On est bien peu de chose.
En écoutant le point presse du procureur Molins sur l'enquête à propos du gugusse qui avait foncé sur la bagnole de gendarmes sur les Champs-Élysées muni d'armes et de bonbonnes de gaz, je bute sur un mot utilisé par le magistrat : survivalisme.
Heing ?
Je reprends à peu près de mémoire la déclaration : " L'homme qui avait constitué un stock d'armes et qui s'entraînait au tir sportif se disait "survivaliste" pour justifier sa pratique..." et là je vous le donne en mille, je sors mes doigts engourdis de leur étui et me dirige avec la conviction d'un insoumis allant se jeter dans les bras de son leader bien-aimé vers wikipédia pour voir de quoi ce dont il y a.
Je cite : Le survivalisme est un terme qui désigne les activités ou le mode de vie de certains groupes ou individus qui veulent se préparer à une catastrophe
locale ou plus globale dans le futur, une interruption de la continuité
sociétale ou civilisationnelle au niveau local, régional, national ou
mondial... Le survivaliste se prépare en fonction de la situation anticipée: Guerres, et conflits humains (guerre nucléaire, guerre biologique, guerre chimique, guérilla, attaque terroriste, guerre civile) ;
Ce qui attire l'attention ce sont les termes "attaque terroriste".
Paradoxe.
Alors moi, ni une ni deux, je reprends en main les neurones qui traînent au fond de mon bocal et me mets à me poser des questions intelligentes comme à l'accoutumée :
1- Comment un islamiste notoire et fiché S avait-il pu obtenir une autorisation de port d'arme ?
2- Comment pouvait-il faire croire au prétexte survivaliste, tout en sachant que ces énergumènes ont pour but le martyr et ne cherchent qu'à se faire sauter le caisson ... surtout en cette période de happy hour ramadanesque.
3- Comment un obscur couillon comme moi peut-il en arriver à ces conclusions plutôt accessibles aux plus simples d'esprit alors que les mous du bulbe de la préfecture qui lui ont délivré les autorisations de port d'arme et les agents de sureté qui devaient le surveiller ne les ont pas faites.
Allez... trop chaud moi, je vais me boire une bière.