Le temps économique est court, certains événements ont l'air d'avoir eu lieu le siècle dernier alors qu'il se sont passés juste durant l'année écoulée.
Ainsi, le redressement de nos banques françaises après la crise de 2008 a donné lieu à un florilège d'articles de presse, spécialisée ou pas, qui vantaient à qui mieux mieux les substantiels bénéfices enregistrés par celles-ci. Bénéfices extravagants, dont le plus gras fut élégamment prélevé sur la bête, dans la jungle des frais de fonctionnement des comptes des particuliers et des entreprises ( qui d'ailleurs auraient été réglementée et j'en suis soulagé car j'ai reçu une liste claire et précise de ce que me coutait le moindre mouvement sur mon maigre compte bancaire ) .
Les grandes banques se sont donc gavées au point de rembourser les prêts de l'état avec juste assez d'intérêts pour payer un nouvel avion à Sarkozy, elles ont gratifié leurs actionnaires de gros reversements et au passage, se sont libérées du joug du plafonnement (crypto-communiste) de leurs émoluments imposé par la crise. On nous parlait aussi du renforcement de leurs fonds propres pour faire face aux prochains défis des dettes nationales.
Tout allait bien par conséquent dans le meilleur des mondes où le maître régulateur Sarkozy pouvait d'un haussement d'épaule faire trembler les paradis fiscaux et terroriser les spéculateurs. Par la suite, nous avons eu droit aux fameux "stress test" qui, à en croire la propagande de l'époque, devait éprouver la solidité de nos principaux établissement bancaires face à de nouvelles crises. Ils en sont sortis la tête haute sous les applaudissements et le regard réprobateur mais tendre du président du G20.
Hélas, tous les journaux ont ouvert sur la chute des cours des principales banques du pays et on parle même de leur nationalisation car il demeure un risque qu'elle ne puissent faire face. D'ailleurs, il est même question de dégrader leur note par les agences.
D'autres tests de résistance sont à l'ordre du jour sur la sécurité des centrales nucléaires européennes dont les français, à leur tête le ministre Besson, sont les fers de lance. Encore une fois , certains experts craignent que les critères de ces tests ne soient pas si contraignants comme par exemple la non prise en compte d'un crash d'avion sur une centrale nucléaire (scénario rendu plausible par les dernières commémorations du 11 Septembre) . Mais n'ayons aucune crainte, "l'incident industriel" d'hier dans le Gard n'a rien à voir avec une quelconque faiblesse dans nos équipements.
Comme on nous l'avait affirmé auparavant pour les banques : Les tests de résistance ont fonctionné à merveille ! Ceux des centrales nucléaires le seront tout autant.
A ce propos, personne n'a encore pensé à tester la résistance des citoyens à subir et à avaler ce genre de formules définitives et contestables ?
Oui voila, c'est une bonne idée! testons nous, d'ailleurs je propose un QCM
RépondreSupprimerNico a sauvé la France?
a> beaucoup
b> passionnément
c> énormément
Le nucléaire n'est dangereux qu'ailleurs?
a> oui c'est vrai
b> oui c'est tout a fait vrai
c> oui on n’arrête pas de le répéter
Les malettes de Chirac étaient pleineS ?
a> oui de vide
b> oui de papier cul (dysenterie)
c> oui du gouter du président
Voila les résultats seront analysés par nos meilleurs sondeurs, les sondeurs anales!
Mes réponses :
RépondreSupprimer1- a, b et c
2- c, b, et a
3- b, c et a
100% des sondés sont d'accord, le reste ne se prononce pas :)