 
Avec ce gouvernement bancal et grotesque, la gauche pourra faire ce qu'elle sait faire de mieux : geindre, se scandaliser pour tout et prétendre qu'elle aurait fait mieux.


 

mercredi 28 août 2024

Alors on danse ?

 

Finalement X c'est bien car, en tombant par hasard sur ceci, je comprends que certains de mes collègues blogueurs continuent à s'en repaître et s'amusent à y puiser des perles pour leurs billets.

Bon, restons calmes, ce ne sera pas grâce à la dérisoire Tondelier et l'insipide Faure que je vais changer d'avis et me ré-inscrire à ce cloaque purulent où se complait la lie de l'humanité. 

Mais faut admettre que le réseau du milliardaire débile Musk, apporte parfois à notre insu, quelques belles situations que les médias sérieux que je survole d'un œil fatigué ne daignent même pas ramasser dans le caniveau.

Ainsi, Marine et Olivier ont entamé une danse endiablée sous les vivats de leurs groupies pendant leur université d'été je ne sais où, le tout ambiancé par un DJ grimé en Macron. 

Ah la gauche ! Faut dire qu'on y perd jamais une occasion pour se fendre la gueule et décompresser. C'est vrai quoi ? Ils ont gagné les européennes, provoqué une dissolution, gagné la majorité à l'assemblée, fait élire une première ministre, destitué Macron et propulsé Jean-Luc au poste suprême.

Au fait, Mélenchon, il danse, lui ?

lundi 26 août 2024

Ets. Faure assainissement

 

Le patron du PS a enfin trouvé son rôle dans le NFP : vidangeur des fosses septiques de LFI.

Hier et ce matin, invité sur la radio publique, Faure a manié avec force et convictions la serpillère pour tenter de nettoyer les scories abandonnées sans vergogne par Mélenchon et sa bande. Quel homme!
 
Il pompe tout et à belles aspirations ! 
 
La participation sans précautions de Rima Hassan aux manifs dans la rue arabe, le message en hommage à Haniyeh repris par Chikirou,  l'impossibilité de condamner la nature antisémite de l'attentat terroriste de la grande motte, le caractère résiduel de l'antisémitisme en France malgré les statistiques effarantes.  
 
Faure éponge aussi les fientes politiques : "le programme, tout le programme" dès la première seconde de l'annonce des résultats des législatives, la menace de destitution du président, et dernièrement la décision (unilatérale) de finalement laisser les copains se démerder seuls dans la gestion des affaires pour garder le cul propre et le beau rôle, dans l'optique d'une présidentielle anticipée. 

N'en jetez plus, la citerne socialiste est pleine !



samedi 20 juillet 2024

Les SEGPA à l'assemblée

Il n'existe nulle part dans le monde médiatique français un seul endroit où on dise du bien de LFI, ça en devient presque caricatural.

Plus personne ne les supporte. 

Le jeu malsain et peu républicain de Mélenchon commence à être dénoncé et pas seulement chez ses adversaires. Il est désormais complètement désinhibé et hors de contrôle L'agacement des alliés devient de plus en plus audible, parfois assourdissant devant son empressement devant les micros pour couper court à toute contestation : les bonnes vieilles méthodes soviétiques. L'hystérisation permanente qu'il impose par l'inconduite de sa petite meute qui lui mange dans la main est à son comble.
 
Faure continue, lui, à se faire piétiner en laissant traiter ses camarades de parti de "punaises de lit", laisse renvoyer comme une malpropre sa candidate pour Matignon sans lever le petit doigt et accepte sans coup férir le refus de la plus élémentaire pratique en démocratie : le vote. 

J'ai entendu dire que les purgés de LFI qui ont rejoint EELV par la suite, s'étaient étonnés devant témoins de découvrir qu'au sein de leur nouveau parti ils doivent voter pour décider de trucs internes ! Hallucinant !

La dernière stupidité, passée en direct mondovision devant les citoyens, et futurs électeurs avertis, c'est le refus ostentatoire de serrer la main à l'assesseur d'âge qui surveillait le vote pour le perchoir, car c'était un RN. Certains de ces résistants en peau de fesse, croyant tirer une légitimité nationale pour avoir été élus dans des cloaques gagnables dans un fauteuil, ont cru malin de nous jouer les Jean Moulin en carton alors qu'ils se juste ridiculisés en se conduisant comme des malpropres. 

