La tristement célèbre agence du médicament peine à se refaire un crédibilité et tentant à la fois de jeter l'opprobre sur les médecins et les visiteurs médicaux et en sortant sa longue liste de médicaments qui auraient dû être mis hors circuit depuis des décennies.
La politique présidentielle semble être du même tonneau que la stratégie de cette agence.
Le laboratoire du MEDEF et de l'UMP nous ont vanté un médicament miracle en 2007 et l'ont introduit sur le marché à l'aide d'un marketing-plan infaillible : travailler plus pour gagner plus. Une fois les autorisations accordées, le produit est lancé en grande fanfare dans une campagne de promotion époustouflante.
Bien entendu, certains experts indépendants avaient recensés les failles du produit et ont dénoncé avec vigueur une mise sur le marché sans recul préalable sur le effets secondaires à court et long terme. Depuis le début, ils savaient que les résultats escomptés allaient être nuls et que les effets secondaires dus à une longue absorption pouvaient donner lieu à des complications graves. Mais ces experts ne trouvèrent jamais les chemins des grands médias contrairement aux conseillers dûment autorisés.
Voilà donc, après trois années de mise sur le marché, les laboratoires tentent de faire porter le chapeau aux communicants qui ont vendu l'image du produit, ainsi qu'aux électeurs qui l'ont acheté. Parfois ils attaquent même leurs prédécesseurs aux mêmes postes dans l'opposition pour tenter de partager avec eux la responsabilité du fiasco. Les victimes se comptent par milliers : pauvres, nouveaux pauvres, mal-logés, précaires, fonctionnaires en sursis, enseignants à la peine, système de santé foutraque, justice qui claudique et même des CRS qui font la gueule.
Pour le moment, les protagonistes de ce dossier continueront à enfumer les victimes et détourner leur attention et épuiseront tous les recours pour échapper à la justice. Mais les citoyens auront la possibilité de se réunir et monter une class-action, une plainte collective contre ces laboratoires qui ont osé mettre en danger la santé de notre république : les prochaines présidentielles de 2012 .
Souhaitons que le produit soit retiré définitivement de la vente et que la leçon ait été correctement apprise.
Retirer le produit c'est ce qui compte d'abord.
RépondreSupprimerIl faut aussi poursuivre mes les leçons sont rarement retenues, à moins d'une peine sévère, ce qui est rarissime!
Accent Grave
Faut que le vaccin soit prêt pour 2012, prions mes amis.
RépondreSupprimerAccent, à force de fabriquer du pauvre, ce sera la rue qui leur donnera matière à retenir les leçons.
RépondreSupprimerTunis est plus près qu'on veuille bien le croire.
Pow, le vaccin ou l'antibiotique :)