On pourra dire ce qu'on voudra de notre président mais il ne faut pas lui nier le fait qu'il porte toujours une attention particulière aux vieilles femmes de son entourage. Et elles le lui rendent bien. Il n y a qu'à voir dans ses meetings la proportion incroyable de cheveux gris-bleu et de jolies tignasses mises en plis à gros frais par Serge, le gentil garçon-coiffeur du village.
Aimer les vieilles femmes, autrement que pour des tendances gérontophiles perverses j'entends, est une preuve de bonne éducation. Les fils de bonne famille ont toujours cette petite attention qui consiste à vouloir prêter leur bras pour aider une mamie à traverser, tenir une porte ou bien porter le caddie de courses dans les escaliers. Sarkozy est un fils de bonne famille soucieux du bien-être de ses aînés. Tout jeune, on l'imagine déjà à l'affût, prêt à rendre service en échange d'une caresse sur la tête ou d'un caramel mou.
D'ailleurs, les historiens qui s'appliquent à écrire ses chroniques rapportent qu'à peine sorti de l'adolescence, il aurait entrepris un long périple en Grèce pour régler la vente d'une ancienne propriété familiale dont il cacha l'argent dans sa veste pour passer la frontière. Oui, dans la bourgeoisie les anciens tiennent les cordons de la bourse et souvent sont convoités pour l'héritage.
Oui, on ne peut pas nier le sens de la famille à Sarkozy. D'ailleurs ne justifiait-il pas toutes les errances de son début de mandat par la séparation avec sa femme puis il a justifié sa métamorphose par sa rencontre avec la suivante ? N'avons-nous pas eu connaissance de l'avis du père, artiste peintre de renom et de grand talent, sur la toute nouvelle relation présidentielle. Et les frères ? Toujours disponibles pour rendre service.
Sarkozy aime les vieilles ... mais seulement lorsqu'elles sont bien entamées. C'est bien plus pratique pour en faire bon usage. Regardez un peu comment il met en avant Bernadette Chirac dans sa campagne : d'abord il lui fait dire du mal de François Hollande puis il l'emmène partout dans ses meetings pour bien la montrer à la population du quatrième âge. Cela vaut bien le 1,65 million d'euros versés par l'UMP pour rembourser en partie la dette des Chirac envers la mairie de Paris.
Le problème comme toujours avec Sarkozy, c'est que c'est tellement grossier que cela commence à se voir. Ainsi tout les soutiens qu'il brandit à la face du monde sont des soutiens intéressés : tenez Depardieu ! Il avouait sans même pisser par terre que le président lui avait fait économiser beaucoup d'argent. Tapie ! Il vient à la télé soi-disant pour promouvoir sa pièce de théâtre, on a eu droit à 30 secondes sur la pièce et un long quart d'heure à la gloire de son poteau en remerciement de ce que Lagarde a fait pour lui. Et tout est du même tonneau. Les amitiés et les soutiens sincères ce n'est clairement pas le genre de la maison !
On lui a souvent reproché d'être accroché aux jupons d'Angela. Qu'elle
le menait par le bout de ses oreilles pointues comme un petit cancre ...
las ! Tout étant relatif et si l'on considérait la mère Merkel sous un
certain point de vue, on pourrait aussi dire qu'elle l'a laissé choir lourdement, elle aussi.
On prétend que l'enfer est pavé de bonnes intentions et c'est vrai pour Sarkozy.. Car malgré toutes les petites attentions accordées à la fragile Liliane Bettencourt à coup de boucliers fiscaux et d’exonérations de toutes sortes contre quelque soutien trébuchant, moins visible celui-ci mais tout aussi important, il risque cette fois des complications judiciaires fort calamiteuses.
Son bon cœur le perdra !
C'est bien connu que ce sont les vieux qui ont le pognon...Notre société est en effet dirigée par des vieux, et c'est normal que le candidat président s'appuie sur cette oligarchie...
RépondreSupprimerC'est ce qui explique aussi que les jeunes s'enthousiasment pour le Front de gauche et son candidat ...
IL faudra qu'ils aillent voter aussi, les statistiques donnent les séniors pour électeurs les plus assidus !
Supprimer1. Que devient Simone Veil ?
