Le jeune ministre des finances (catastrophiques) de son maître a une drôle de conception de la démocratie dans son pays. Il réécrit l'histoire récente de la France en affirmant à deux reprises que la gauche a pris le pouvoir à la suite d'un coup d'état, d'un putsch. Par effraction. A force d'agir comme en république bananière, la droite finit par perdre pied et bascule dans l'irréalité.
La douleur ne justifie pas l'aveuglement.
Conscient, en homme brillant qu'il semble être, que le plan de rigueur dit historique de Fillon ne se réduit en somme qu'à un cinglant désaveu de la politique menée par la droite et un démontage systématique de toutes les réformes jadis incontournables, lumineuses et surtout tellement irrémédiables de son patron, François pique une nouvelle fois sa crise.
C'est dur de se rendre compte qu'on s'est trompé deux fois de mentor : mettre ses pas dans ceux d'un Chirac tellement incapable de faire face aux siens qu'il décide de dissoudre l'assemblée ensuite suivre un Sarkozy sans idées, obnubilé par sa personne et sa propre réussite.
Faudra qu'il prenne un peu de repos, le surmenage guette.
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