Ils ont traîné leur écharpe tricolore dans la boue.

J'ai honte de ces gens.

mardi 16 juillet 2024

Merci qui ?

 

Qu'on le veuille ou non, Macron a redonné aux oppositions une belle opportunité de se ressaisir et de remonter un peu dans l'estime des Français.

Elles devraient être reconnaissantes si elles détenaient la moindre once de sens politique et d’honnêteté intellectuelle car elles sont ressorties triomphantes des législatives après des scores minables aux européennes. Un miracle ?

La dissolution a montré que le RN n'est pas invincible.

Battre le RN est un concept bien sympathique, mais pour ça il faut pouvoir l'affronter. Deux fois battue aux présidentielles par Macron, MLP et son parti se retrouvent fort dépourvus devant le mur des responsabilités. Ils présentent des candidats bidons, un programme établi au doigt mouillé, soumis au gré du vent et reculent devant la responsabilité en réclamant la majorité absolue ou rien. Courage fuyons !

Résultat : ils se prennent encore une branlée. Et de trois.

Au lieu de se remettre en ordre et éviter une défaite en 2027, on voit la gauche continuer à jouer à la cour de récré. Crier partout qu'ils sont vainqueurs tout en oubliant que des gens se sont désistés pour leur céder le passage. Une fois en place, ils n'en veulent plus du pouvoir. Ils n'en veulent plus car il correspond à une réalité bien éloignée de leur programme bidon "jours heureux". Eux aussi ils réclament la majorité absolue pour appliquer "tout le programme et rien que le programme". Facile de se débiner en invoquant la pureté !

Alors ils se balancent à la figure une mamie coco contre une je-ne-sais-qui de la société civile, nous sortent des trucs improbables du type Tondelier avec sa verve de bateleuse d'AG de fac de socio et son charisme d'huître. Une vacuité tellement effroyable que les magazines préfèrent écrire leurs articles et en faire des tonnes sur la veste verte, préférant celle-ci à ce qu'il y a dedans.

Gauche et RN ne veulent pas de leur victoire. Ils nous veulent dans le fracas permanent de la campagne électorale, toujours dans le coup d'après... nous laissant vivre dans une salle d'attente pour 2027.

Qu'ils s'en aillent tous.

mercredi 3 juillet 2024

L'éléphant dans la pièce

Le conclave d'ânes du PS, EELV et PCF s'époumonent à qui mieux mieux en affirmant partout que Mélenchon ne sera jamais premier ministre en cas de victoire de l'ectoplasme NFP.

C'est loin d'être gagné, car non seulement papy coco a couru devant les caméras dès la publication des résultats, avec sous le bras sa caution "vote des quartiers" à keffieh, pour bien pisser dans les coins et montrer qui est le chef. Pas plus tard que ce matin, sa compagne annonçait sans coup férir que ce sera lui ou un autre insoumis, puisque le deal avait été conclu ainsi. 

Quelqu'un ment dans cette histoire. 

Lorsqu'on votait Macron pour faire barrage à l'extrême droite, les gauchistes braillaient à tout va et moquaient les "castors". Aujourd'hui, cet animal assez laid, revient en grâce, porté au pinacle par les mêmes abrutis. 

Faisons barrage alors puisque à présent c'est autorisé, et permettons à Mélenchon de tirer enfin sa crampe sur la république.

vendredi 14 juin 2024

Tout est oublié !

 

Allez on oublie, c'est mieux pour réussir l'union.

Oublions à gauche les outrances permanentes, le refus de condamner les terrorisme, les "je ne suis pas Charlie", les propos antisémites, la chasse au Glucksmann dans les manifs, les huées dans les amphithéâtres, l'agitation permanente, les flics qui tuent, le vote qui n'est pas "le b-a ba", les tweets effacés dans l'urgence, les baffes à madame, l'hypnose de pervers pépère, le hold-up des "sociosses". Oublions l'offense du vide faite à Zelensky la semaine dernière à l'assemblée, le rêve européen des anciens, l'admiration des dictateurs, le refus de la marche contre l'antisémitisme, les manifs aux côtés de frères musulmans, la défense des Ouïghours, des femmes iraniennes, des combattantes kurdes. Oublions tout ça, marchons sur nos gueules et allons voter comme un seul cellezéceux.

