lundi 22 juillet 2013

Billet estival

Je passe ma petite semaine annuelle habituelle dans cette région au climat béni (oui-oui) d'Antibes.

Cette année particulièrement, je remarque la présence d'une faune à majorité russophone qui vous toise du haut de son 4X4 Porsche en vous regardant en cyrillique comme une merde et se demandant ce que fait ce gros abruti avec son chapeau de paille déformé sur un vieux vélo rouillé sur le bitume de leur côte d'azur si cher payée ? Ah l'âme Russe ! 

(vous avez deviné que le gros abruti sur son vieux clou c'est moi) .

Hé oui, les belles Irinas sont de sortie aux bras de leurs souteneurs baraqués, anciens militaires vu la coupe de cheveux, le gabarit de mammouth laineux et le regard intelligent et romantique d'un bloc de granit.

Mais je ne romps pas votre quiétude estivale suante pour vous narrer les vacances des camarades popoffs nouveaux riches, vous avez autre chose à foutre. 

En ces moments glauques où même un député centriste se met à lepéniser sur les Roms comme un vulgaire Estrosi gominé d'importance, hier sur le marché nocturne de breloques à touristes de la ville,  trois abrutis de la police nationale, habillés en Rambo d'opérette, faisait gonfler leurs gros biceps devant ces même Irinas de 18 ans au cul déjà bien défoncé et s'occupaient à chasser les deux seuls et uniques représentants d'humains à peau noire dans un rayon de 200 kilomètres.

En effet, les flics tentaient de virer deux marchands ambulants de lunettes/chapeaux du marché ... vous voyez, le genre de types qui sillonnent les plages sous 45° de cagnard pour vendre quelques babioles. Seulement voilà, ces connards ne se contentaient pas de les chasser ( ce qui pourrait être normal vu que les gus n'avaient certainement pas les patentes et autres autorisations pour commercer ). Ils sont intervenus pile au moment où le gars vendait un chapeau à une espèce de grosse vache ukrainienne : les flics s'interposent entre la cliente et le vendeur, la cliente tenant dans ses mains le chapeau ... et le billet de 10 euros qu'elle allait tendre au type.  Et là le flic lui dit : it's ok et lui fait signe de partir avec le chapeau et le billet pendant que ses collègues éloignaient l'africain.

Plus la salope souriait de sa bonne affaire en s'en allant, plus j'avais envie de lui mettre une paire de baffes.

Le petit flic pourtant méritant, n'a même pas eu de remerciement ni même une lueur d'espoir pour un rencart en amoureux avec la  blondasse aux gros nichons.  Quelle ingratitude !

3 commentaires:

  1. Tiens, on a pensé au plouc d'Estrosi au même moment.
    Les vacances sont bonnes malgré tout?

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  2. Le connard de flic sera donc toujours du côté des puissants et de la norme (qu'il appelera l'ordre et la sécurité).
    (La légende ne dit pas si le sans-papiers fut amené en centre de rétention où dégager à coup de pompes dans le cul dans un pays en guerre, comme le Burundi, histoire de s'en débarrasser définitivement ?)

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    1. ce qui m'a chagriné, ce n'est pas tant le fait que le flic fasse son travail (contrôler un gus qui vend des babioles sans autorisation) j'imagine que le pote black sait exactement ce qu'il fait et les risques qu'il encourt. D'ailleurs il est revenu 5mn plus tard ni vu ni connu :) , ce qui m'a fait chier c'est de voir la connasse rigoler de sa bonne affaire sur le dos d'un pauvre et ne pas chercher à insister pour au moins rendre le chapeau. J'imagine que son papa à elle a dû en vendre des kalachnikoffs de l'armée à tous les trafiquants du monde pour lui payer sa semaine sur la côte ... les salauds !

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