La cuvette est pleine n'en jetez plus ! Le candidat sortant finit en beauté sa semaine en faisant meeting dans une région bien connue pour abriter une majorité de prolétaires et comme pour joindre l'utile et l'agréable, il en profite pour passer son week-end tranquille dans sa masure pour gens modestes du Cap nègre juste à côté.
La schizophrénie c'est nous !
Conspuer "la gauche caviar, si loin du peuple" devant un parterre de rentiers de la côte d'azur embagouzés et botoxés d'importance, fallait l'oser celle-là. Venus exposer leur dernière chirurgie et avec leur chéquiers sous les bras, ils sont descendus de leurs luxueuses villa pour admirer et applaudir l'homme qui leur a permis de s'enrichir sans rien faire, l'homme qui va enfin les libérer de toute contrainte légale vis-à-vis de leurs domestiques et salariés.
Pendant ce temps, la gauche "caviar" visite les banlieues et propose des solutions précises et chiffrées aux citoyens. Rencontre tous les acteurs qui font ce pays et qui s'impliquent pour construire un projet d'avenir. La gauche qui parle aux citoyens soucieux de l'avenir de leurs enfants et de la France. Celle qui donne l'espoir à une société plombée par une droite arriérée et conservatrice, xénophobe et homophobe et uniquement inquiète du sort des plus riches.
Un permis pour rêver à une France meilleure, plus solidaire et plus fraternelle.
Il a raison Sarkozy : moi aussi je la sens bien monter la vague.
« un parterre de rentiers de la côte d'azur embagouzés et botoxés d'importance »
RépondreSupprimerC'est peut-être que Sarkoy a une vision un tout petit moins caricaturale que la vôtre de la région en question ?
"Un permis pour rêver à une France meilleure, plus solidaire et plus fraternelle"
RépondreSupprimerC'est peut-être que Sarkoy a une vision un tout petit plus caricaturale que la vôtre de la France en question ?
Didier, la région en question, je la connais bien pour y avoir vécu quelques années ... je crois que la concentration de "caricatures " y est bien plus forte que tout ce que tu imagines.
RépondreSupprimerNicolas, oui j'ose espérer...
De toute façon peu importe : le vote d'une caricature méditerranéenne vaut exactement celui d'un bobo parisien, d'un Breton à cravate à chier ou d'une racaille du 9-3. Donc…
RépondreSupprimerJ'espère de tout coeur que cela ne sera pas une vague, mais un tsunami!!!
RépondreSupprimerMais où est donc passé Captainhacka? Depuis Pâques, plus aucune nouvelle...
RépondreSupprimerSerait-il toujours à Rome (les cloches, elles sont revenus il y a bien longtemps) ou se serait-il fait épingler par le CSA pour trop parler des candidats de gauche, sans avoir un (gentil) mot pour ceux de droite ?
Le mystère est grand....
Désolé pour la faute à ton pseudo... Après tout, je ne suis qu'un chat....
RépondreSupprimerChat, petite pause pour fuir les flonflons de la fête foraine :)
RépondreSupprimerSamedi 14 avril 2012 :
RépondreSupprimerSur son blog, Paul Jorion écrit :
L’ÉCLATEMENT DE LA ZONE EURO : L’INSTANTANÉ.
Ce que vous voyez sur ce graphique produit par l’agence de presse Bloomberg, c’est l’éclatement de la zone euro. Sous la ligne horizontale, on voit les sommes qui quittent de mois en mois différents pays tandis qu’au-dessus de la ligne horizontale, on retrouve les mêmes sommes ventilées par pays où ces sommes aboutissent.
Les gagnants : 1. Allemagne, 2. Pays-Bas, 3. Luxembourg.
Les perdants (les plus tristes en premier) : 1. Italie, 2. Espagne, 3. Irlande, 4. Grèce, 5. Portugal, 6. Belgique.
Le graphique a été produit par la rédaction de Bloomberg à partir des données fournies par les banques centrales des différents pays de la zone euro. Un pays dont l’argent sort, en signale les montants. De même pour un pays qui le reçoit, la réglementation intérieure de la zone euro obligeant le pays receveur de prêter le même montant au pays donneur.
Si des sommes quittent un pays, c’est bien sûr que leurs habitants (riches) craignent de se retrouver du jour au lendemain en possession de lires, pesetas, punts ou Irish pounds, drachmes, escudos, francs belges, dévalués.
Pour donner un ordre de grandeur, en mars, par exemple, 65 milliards d’euros ont quitté l’Espagne.
N.B. : La Suisse n’étant pas dans la zone euro, les mouvements de capitaux vers la Suisse n’apparaissent pas sur le graphique.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=35925
Un peu de vague à l'âme ?
RépondreSupprimerSolveig, rien de tout ça, la faune de fête foraine n'est pas ma tasse de thé...j'ai fui :)
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