Oublions à droite, les pères fondateurs les libérateurs, la parole donnée à la république, le principe du refus de toute alliance avec l'extrême-droite, les principes d'égalité fraternité, l'assignation sociale, le rêve européen. Oublions l'offense du vide à l'extrême droite de l'hémicycle pendant la visite de Zelensky, l'argent de Poutine, l'attente servile dans le hall de la tour Trump, l'accueil fraternel de S.Bannon. Oublions les outrances de papy facho, de la nièce et ses messes en latin, Zemmour. La vacuité intellectuelle, les coups de girouette permanents, l'antisémitisme et l'homophobie historiques résiduels. Oublions l'inconstance économique, les manifs un papa-une maman, Chirac en 2002. 

 Oublions tout ça et allons tous à la soupe. Faut aller choper de la circo, se carrer de la triangulaire dans l'oigne, prendre le bon populo par le sentiment, la passion, la trouille et la haine. Par le porte-monnaie. Oublions la culture, l'intelligence, la laïcité, la modestie, les principes républicains, le respect d'autrui. Oublions l'éducation et la bienveillance. Oublions le silence.

mardi 11 juin 2024

Au pied du mur

 

Notre constitution ayant été élaborée par un homme fort pour une tête d'exécutif forte et omnipotente, n'autorise guère les coalitions de pouvoir. Elle ne tolère par définition aucune présidence sans majorité absolue à l'assemblée au risque que ça tourne au bordel permanent. 

Mais l'homme tout fort qu'il est finit par s'user au pouvoir, surtout lorsqu'il est de nature impétueuse et narcissique. La preuve en est le grand n'importe quoi du dernier remaniement et les décisions contradictoires au niveau international.

Deux quinquennats c'est long, trop long.

Je vois tout de même quelques avantages à la dissolution.

1-Débrancher Attal et ce gouvernement de minables rescapés du sarkozysme, sans avoir l'air d'y toucher.

2-Mettre les branleurs politiques de la majorité enfin au travail.

3-Mettre les oppositions au pied du mur. Qu'ils arrêtent de se tripoter la tige, les uns avec leurs drapeaux palestiniens et leur gueules de naufragés de MJC et les autres dans leurs attitudes de vierges effarouchées sans culotte devant le RN.

4-Mettre le RN devant le mur des responsabilités auquel ils aspirent. Qu'ils voient un peu la tache colossale de ce qu'est la pratique du pouvoir. Le vrai. Celui qui requiert du personnel capé, crédible. Pas celui des promesses d'un ticket de loterie gagnant pour tous et des selfies sourire-fossette d'amour. L'exercice le vrai, celui qui exige les décisions, les hommes aguerris, compétents et capables de rendre des comptes et subir le feu du pouvoir,  la déception obligatoire de ceux qui ont cru aux promesses. 

Je souris de les voir s'agiter dans leur bocal, pris de court. Incapables.  Le RN à chercher un tuto sur internet et qui se demande comment ça marche La gauche a vouloir nous rejouer le naufrage nupésien, et la droite à ne pas savoir s'il faut aller pisser ou chier. 

Je crois qu'on va bien se marrer.

samedi 1 juin 2024

Du bout des lèvres

 

On a beau être considéré comme l'espoir de la social-démocratie, il ne faut pas pour autant prendre le melon et croire que le PS fera son revival politique à cette occasion en se débarrassant du sparadrap nupésien qui lui colle au fion.

Olivier Faure l'a clairement dit dans cette interview lunaire où il n'oublie pas au passage de fustiger une nouvelle fois le seul type qui a été capable de porter la gauche au pouvoir. Il a bien martelé qu'il continuerait à faire papatte à son ravisseur et maître de LFI et qu'importe les sondages qui donnent Raphaël Glucksmann en troisième position loin devant la liste des insoumis, nonobstant la présence de l'inquiétante Rima bidule.

D'ailleurs pour trouver cette illustration, la première suggestion google qui apparaît c'est  "Glucksmann juif". 

