C'est toujours compliqué de mettre sur le même plan deux drames, ça peut laisser penser les esprits chagrins et les bas du plafond qu'on est tentés de comparer les situations et les mettre en concurrence.
Le procès des complices du terroriste islamiste qui a décapité le professeur vient de s'achever avec les condamnations qu'on connaît. Ce procès a été largement occulté par l'affaire sordide de Mazan et j'aimerais pouvoir comprendre les raisons de cet escamotage médiatique.
Aucune foule des grands procès n'y attendait les prévenus pour les conspuer violemment, aucune manifestation bruyante, peu d'interventions plateau de militants laïques, d'associatifs de gauche et peu de mots et de témoignages de la famille du prof. Ainsi vont les tendances dans notre triste société.
Lorsqu'on entend les mots des avocats, surtout celui de l'imam ignoble qui avait mis une cible sur Samuel Paty avec ses fatwas sur internet, encourageant le terroriste islamiste tchétchène à passer à l'acte, on commence doucement à y voir un peu plus clair. Le type en robe noire a tout de suite dégainé le procès politique estimant que son client est jugé pour sa position en tant que militant et qu'il est attaqué sur son droit à la libre expression dans notre pays démocratique.
Je n'ai pas la place ici pour établir le pedigree désolant de ce gugusse, mais je rappelle juste, entre autres, qu'après avoir fondé un collectif à la gloire du Hamas, il a manifesté aux côtés du riant Dieudonné et du honteux Châtillon que le nouveau RN bien propre essaye de cacher.
Il y a quelques jours, les clowns de LFI, soucieux pour la liberté d'expression, proposaient d'abroger le délit d'apologie du terrorisme et d'incitation à la haine sous prétexte qu'avec cette loi, on embastillait des militants politiques, associatifs et syndicaux. Interrogé ce matin à la radio, le petit caporal Coquerel, habituellement très disert, balbutia piteusement lorsque la question sur son propre sentiment suite aux condamnations du procès Paty lui fut posée. Il ne fut pas long à déplorer le procès politique, achevant rapidement sur un très gêné "... mais je ne suis pas au courant du détail de l'affaire". Il semble que la secte n'ait pas encore pensé à distribuer les éléments de langage.
Rien n'empêchait que deux procès aussi importants dans notre société puissent être traités de manière égale au point de vue médiatique mais ce ne fut pas le cas, malheureusement. Certains ont choisi l'un plus que l'autre. Mais sont-ils absolument sûrs que leur choix correspond bien à celui de la majorité des gens ?
Le problème est qu'on est peu à voir un viol (même aussi grave que celui-là) comme un fait divers émanant de tarés (et j'espère que les féministes ne lisent pas les commentaires de ton blog, sinon, je suis grillé - Smiley). Je crois que, à leur décharge, les médias ne font que rapporter des histoires qui attirent les lecteurs.
RépondreSupprimerEt les militants gauchistes sont des ânes ! Ils vont défendre la cause féminine sans se rendre compte du mal que font les islamistes assassinant pour les besoins de leur cause aux femmes...
Le viol est un délit grave, faire violer sa femme c'est encore pire. Tu as sans doute raison, le côté glauque de l'affaire fait le beurre médiatique. Je trouve néanmoins que la mobilisation de la gauche, notamment sur l'affaire Paty , reste bien chétive. Surtout que LFI voudrait instaurer un délit de blasphème et considère presque la complicité d'assassinat comme un acte militant qu'il faut considérer sous son aspect "politique". Captainhaka.
RépondreSupprimerJe n’ai pas dit que ce n’était pas grave mais que ça reste un fait divers, évidemment terrible.
SupprimerOn est d'accord. Capt
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