"Hollande hué sur les Champs Élysées durant les cérémonies du 11 novembre par une poignée de manifestants issus de groupuscules d'extrême droite".
Le lendemain dans presque tous les journaux, même ceux estampillés à gauche :
"Hollande doit changer de politique."
"Hollande encore une chute de popularité."
Il y a un truc qui ne tourne pas rond dans la cervelle de nos éditorialistes, nos journalistes et autres faiseurs d'opinion, vous ne pensez pas ?
Comment peuvent-ils, sans craindre l'indignité et le déshonneur de leur profession, faire de tels rapprochements ? Sont-ils devenus à ce point des zombies intellectuels pour oser jeter l'opprobre et enfoncer un président et son gouvernement face un groupe d'excités des réseaux sociaux, racistes et opposés au mariage pour tous qui ne respectent ni la république, ni ses symboles et encore moins ses morts ?
Cette profession est malade. Malade d'être privée de ses meilleurs professionnels partis dans un exil numérique confidentiel. Malade de connivences et d'arrangements, d’intérêts financiers et des menaces des annonceurs. Malade aussi de son manque d'indépendance qu'elle confond souvent avec la critique outrancière, sans limite ni discernement.
Une presse qui prend lentement le chemin de la presse de comptoir et celle qui injurie une garde des sceaux à la peau noire et dont les présidents de droite font de ses anciens directeurs de rédaction, des conseillers politiques spéciaux.
Pour moi, aujourd'hui, la presse est en deuil.
Mort cérébrale.
il fallait que quelqu'un le dise
RépondreSupprimercest fait et bien fait
oui
SupprimerOui, ça commence à bien faire :)
SupprimerOui, ils sont tarés !
RépondreSupprimerFaudra frapper fort.
SupprimerJe dirais coma, mais pas dépassé, je ne veux pas le croire c'est trop triste.
RépondreSupprimerAux dernières nouvelles, Tf1 se met à la propagande au lieu de rester sur le temps de cerveau disponible.
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