RépondreSupprimer2. Tapis et Depardieu ne sont pas des vieilles femmes. A la limite, des vieilles putes, je veux bien.
1. Elle n'a certainement rien demandé à Sarko pour lui renvoyer l'ascenseur.
Supprimer2. Bah ! J'ai sauté du coq aux ânes comme d'hab .
Sarkozy veut oublier ce "prêt" de 3 millions.
RépondreSupprimerIl veut croire que c'est la faute aux médias, à quelques médias. En début de semaine, Nicolas Sarkozy a publiquement accusé le Monde de rouler pour le candidat François Hollande. Le quotidien du soir avait titré sur cette enquête du juge Gentil sur l'éventuel financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy par les époux Bettencourt en 2007.
Il avait la trouille, et faisait mine de n'y rien paraître. Il espérait que cette France silencieuse qu'il cherchait tant ne lisait pas ses rares médias perturbateurs.
Jeudi 29 mars, en déplacement dans le Gard, Nicolas Sarkozy refusa donc de répondre à une question de Mediapart, sur une autre affaire : comment avait-il pu financer l'acquisition de son duplex sur l'île-de-la-Jatte, à Neuilly-sur-Seine ? A l'époque, il avait prétexté un prêt de 3 millions de francs (200.000 euros) de l'Assemblée nationale. Et le prix d'achat était déjà largement inférieur aux prix du marché.
La journaliste de Mediapart, sur cette video, est empêchée d'insister. Nicolas Sarkozy lui-même pose la main sur la caméra « pour l’empêcher de filmer.»
La journaliste, Valentine Oberti, avait pourtant enquêté. Le candidat Sarkozy, en 2007, n'avait pu bénéficier d'une telle largesse de l'Assemblée. Car cette dernière ne pouvait prêter que 1,2 million de francs, et non 3 millions de francs. Et l'Assemblée ne put garantir l'existence d'un tel prêt.
L'enquêtrice de Mediapart s'est interrogée. Elle avait retrouvé l'acte de vente. Le futur monarque avait écrit cette curieuse formule : « avoir obtenu l’ensemble des prêts nécessaires au financement de mon acquisition », sans pourtant préciser la source de ses apports.
Mediapart précise : « Plus de quinze années après l’achat, nul ne sait donc comment le président de la République a financé son appartement, et ainsi constitué une grande partie de sa fortune personnelle. ».
On résume : Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un (ou plusieurs) prêt(s) secrets pour environ 3 millions de francs (450.000 euros).
Vendredi 30 mars, on apprit que Patrice de Maistre, l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, restait en détention. Il avait plaidé la faiblesse physique. Mais la Cour d'appel de Bordeaux a rejeté sa demande de libération, confirmant « l'ordonnance de placement en détention provisoire et ordonnant une expertise médicale pour vérifier la compatibilité de la détention avec son état de santé».
Pour le camp Sarkozy, c'est un coup dur. Patrice de Maistre avait été mis en examen pour « soupçon de financement frauduleux de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007 », puis écroué depuis le 23 mars pour « abus de faiblesse et abus de biens sociaux ». Il a résisté, il n'a rien dit, rien avoué.
Par définition, ce maintien en détention signifie que la détention a son importance pour les juges. « La justice veut empêcher M. de Maistre de détruire éventuellement des preuves » précisait l'envoyé spécial du Parisien. Le juge Gentil veut qu'il craque. Et d'ailleurs, de Maistre était aux bords des larmes ce vendredi.
La coïncidence de certains retraits d'espèces en Suisse au printemps 2007 et des rendez-vous politiques le trouble au plus au point. Pire, Patrice de Maistre a eu une défense curieuse : «Je n'ai rien fait de ce qui m'est reproché, j'ai seulement travaillé. Ce que je n'ai pas fait, c'est arrêter un système qui existait depuis 40 ans». Et il ajouta : «Ça aurait été plus facile pour moi de dénoncer».
C'était exactement ce que la justice attend. Qu'il dénonce. « Patrice a tout intérêt à parler. Sinon, il risque de passer plusieurs mois en prison, et il fera figure de prévenu vedette quand viendra le moment du procès » avait confié à Mediapart un ami du gestionnaire.
http://sarkofrance.blogspot.fr/2012/04/sarkozy-veut-oublier-ce-pret-de-3.html