Moi, vous me connaissez. En tant que pébron de la Drôme, j'en perds pas une miette les rares fois où je vais dans la grande ville.
L'autre fois, je me baladais à Lyon. J'ai remarqué à plusieurs reprises, des vitrines derrière lesquelles des gens semblaient affairés, les yeux rivés sur l'écran de leur ordinateur portable. On m'a appris que c'étaient des espaces de co-working.
Un charabia moderne pour signifier que les gens se sentent plus libres et heureux de bosser quand ils sont admirés.
Quelques rues plus loin, je tombai sur une boulangerie dont la première vitrine, classique, exposait pains et viennoiseries. La seconde par contre, on voyait une équipe d'ouvriers, tabliers et visages enfarinés, s'escrimant devant tables de préparation, pétrins et fours verticaux, le tout au su des passants.
La valeur travail doit maintenant s'exhiber dans la rue chez mon beauf.
Pour ceux qui suivent un peu, ce post complètera la série : je meuble mon loft en mode indusse, je m'habille en bleu de chauffe quand je sors en ville et dorénavant, je bosse en vitrine pour bien montrer mon profond attachement au prolétariat.