L’ancien collaborateur de l’ex-président est revenu sur ses
propos dans lesquels il recommandait de voter pour le candidat le moins
sectaire entre FN et PS.
Il est comme ça Fillon, il se dédit gentiment espérant la
mansuétude de son électorat, qui d’ailleurs s’est éparpillé, ventilé : un
peu chez Borloo-Bayrou, un peu chez les souverainistes, un peu chez Copé (pas
beaucoup… 1% souvenez-vous hahaha) un peu au FN le moins sectaire.
Il revient le regard implorant, avouant mille fois sa faute
d’avoir emboîté le pas à une droitisation, un durcissement de langage à droite.
Bafouillant qu’on ne l’avait pas compris ! Mais pourquoi ne pas l’avoir
expliqué aussitôt après pour dissiper le malentendu ?
Moi je dis, mieux vaut tard que jamais !
Seulement voilà, le très pratiquant Fifi se moque un peu du
monde. Il vient dénoncer la droitisation du discours de l’UMP à la lumière de
ce qu’il a dit récemment alors que le fait est connu depuis l’accession de
son mentor au pouvoir en 2007.
Qui donc à part Sarkozy avait prôné une politique
décomplexée ? Discours de Grenoble, le Karcher et les débats foireux sur
l’identité nationale etc… ?
Une façon de se dédouaner à peu de frais, de faire un bilan
détourné du quinquennat précédent en le compissant abondamment, se différencier
de Copé ( monsieur 1%) et faire la nique à son ennemi capillaire
ancestral : Jean-Louis Borloo.Enfoncer tous ses petits camarades aussi sournoisement n'est pas très chrétien.
La bulle FN et son soi-disant électorat en progression à
droite serait-elle entrain d’exploser en vol ?
Le changement de discours à l’UMP et la tendance à la baisse du FN
observée ça-et-là à l’occasion de bidouillages, parachutages, stratégies marketing
foireuses, et exclusions nombreuses sonnerait-il le glas de la droitisation
décomplexée au sein de la droite traditionnelle ?
A suivre...
C'est le bordel !
RépondreSupprimerPourvu que ça dure!
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