La pensée de gauche je veux dire. Celle qui tire l'article premier de ses luttes acharnées et inconsistantes, col de chemise béant et coupe à la main, de son anticommunisme viscéral et qui arrive chevauchant des causes ô combien photogéniques mais tellement marginales.
Cette gauche qui voudrait nous édicter une nouvelle règle du jeu est devenue un des piliers du sakozysme insolent après avoir été la béquille d'un chiraquisme triomphant. Les positions s'affermissent et la pensée perdure. Seule la tendre moitié du patron a manqué à ce grand rassemblement qui a exclu du domaine de la gauchitude tout ce qui touche au populeux, trop sale, trop ignare trop geignard.
La gauche café de Flore veut recentrer les débats et amener des interlocuteurs improbables dans ce grand parloir, laboratoires d'idées nous dit-on, où les seules causes qui avancent sont les échanges de bons services et des bons procédés. Mon carnet d'adresse, notre villa en Corse, nos amis du Lubéron.
Nous voilà avertis, nous les marginaux de gauche. Restés attardés sur ces vieilles idées de justice sociale de répartition de richesses. Les sens hérissés par cette violence faite aux citoyens les plus faibles ne sachant quoi faire de nos suffrages, rendus impuissants et incapables de voir le reflet de nos aspirations dans les yeux de ces gens qui disent parler en notre nom.
Bien dit... Attardés mais plus pour longtemps...
RépondreSupprimerTu crois qu'en 2012, quelque chose de mieux pourrait nous arriver ?
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