Les derniers survivants des luttes syndicales d'antan, finissent par s'écrouler petit à petit sur le champ de bataille du ridicule. Ils sont des martyrs inutiles dont personne ne se souviendra.
Un petit groupe d'enseignants extrêmes, tragiquement baptisé les "stylos rouges" a refusé de rendre les notes du bac à des élèves qui ne leur avaient rien demandé provoquant une polémique (encore une) dont l'issue sera tragique pour le syndicalisme enseignant.
Ces nouveaux profs, nourris au nouveau militantisme 3.0 gorgé de ressentiment, utilisent des nouvelles méthodes commando pour essayer de bloquer des réformes. Leur but est de créer dans certaines familles déjà en souffrance, un sentiment de déclassement supplémentaire en leur expliquant que leurs enfants ont été victimes d'inégalité.
Le ministre voulant couper l'herbe sous le pied du groupuscule récalcitrant, avait proposé de garder la meilleure note entre celle provisoire donnée par la moyenne générale annuelle et la note du bac lorsque celle-ci sera rendue par les grévistes. Tout comme certains jeunes et talentueux avocats désintéressés, uniquement nourris d'idéaux humanistes et assoiffés de caméras et de micros qu'on a vu tendre leur carte de visite à feu les manifestants jaunes dans la rue, en cas de besoin d'assistance juridique contre la police dictatoriale; il est question aujourd'hui d'engager des procédures judiciaires contre l'état pour inégalité par ceux qui ont eu toutes leurs notes du bac à temps (correcteurs non grévistes) et obtenu une moyenne inférieure à celle qui aurait pu être dégagée par le contrôle continu sur l'année.
La manœuvre confine au génie !
Sauf qu'elle ne sert in fine qu'à provoquer et créer du ressentiment chez une génération déjà bien fragile dans les quartiers sensibles. Mais qu'importe pour les idéologues du pire, il faut préparer les bataillons de la haine pour les lendemains qui chantent.
c’est compliqué parce que, au fond, la réforme n’est pas bonne. Mais ces cons de l’opposition ne le disent même pas.
RépondreSupprimerLa réforme n'est pas bonne... ? Étant près... heu... très près de ce métier on peut en parler quand tu veux. C'est un changement de fond qui est envisagé et ce n'est pas trop tôt. s'il faut attendre que les mentalités changent par un claquement de doigts, tu te trompes. Ces gens ne voudront jamais bouger les lignes et remettre en question leur façon archaïque de travailler; j'en sais quelque chose...
RépondreSupprimerJe ne suis pas du métier. Mais cette réforme a des trucs idiots comme l’arrêt du latin et de l’allemand qui donnent des axes d’attaque. Cela étant je m’en fous.
Supprimerl'allemand et le latin ne vont pas disparaître... ils seront juste moins connotés "voie royale" et on s'en fout un peu. Mieux vaut se préoccuper du niveau dramatique en maths chez les filles et en anglais chez tout le monde.... hein.
RépondreSupprimerLes connes.
RépondreSupprimerElles nous prennent le foot, manquerait plus que les maths, tiens !
SupprimerC'est pas bientôt fini , les machos ??? ... :-)
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