samedi 2 novembre 2013

Après les bonnets rouges, les nez rouges.

La vraie gauche ne trouve même plus sa bite pour pisser. 

Non content de jouer aux débiles utiles de la droite et son extrême, aujourd'hui deux leaders incontestés de groupuscules de gauche ont atteint le degré force dix du grotesque. Avis de grand frais sur la Bretagne et défense de se marrer !

Jean Luc Mélenchon qui se prend pour De Gaulle et lance son appel aux "petits" agriculteurs et autres esclaves de ne pas manifester aux côtés des curés, des patrons, des manifs pour tous et de la secte du Mandarôm et de rejoindre la Vrrrrraie manifestation à Carhaix. 

L'autre gugusse, c'est Poutou qui en profite pour donner de la voix, mais à Quimper, aux côtés de ceux que Jean Luc dénonce comme des profiteurs de la colère du PEUPLE ! 

Il faut rester cohérent les gars ! 

Pourquoi refuser de manifester avec tous les déçus de Hollande confondus alors que depuis des mois, on hurle avec eux dans les médias. C'est vrai que dans la vraie vie, dans la rue, c'est plus voyant un Mélenchon aux côtés du MEDEF ... ça vous décrédibilise tout de suite votre bonhomme.

Alors tous ensemble, tous ensemble ouais ! Vrrrrraie gauche et patronat, fachos et écologistes main dans la main pour demander la démission de Hollande.

Car c'est Hollande qui a voté l'écotaxe, qui a vendu le marché à une mystérieuse boîte italienne D'ailleurs c'est le même Hollande qui a fermé les yeux sur les extensions sauvages et parfois  illicites des surfaces des porcheries et toujours lui qui est à l'origine de la stratégie commerciale calamiteuse des volaillers qui licencient des ouvriers.

On touche l'abjection, là.

20 commentaires:

  1. Oui ils sont au dessous de tout.

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  2. Ok pour dire que le ras le bol des gens est principalement manipulé par les "gros bonnets" hautement subventionnés pour saloper le territoire depuis de longues années, mais moi ça ne me dérange pas que Poutou, ouvrier lui-même, soit là, pour se mouiller et pour ne pas laisser la rue à d'autres. Après tout il y a des ouvriers, aussi, là, et sans doute autant voir bien plus qu'à Carhaix.
    Par contre il y a d'autre chose, qui se dessine, en Bretagne, déjà depuis bien longtemps, mais qui là, en pleine crise, trouve énormément d'écho. Tout le monde n'est pas contre Hollande, mais plutôt contre "Paris", l'idée de l'autonomie n'a rarement été aussi forte, et sous-entend que les instances "régionales" (par exemple dans un cadre fédérale) auraient sans doute beaucoup plus de pouvoir d'action et d'agir, au niveau de la région, que toucher les miettes d'une politique nationale qui là, en ce moment, (et sans doute à cause de la droite qui a tout saccagé) en ait plus à pompé qu'à reversé.
    Enfin, comme dirait l'autre, je dis ça, je dis rien.

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    1. Les patrons de l'agro entretiennent savamment la confusion entre Paris et Hollande, pour ça je leur fais confiance. L'anti-parisianisme devient un prétexte pour justifier toutes les dérives...comme à Marseille et la Ghali qui chauffait son auditoire contre "Paris".

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  3. Sinon, Mélenchon, oui, aura sans doute confondu Carhaix avec Landerneau (politique).
    #PasLoin

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    1. Mélencchon n'a pas encore compris qu'il est seul désormais. Car même le pseuo-prolétaire qu'il défendait, sort maintenant avec son patron dans les manifs. Les Sephora et Brico-truc sont même sortis défendre leurs patrons.

      Le prolo n'est plus ce qu'il était jadis ...

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  4. Lamentable! Plus opportuniste que jamais.

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    1. Opportunistes et désespérés. Le gugusse de EELV qui encourageait les lycéens à ressortir dans la rue, en est le parfait exemple. Qu'ils la ferment où bien qu'ils s'en aillent.

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  5. Amusant cet appel à la cohérence s'adressant à des gens qui ne font pas partie de la même organisation, condamnant l'un pour prendre un parti et l'autre pour se ranger dans un autre parti.

    Vous êtes prêts à mettre un nez rouge à Mélenchon et Poutou, pourtant, le vrai numéro de clowns, celui qui est présenté devant les Français, c'est plutôt Hollande et les Socialistes qui le font.

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    1. Il n'empêche que la vraie gauche a bien défilé main dans la main avec la droite sur ce coup-là. Idiots utiles, je maintiens.

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    2. Quelle vraie gauche ? Vous dites vous-même que le NPA était d'un côté, avec la droite, tandis que Mélenchon, ce clown ridicule, appelait grotesquement avec des accents gaulliens à ne pas manifester avec la droite. Il faut donc en conclure que seul le NPA est la "vraie gauche", ou que votre hostilité envers Mélenchon vous jette dans la confusion.