La preuve que les insoumis et leur alliés ont bien travaillé sur la question.

 

vendredi 10 mai 2024

Vous avez dit gênant ?

 

Mardi dernier, pendant que les pyrénéennes dansaient en frusques folklo pour faire de leur belle région un nouveau Disneyland pour des bataillons de touristes chinois, la diplomatie française se faisait carrément gang banger à sec avec du petit gravier par les deux plus grandes dictatures mondiales. 

D'abord à distance par le tsar de toutes les Russies, qui, la veille avait convoqué notre ambassadeur pour lui passer un savon, le reçoit à la cérémonie d'intronisation  à son élection digne des plus grandes démocraties africaines. Précisons qu'aucune puissance occidentale, ni aucun de nos alliés n'a voulu se joindre à cette guignolade soviet. 

Plus près de nous, le père Xi qui ne cèdera rien à Macron malgré toutes les marques d'affection de notre stratège ambigu. Ni sur les différends économiques, ni l'aide à l'armement à la Russie, ni sur les camps de travail Ouigours ni sur ses velléités sur Taïwan et encore moins sur les cyber-attaques et l'espionnage affolant qu'il mène sur la France. Le tout avant d'aller visiter la Serbie puis la Hongrie, aimables agents perturbateurs au sein de l'UE au profit de la Russie et ses alliés. 

Ainsi Xi veut signifier à la France qu'il la met sur même plan que ces deux pays, nous mettant ainsi en porte à faux avec nos alliés traditionnels. Voilà qui est très habile... et vachement gênant.

Heureusement que notre diplomatie veille et que l'incident gastronomique n'a pas eu lieu lors de la présentation des desserts. Il y allait de la réputation de nos chefs michelinés tout de même, bordel !

mardi 7 mai 2024

La diplomatie du cognac

 

Naguère Sarkozy avait laissé Kadafi installer sa guitoune en plein Paris, dans le jardin d'une résidence officielle et prestigieuse de notre bonne république afin que nos représentants de l'époque puissent venir embrasser l'anneau pour ensuite repartir avec des valises de billets. 

Aujourd'hui, notre bon pays est toujours un steak aussi saignant où chaque dictateur vient planter les crocs et une paire de bottes où il peut ensuite chier abondamment et sans crainte. 

Bon, j'admets être un peu en colère après avoir vu la scène qui a tourné dans les rédactions télé où on voit une petite chinoise de bon aloi se faire intimer l'ordre de la fermer et ne pas répondre à un reporter qui lui demandait simplement ses attentes par rapport à la visite du grand panda éternel, le tout dans les rues de notre belle capitale.  Il nous sera expliqué sans fard ni ambages que des brigades de "policiers en civil" chinois ont infiltré les spectateurs pour y faire régner la bonne discipline de tonton Xi au sein de notre démocratie et que c'était une pratique "courante" lors de ses visites. Autre pratique, l'établissement d'une haie de supporters fervents agitant frénétiquement des drapeaux en implorant longue vie et santé au dictateur. Faut du décorum comme au bled, tu comprends ! Décidément, rien ne nous sera épargné pour permettre à l'industrie du luxe et de la bibine de prospérer en Chine. 

Après Poutine à Versailles et Brégançon, on aurait hérité d'un Sarkozy bis ? 

jeudi 2 mai 2024

Regardons-les tomber

 

 La riante Rima, élégante dans son tailleur keffieh haute-couture est arrivée pour planter les derniers clous au cercueil de LFI. Sortie d'on ne sait où pour une dernière mission suicide, avec en guise de ceinture de dynamite, un joli sourire et un diplôme en droit, elle est brandie par les insoumis comme l'égérie ultime. La victime symbolique suprême. 

Comment ne pas s'attendrir devant ce dernier soubresaut grotesque pour tenter de sauver les meubles. 

Depuis toujours, la cause palestinienne a été le produit dérivé préféré à mettre sur les étagères des petites épiceries en péril.Il est donc naturel pour Mélenchon de mettre Rima au premier rang, aux côtés de Kéké et de Panot pour finir de colorer son fond d'écran tribunitien. (on notera l'absence criante des anciens, Autin, Ruffin, et autres Corbière et Coquerel).

