samedi 12 septembre 2015

Back in the USSR mais en Mercedes-Benz

Une nouvelle ligue des anciens pays de l'est semble se former à l'occasion de la crise des réfugiés Syriens. L'Europe se retrouve donc partagée en deux blocs comme à la belle époque du mur.

Le bloc de l'ouest, mené par l'Allemagne qui entend aider les Syriens et leurs enfants à reprendre souffle et à vivre une parenthèse sans bombardements intenses de leurs quartiers et sans les sévices infligés par Assad et ses petits copains de circonstance, les Daech.

De l'autre côté, les anciens pays frères qui voient en ces marées humaines une invasion barbare.

Les pays du bloc communiste renouent avec leurs vieilles manies et se soumettent avec complaisance et beaucoup de parfaitement au grand frère Russe. Poutine, ne cesse de montrer ses muscles et ses chars à la moindre occasion, histoire de foutre les miquettes aux chiens de capitalistes. Il étend son territoire vers l'ouest en invoquant la race, la langue et que sais-je encore.

Aujourd'hui, il continue à tirer un bras d'honneur à l'ouest en envoyant des troupes et du matériel de guerre à Assad pour que ce dernier puisse expédier encore plus de réfugiés à Merkel, la boucle est ainsi bouclée.

Orban qui représente ce que l'est produit de pire, montre ses sbires jeter de la nourriture à des êtres humains comme s'ils étaient pire que des chiens, pendant qu'il réquisitionne ses taulards pour édifier un mur de barbelés sur ses frontières. 

L'Europe n'est bonne qu'à distribuer l'argent des économies de l'ouest et remplir les garages de berlines allemandes aux mafias constituées par les anciens kamarades. Pour le reste : droits de l'homme, liberté d'opinion et démocratie,  hop circulez y a rien à voir !

Ce clivage pitoyable se retrouve en France avec les mots malheureux de la droite avec à sa tête un type qui semble traîner un lourd héritage hongrois, une extrême-droite qui encense Poutine au point d'en faire son sponsor financier, une extrême gauche qui se dit toujours communiste dont le leader demeure aveuglé par la haine de l'Allemagne au point de lui dénier son engagement auprès de malheureux réfugiés.

Ah le bon vieux temps.

Pendant ce temps, on parle peu des sondages qui montrent l'inversion de "l'opinion" en faveur des Syriens.




8 commentaires:

  1. magnifique billet même : faire des habitants de l'Europe orientale des communistes il fallait oser !
    Accessoirement la défense des frontières extérieures est une obligation du traité de Schengen, mais les traités ...

    köszönöm Kamarad

    Paul

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  2. Lire de travers, ça aussi il fallait l'oser.

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  3. "Les pays du bloc communiste renouent avec leurs vieilles manies et se soumettent avec complaisance ....au grand frère Russe."

    J'ai du mal comprendre la manie de se soumettre avec complaisance, excusez moi ;

    Imre Nagy a du mal comprendre le sens de l'amitié russe aussi

    Paul

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  4. Toujours des idées de barbelé et de murs... pathologie irréversible plus compatible avec un régime russe qui flingue les journalistes et emprisonne les opposants et vice et versa, qu'avec une Europe démocratique. Je te fais un dessin ?

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  5. Les Hongrois sont peut-être des salopards nazis, des Russes qui tuent ou ce que vous voudrez mais ils n'ont pas plus accepté le communisme qu'ils n'ont construit de mur communiste : c'est un fait historique.
    Et le traité de Schengen oblige la Hongrie à protéger la frontière extérieure de cet espace, c'était même une condition de son entrée dans l'espace Schengen...

    Pour le dessin oui avec plaisir

    Paul

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  6. Pas accepté ... au départ.A force, ça avait fini par devenir commode.

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