Je vous avais prévenus, quand je suis lancé pour partager mon avis comme le proclame l'enseigne d'une certain Nicolas du Kremlin-Bicêtre, je ne recule devant aucun sacrifice.
Pourtant l'été est ma saison favorite pour maugréer et prendre plaisir à voir les touristes ahaner et suer sous un petit 45° au soleil à faire exploser les mouches au vol. Il n'y a que ces géants bataves, juchés fièrement sur leur biclou électrique qui vaut un an de (mes) revenus, qui semblent insensibles au Mahomet cognant dur les cafetières. Ils traversent stoïquement les troupeaux de Belges rosis et en surpoids, droits et souriants comme des chiens d'attaque montrant les dents.
Mais passons, parlons plutôt de mon petit-déj ce matin.
Avalé comme chaque matin en écoutant Inter, car je capte rien d'autre de valable dans mon bled, la future ministre de la culture Léa Machin invitait l'ex des affaires étranges : Dominique de Villepin.
L'homme toujours alerte, embraye sa verve au bout de trois secondes, nous sort sa crécelle à indignations et la fait tourner pendant toute la durée du supplice. Le pire moment c'est quand ce type évoque "Le peuple". J'en manque d'avaler ma tartine de travers.
Je savais que ce descendant de l'aristocratie Bourguignonne puis établie en Lorraine (wikipédia) a enfourché un nouveau canasson populo au point d'être invité à la fête de l'huma. Il devient le nouveau Don Quichiotte de la gauche en évoquant Gaza, l'Iran et le droit international. Son argumentaire politique à base de fautfautfaut ne contient pas une seule bonne idée. Il se contente de rabâcher son unique fait d'armes, son discours à l'ONU, qu'il n'aurait même pas écrit lui même, selon les mauvaises langues. Normal que l'homme qui a terrassé tout seul la bête immonde US avec toute sa puissance puisse être porté aux nues par un électorat de vieux cocos nostalgiques.
Mais je suis injuste en disant que c'est son seul exploit historique. Il y avait aussi cette ridicule sortie de baignade très cinématographique à la Baule en 2005 pour faire sauter de rage le petit Sarkozy sur ses jambes torses.
Galouzeau a une revanche à prendre en 2027, et il compte sur la gauche pour ça. La campagne électorale va piquer le cul, c'est garanti.
Vous êtes injuste avec le palmarès de Galouzeau ; si ma mémoire est bonne, on lui doit également d'avoir soufflé l'idée de la dissolution à Chirac en 1997, ce qui reste le seul fait d'armes dont il devrait se vanter s'il veut séduire un électorat de gauche.
RépondreSupprimer(après, j'en conviens, son image de stratège en prend un coup...)
Gadebois
Vous avez raison, j'ai oublié cet épisode glorieux du grand flamboyant. La gauche doit ses rares victoires à des facteurs parfois inattendus. Capthka
RépondreSupprimerAh mais il est bien coiffé. C'est déjà ça. Par contre, c'est un maigrichon.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il présente beau le Galouzeau ! Un vrai profil de médaille. Capthaka
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