Mélenchon et Khamenei, dans un même élan ont affirmé leur soutien et leur fierté de voir s'agiter les étudiants. Savourant l'idée que les futures élites occidentales auront gardé un petit fond de sympathie pour les idéologies tiers-mondistes anti-démocratiques lorsqu'un jour ils seront aux manettes. A l'instar de leurs grand-parents qui ont eu, à leur époque, des faiblesses pour les soviets. La boucle est bouclée.

La cause palestinienne n'est pas celle du hamas ni celle de l'iran. Elles sont antinomiques. Les dirigeants de cette mouvance se gobergent dans l'opulence qatarie pendant que leurs milices utilisent des civils pour bouclier et détournent l'aide alimentaire et au développement. Les gazaouis le savent et le disent. 

On entendra moins de soutien du hamas à Gaza qu'à la rue Saint Guillaume ou dans les campus de fils de riches amerloques.

jeudi 18 avril 2024

Tavarès, fais-moi rêver !

Chaque année, à peu près la même période, on a droit à la sempiternelle question sur la rémunération des grands patrons. Ça permet, en ces temps de volonté de diluer les clivages, à chacun d'être dans son rôle et de jouer sa partition avant le festival de Cannes et Roland-Garros.

La gauche va éructer et pas trouver ça normal au regard des miettes de piaf que le capitalisme abandonne au prolétariat méritant. La droite va trouver ça normal, même qu'il gagne deux fois moins que Mbappé, dont les usines à lui, ne produisent pas de belles Dacia pour emmener les mômes au camping. Les journalistes vont monter ça en épingle pour créer du contenu, faire du débat et se donner une petite conscience populo. 

Et demain tout le monde sera repu et content. L'histoire sera rangée dans son petit tiroir en attendant la prochaine réunion des actionnaires.

En réalité, le véritable problème vient du télescopage temporel entre l'annonce de Tavarès et celle de Lemaire avec les mauvais résultats économiques de la France. Une concordance des temps mal venue. L'un nous annonce qu'il va mettre ses couilles au frais cet été et l'autre qu'il va raboter le budget des chômeurs et des souffreteux de longue durée. On vit une époque formidable !

Gouverner c'est prévoir comme le disait Benito à Adolf l'autre soir, au dîner chez Joseph.

Alors quitte à faire de la politique à papy avec le plus jeune premier ministre jamais nommé à Matignon, il faudra faire un peu attention au calendrier pour éviter ces légères déconvenues. On pourrait s'éviter ces débats empoisonnés et continuer à rêver de gagner un an de Tavarès voire un mois de Mbappé en grattant un ticket de loterie.


mardi 12 mars 2024

Super Mario(vitch)

 

Le Bergoglio a conseillé aux Ukrainiens de hisser le drapeau blanc car "lorsqu'on est vaincus, il faut savoir négocier" a-t-il éructé entre deux bulles.

A l'instar du Hongrois, qui a été caresser le gland du débile Trump récemment, nous avons au cœur de l'Europe un autre soutien indéfectible aux camarades popofs. 

Le pape tiers-mondiste inscrit la diplomatie du Vatican dans la lignée des grands "pacificateurs" comme le fut Pie douze pendant la seconde guerre. La neutralité ne justifie pas qu'on sacrifie le droit international et une jeunesse européenne qui meurt dans des tranchées d'un autre temps, à un état totalitaire et impérialiste comme la Russie. 

 Son extraction latino-révolutiono-machin de gauche ferait tendre naturellement son non-alignement vers le soutien à Poutine, car je ne vois pas comment on pourrait qualifier cette sortie autrement. 

On a cru avoir atteint le fond après l'appel "au jeûne et la prière" pendant la constitutionnalisation de l'IVG en France. Mais non.

mercredi 6 mars 2024

Choisis ton camp camarade

Les insoumis bombent le torse à l'occasion de l'inscription de l'IVG dans la constitution française et demandent qu'on pose un genou contritionnel devant la Mathilde et se laisser flageller pour le rachat de notre âme de gauche sous prétesque qu'elle a fort œuvré là dedans. D'où la question que pose aussi mon ami Nicolas : doit-on cesser de taper sur LFI ?