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    3. 69 Km entre Quimper et Carhaix !! La différence est ténue et la distance courte l'ami.

      Le FdG a juste voulu sauver la face à la dernière minute lorsqu'il a compris trop tard que le patronat est bien derrière tout ça. Dommage.

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    4. Nom d'un chien ! Vous êtes sérieux, là ? Vous mesurez la distance entre deux positions politiques à l'éloignement géographique des manifestations ? Wow ! Et ces 69 km, vous jugez cette distance courte à pied, à cheval ou à vélo ? Voilà maintenant que NPA et FdG, organisations différentes et souvent opposées, ne sont plus incohérents en choisissant l'un d'être aux côtés de la droite, l'autre de ne pas l'être, non, ils sont maintenant proches l'un de l'autre vu qu'ils manifestent à 69 km de distance ! Ah les petits malins, ils nous ont enfumés !

      D'où vient cette idée que le FdG a voulu sauver la face au dernier moment ? Avait-il même à sauver la face ? Le FdG n'a jamais appelé à manifester avec les bonnets rouges, a refusé de s'associer à un mouvement soutenu par le Medef, la FNSEA, a choisi d'être avec les syndicats CGT et autres, le NPA ne fait pas partie du FdG, donc le FdG n'avait pas à sauver la face.

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  6. J'entends très bien ce que tu dis Captain. Oui, il faut être vigilants. Marylise LEBRANCHU n'est pas hystérique et hystrionne que je ne vois Méluche. Elle connait, par contre, parfaitement nos institutions, les mécanismes de contre-pouvoirs, les rouages qui permettent, en droit public français, qu'une collectivité soit autonome et ne puisse néanmoins faire secession, comme le Kosovo, province de Serbie, a pu le faire.Attention aux destructions institutionnelles auxquelles pourraient se livrer une extrême droite, si elle obtenait plus de pouvoirs : d'ailleurs, si, au temps du "Larzac", les mouvements "autonomistes" des régions étaient sympathiques, leur récupération par l'extrême droite a rendu ces mots d'ordres moins attractifs. Il demeure, tu as parfaitement raison, que le FN progresse, en province, en surfant sur ces sentiments "régionalistes" forts qui peuvent être pervertis comme en 1930 l'ont été les sentiments "patriotiques" puis "nationalistes" au fur et à mesure que la radicalisation a produit ses effets.
    Amitiés

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    1. Merci pour le côté "sympathique" des régions, et des gens qui voudraient pouvoir avoir un peu plus de marge de manoeuvre au niveau de la région, et pas le suivisme absolu de ce qui se passe à Paris. c'est justement ce discours là, que les gens, dans ces mêmes régions, ne peuvent plus supporter. Et des partis qui se fédèrent plus que jamais, comme l'UDB (Union Démocratique Bretonne/ Plutôt centristes, voir gauchistes) ou désormais, Breizh Europa (centristes, versus Modem, d'ailleurs quelques anciens du Modem) n'ont rien à voir avec l'Extrême-Droite, par contre ils ont une conscience bien plus ancrée dans le fait d'un réel pouvoir des régions (un peu comme les lander, en Allemagne/ ou fédéralistes) et pas de spécifiquement chanter la marseillaise dès qu'il y a un match de foot.
      Je pense qu'il faudrait une autre conception et des sièges du pouvoir dns lesquelles les régions auraint un réel pouvoir d'agir.
      Et pas de se dire;, Oula, attention, revoilà les fascistes, c'est normal, c'est les régions et leurs autonomistes. Et si tu prends l'exemple des années 30,sache que par exemple, pour l'Espagne, la catalogne était carrément gauchiste, là où le pouvoir National était franquiste.
      Et l'extrême droite, en Bretagne, est bien moins active qu'ailleurs, ceci dit on peut toujours agiter des drapeaux...

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    2. ...en souhaitant qu'ils signifient tous la même chose, c'est à dire à être aux ordres des marchés, par l'e scrupuleux intermédiaire des ultra-libéraux de l'UE.

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    3. Merci Milady. Souvent ceux qui réclament l'autonomie, veulent dresser un paravent entre le droit et les propriétaires. Les subventions oui, les taxes, non !

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    4. Si l'idée du schmilblick est de "relocaliser" (qu'on entends de partout) , l'idéal est justement de n'avoir ni l'un, ni l'autre.

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    5. Tout est dans la stratégie industrielle des agros : elle peut se résumer en un seul mot :profits. Aller jusqu'à importer du poulet brésilien pour le faire passer par la filière locale ... c'est un comble!

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    6. Tiens, un des gars qui a retweeté ça (infos de son parti) faisait (avec bibi) et fait toujours, lui, parti du collectif de soutien aux demandeurs d'asile, à Rennes.
      Seulement, comme le disait Seb Musset, FN/FNSEA ?
      http://udbjeunes.com/2013/11/03/ce-samedi-2-novembre-la-bretagne-etait-debout-a-quimper/

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