samedi 2 juillet 2016

Le grand affolage

La droite ne déçoit jamais. Il est bien là le malheur de ses rares sympathisants qui pensent. 

A l'exemple de Renaud Camus, ancien militant socialiste et de la cause gay, il est commode d'affirmer que c'est toujours l'intello de gauche déçu qui va à la droite crasse et rarement le contraire.

Ainsi j'apprends effaré que le mentor intellectuel de l'extrême-droite qui sait lire et écrire (un groupuscule encore) allait jusqu'à donner les meilleurs morceaux de lui-même pour défendre la cause homosexuelle.

De plus, il apparaît (Goux aurait dit appert pour exciter ses groupies à moumoute) moi je suis resté de gauche (toujours arrimé comme une moule fonctionnaire à mon bureau en formica), je disais donc que le Camus proviendrait même du courant Chevènementiste qui nous a gratifié ensuite du riant et vivifiant Phillipot. Courant qui, comme son fondateur, reste alternatif : un moment de lucidité une vie de conneries. 

Je ne vais pas m’appesantir sur la théorie du gugusse, qui est, comme vous le devinez, une façon de montrer à maman qu'il peut faire de la bicyclette sans les petites roues arrière.

2 commentaires:

  1. Billet très drôle. Juste ce qu'il faut de cruel, mais sans méchanceté gratuite.

    Mais ne me dites pas que ça vous surprend.

    Le réactionnariat a mille visages, ce qui fait son charme.

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  2. Heureusement, puisque fatalement on y tombera tous un jour ou l'autre.

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