Question tout à fait rhétorique tant que cette bande d'ahuris mal fagotés nuiront à la gauche. Donc non ! Il n'est pas question de porter quoique ce soit à leur crédit. Ils ne seront jamais blanchis de leur soutien infaillible à l'idéologie la plus rétrograde que connaît l'espèce humaine : l'islamisme. 

 On n'ira pas plus causer droit à l'IVG aux tarés en soutane qu'à leurs compagnons d'asile psychiatrique en djellaba.

 La classe politique a néanmoins raison de s'enorgueillir du vote de cette initiative mais il faut pas trop s'emballer non plus. La notion de clause de conscience derrière laquelle les médecins réticents peuvent encore s'abriter laisse open-bar. Ils composeront librement leur plateau repas au self-service de leur humeur du moment. Faut-il laisser la possibilité à certains d'enfreindre la loi pour cause de croyance ? Curieuse jurisprudence que de laisser ainsi un trou dans le mur. 

A propos de trou, je tiens à signaler que l'illustration ci-contre n'est nullement une attaque contre l'IVG, mais si ça peut donner des idées pour réduire l'activité dramatique des tricoteuses dans les sociétés néandertaliennes, c'est cadeau.

samedi 2 mars 2024

Les gros Robert

Nos académiciens devront se sortir les doigts vite fait car il y a du pain sur la planche en terme de mots nouveaux. 

Aujourd'hui j'ai entendu "autosolisme" truc qui désigne le phénomène consistant à rouler seul dans sa bagnole. Par conséquent, être en situation d'autosolisme vous mettra possiblement en situation de retrait de points si vous résidez dans une des métropoles gagnées par les partis politiques en situation de progressisme. 

En ces temps de comice agricole où les animaux à mater et photographier ne sont pas ce qu'on croit, j'ai entendu le terme "flexitarien" truc qui désigne les personnes qui sont en situation, on dira, normale puisqu'ils ne sont ni de sombres viandards ni des végétariens souffreteux. 

Nos vénérables immortels sont en situation d'avertissement.

Le concours est ouvert.

mardi 20 février 2024

L'effet bof

 

L'effet Waow qui devait suivre la nomination du jeune premier ministre  n'aura duré que l'instant d'une éjaculation aussi précoce que le sus-nommé.  

D'abord la formation d'un gouvernement qui tourne à la farce : un Darmannin qui force le passage en mettant le pied dans la porte, Dati qui revient en impératrice sarkozyste à la culture, et une ministre de l'éducation nationale qui défèque d'importance sur l'école publique, et j'en oublie.

Mais n'allons pas nous ridiculiser comme le disait Nicolas en se mettant dans le sillage de Daniel Cohn Bendit qui n'en rate pas une pour cracher sur son ancienne idole. Le cocufiage en politique dépend de la longueur introduite dans le fion de l'électeur. Tout n'a pas été mal fait, et on met au défi quiconque d'avoir eu à affronter le virus et les jaunes. Macron était encore une fois présent au second tour contre Lepen pour la battre. Ni Méluche, ni LR ou autre PS n'ont réussi. Faut-il le rappeler ?

Seulement, faire encore tout ce cirque et continuer à s'acharner sur le corps de LR et PS moribonds en débauchant, rembauchant et jouer les intrigues de palais est une perte de temps considérable car nous avons une élections à gagner en 2027 bordel.

Malgré toutes les bonnes intentions et l'espoir suscité, la fatalité des élections et des revendications corporatistes obligent  une politique à la papa, jeune ou pas. On continue à sortir le chéquier, on pète de trouille devant les risque de grève pendant les J.O puis on tape dans les fonds de tiroir (en épargnant tout de même les profiteurs de guerre). En attendant la fin de mandat, on inaugure les chrysanthèmes, on fait les discours grandiloquents devant des cercueils et on dit des conneries politiques à propos d'arc républicain ... 


mercredi 14 février 2024

Dédiabolisons la gauche

 

La gauche a perdu ses combats. Elle doit forcer la porte des enterrements pour se montrer, coincer le pied sur le seuil de la république pour s'y faire admettre. 

Déjà, les familles victimes des islamistes palestiniens ont refusé leur présence aux Invalides, et voici que la famille de Badinter s'oppose aussi à leur venue pour l'hommage national. 

