
Le rêve de grand soir semble se transformer progressivement en cauchemar dans les pays qui ont expérimenté la prise de pouvoir par la société civile, constituantes et autres Syriza et Podemos.
D'abord avec la destitution annoncée de Dilma Roussef pour corruption et trafic de bilan, protégée de Lula, grand chaman international de l'alter-politique. Avant eux,
Chavez qui n'a pas laissé que des bons souvenirs, mais abandonné des valises de biftons autour de lui.
Morales qui tripatouille la constitucion pour rempiler un nouveau mandat et j'en passe.
Plus près de nous, les Grecs qui n'en finissent pas de révolutionner en rond et qui n'arrivent plus à se décider si Tsipras est de gauche ou de droite. En Espagne, pas de gouvernement depuis la percée de Podemos. Le temps de donner la parole à plusieurs milliers d'intervenants civils qui voteront une motion qui servira de base de départ à un cycle de débats dans la société civile qui ouvrira droit à un référendum qui décidera de l'âge du capitaine.
En attendant, et comme si la leçon n'a pas été comprise, la Vrauche en France maintient la pression sur le gouvernement et le Président en utilisant les aspirations d'une certaine jeunesse idéaliste. Les dinosaures de la CGT et leur pendant préhistorique du PCF
(qui va s'épancher chez les fachos) associés à des ex-soixantehuitards devenus rentiers, excitent la société et critiquent tout azimut, rendant nulle et non-avenue toute action politique.
Créer les conditions du désordre pour préparer le terrain à un retour triomphal de la droite. C'est ce que semble préférer la vrauche. Merci à eux.