Les interviews avec Marine Le Pen ont toujours ce côté un peu embarrassant pour celui qui les regarde.
J'ai rapidement glissé sur un entretien donné à un journaliste (?) sur une chaine info, et cinq minutes ont suffi à susciter ce sentiment de pitié teinté de honte et d'incompréhension.
Non, je ne comprends toujours pas que cette dame arrive à drainer suffisamment d'électorat derrière elle pour monopoliser les seconds tours de présidentielles en France.
Si on en croit les sondages, elle risquerait de se retrouver à occuper le fauteuil d'un candidat de gauche voire de droite, face au président sortant aux prochaines présidentielles et ce malgré la vilaine rouste que lui a infligé ce dernier lors des débats entre deux tours. Ça c'est pour la honte et la pitié.
L'embarras de revoir cette dame revenir sur les plateaux, bardée de dossiers et de notes écrites en gros caractères dans lesquelles elle s'empêtre de plus en plus. Une longue hésitation, un glissement imperceptible dans le néant cérébral et une élocution qui patine comme dans une fin de KDB et ça vous donne un truc comme ça :
« Quand vous voyez que je suis arrivée en tête, y compris aux européennes, aux outre-mer, vous vous rendez compte que ces accusations de xénophobie et de racisme n'ont aucun sens. »
Oui, tout ceci n'a aucun sens !
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