A croire qu'ils auront besoin d'une solide masterclass en dédiabolisation donnée par leur pauvre pendant intellectuel d'extrême droite. 

Thomas Legrand pleurnichait ce matin à la radio, dénéguant le droit à la veuve de Badinter d'inviter qui elle désirait pour les funérailles de son mari, sous prétexte qu'il ne fallait pas qu'elle mette dos à dos RN et LFI. Je ne crois pas qu'il soit de taille à donner des leçons à Elisabeth Badinter.

Quoi de plus normal pour la gauche de détester cette femme qui demeure constante dans la défense des droits de la femme, même contre le wokisme, le nouveau visage hype et acceptable de l'islamisme. 

LFI en jouant les charognards venus se repaître du cadavre de la gauche, indique qu'on ne peut pas interdire l'accès à la cérémonie "à une partie des Français". Un tel argument pourrait s'entendre de l'autre côté, car ils sont aussi une partie des Français. Les rouges défendent les bruns contre la vraie gauche des principes, la boucle est bouclée.

Le chemin de la reconstruction sera long et la purge douloureuse. LFI achèvera sa formation avec succès lorsqu'ils devront accepter, assumer leurs actes, leur histoire en respectant tout simplement les volontés d'une vieille femme.

lundi 8 janvier 2024

Putain neuf ans !


Depuis le massacre de Charlie Hebdo. 

Neufs ans durant lesquels les indicateurs n'ont cessé de s'affoler sur les nouvelles prédispositions mentales de nos communautés dites racisées contre la république, la laïcité et l'éducation. 

Les sondages inquiétants se suivent et se ressemblent, les signaux s'allument, c'est visible dans la rue, les bancs des universités, les revendications d'ordre religieux affluent. Derniers remparts avant la police, les professeurs n'osent plus faire leurs cours sans craindre au mieux le courroux de cancres de onze ans, au pire une décapitation. 

Les derniers échos sur l'affaire des complicités du meurtre de Samuel Paty donnent des minuscules peines avec sursis. Déjà à l'époque, l'incompréhension. Un abruti de fonctionnaire de ce gouvernement n'a rien trouvé de mieux que de laisser rapatrier la dépouille de l'assassin afin qu'on puisse l'enterrer en martyr et lui ériger un mausolée dans son village tchéchène. 

Depuis lors les éveillés continuent à piétiner les morts de Charlie, Paty et les autres en leur jetant à la figure les torts de la colonisation. Les morts dans les attentat quotidiens à Kaboul, Islamabad, les petites filles enceintes d'Iran et les familles sauvagement massacrées dans les campagnes algériennes dans les années 90 apprécieront. 

A propos de massacre sauvage de familles, l'impensable encore. L'absence du président Macron dans la manifestation contre l'antisémitisme était déjà une faute impardonnable. Ce qui la rend encore plus risible est qu'elle fut dictée, par un clown proche des islamistes, car à ce jour, aucun conseiller du palais n'a été viré pour nous rassurer et lever nos doutes sur cette concomitance abjecte. 

Le 7 octobre devrait être une date à ajouter à la longue liste des démissions et des lâchetés de ceux qui tiennent le haut du pavé dans ce pays et sur la gauche politique et intellectuelle. L'antisémitisme "d'ambiance" point dans leurs paroles, leurs actes et leurs non-dits et leurs hésitations. Le refus de condamner un pogrom, l'incapacité à agir pour les otages français, l'impossibilité d'honorer la mémoire des victimes françaises. 

Mais les masques sont tombés à cette triste occasion, la gauche ne peut plus exercer le terrorisme intellectuel qui condamnait à la tétanie et à la paresse lâche d'être, pour toute parole non certifiée conforme, désigné avec une cible "facho" collée dans le dos. Une certaine société se réveille, active les sondages ciblés et désigne nommément les choses malgré les aboiements vains et de plus en plus lointains des éveillés. 

En Algérie dans les années 80, lorsqu'on commençait juste à réfléchir à légiférer contre la tentative d'immixtion du droit divin dans le droit civil, ce fut le début de la fin. Il avait fallu mener une guerre sanglante quelques années plus tard pour essayer les déloger. 

Devinez qui a gagné?

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