Moi, vous me connaissez. En tant que pébron de la Drôme, j'en perds pas une miette les rares fois où je vais dans la grande ville.
L'autre fois, je me baladais à Lyon. J'ai remarqué à plusieurs reprises, des vitrines derrière lesquelles des gens semblaient affairés, les yeux rivés sur l'écran de leur ordinateur portable. On m'a appris que c'étaient des espaces de co-working.
Un charabia moderne pour signifier que les gens se sentent plus libres et heureux de bosser quand ils sont admirés.
Quelques rues plus loin, je tombai sur une boulangerie dont la première vitrine, classique, exposait pains et viennoiseries. La seconde par contre, on voyait une équipe d'ouvriers, tabliers et visages enfarinés, s'escrimant devant tables de préparation, pétrins et fours verticaux, le tout au su des passants.
La valeur travail doit maintenant s'exhiber dans la rue chez mon beauf.
Pour ceux qui suivent un peu, ce post complètera la série : je meuble mon loft en mode indusse, je m'habille en bleu de chauffe quand je sors en ville et dorénavant, je bosse en vitrine pour bien montrer mon profond attachement au prolétariat.
La photo me rappelle certaines rues d’Amsterdam.
RépondreSupprimerBon à part ça la grande ville de la Drôme serait Lyon désormais. On me dit jamais rien à moi.
Hélène
Jamais dit que la capitale des Gaules était la grande ville de la Drôme... on est bien plus au sud. Capthaka
SupprimerÉvidemment, j’ai lu trop vite ... mes excuses. Je connais bien la Drôme, Valence et Romans sur Isère où j’avais mes magasins préférés.
SupprimerHélène
Le problème du "travail en vitrine", c'est que c'est vachement dur de faire semblant de travailler en permanence. C'est plus facile de glander quand on est dans un vrai bureau...
RépondreSupprimerC'est aussi le piège de ce genre de machin, dans un espace co-working on ne peut pas glander devant la machine à café, sinon on appellerait ça espace de co-branling. capthaka
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