Putain dix ans !
Une décennie après le choc, j'en reviens toujours pas !
Et depuis, comme une horloge funeste, ils marquent les heures pour nous réveiller. A coup de poignard et de voitures bélier, puis on se rendort perclus de honte et de culpabilité, jusqu'à la prochaine tuerie.
Dix ans et on ne trouve toujours pas comment stopper le termitage de nos jolis principes et le broutage frénétique de notre laïcité. Ils nous ont laissé un ultime carré d'herbe pisseuse défendu par des vibrions de droite aux convictions fraîches et fragiles. On est obligé de s'y accrocher vaille que vaille puisque la gauche a abandonné. Elle refuse aujourd'hui de retenir le bras vigoureux des égorgeurs de profs.
Dix ans de trahisons.
Pour rappel, on pouvait lire ça et ça alors que le sang de la rédaction de Charlie n'avait pas encore séché.
Non seulement, elle ne le retient pas mais elle appuie dessus...
RépondreSupprimerOui et c'est triste. capthka
SupprimerOn sait fort bien comment stopper tout cela. Le tout est de le vouloir.
RépondreSupprimerOui, c'est vrai. La meilleure volonté ne remplacera jamais une bonne paire de burnes. capthaka
SupprimerJe ne sais pas si vous pensez tous les deux aux mêmes solutions...
SupprimerOh, en ce qui me concerne, rien de bien extraordinaire : un minimum de fermeté suffirait. Et même une simple application de la loi.
SupprimerUne paire d'ovaire ferait tout aussi bien l'affaire, je veux pas qu'on s'imagine des trucs. Pour un minimum de fermeté, il faut dorénavant montrer beaucoup de courage. On est peu de chose. capthaka
SupprimerJoli billet.
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