Comme un camionneur fatigué qui commence à somnoler au volant, la nuit sur l'autoroute, je commençais moi aussi à doucement y croire. A sombrer dans cette douce léthargie.
On dit que la piqûre d'une seule abeille est inoffensive pour l'homme, mais plusieurs abeilles qui vous piquent en même temps, ça peut faire des dégâts.
Les piqûres dont je parle ne sont pas occasionnées par ces sympathiques et si utiles bestioles mais par la masse de hableurs et de jacteurs professionnels qui occupent les ondes radios, les télés et les journaux et qui subrepticement nous inoculent la dose limite. Oui vous l'avez compris, je voudrais une fois de plus donner un gros coup de pelle rouillée sur la tête des faiseurs d'opinion.
Tout comme des voleurs de voitures à la petite semaine, on (eux) essaient de nous revendre des caisses maquillées et repeintes à neuf. Nous vendre un bourrin politique pour un étalon électoral.
"Sarkozy la bête électorale"..."Sarkozy dans son élément naturel" ..."Sarkozy un cador en campagne !"
La notion de dédoublement du personnage a été plusieurs fois soulignée lors de l'affaire du tueur de Toulouse : "le candidat a laissé place au président". Qu'est-ce à dire ? Il existe deux Sarkozy ? Le président : nul, une gestion calamiteuse et bilan catastrophique. Celui qui cristallise toutes les injustices et les frustrations : impopulaire comme jamais aucun autre président ne l'a été. Celui qui, par exemple, avait réduit considérablement les moyens pour la lutte contre la délinquance. Et le candidat : brillant, plein de charisme et capable de soulever les foules. Celui qui désavoue le premier en lui proposant plein de solutions, comme une sorte de reproche fait à lui même : je suis nul !
J'avoue ne pas trop comprendre.
Le sortant se prend au jeu avec une délectation manifeste et s'entend dire que le candidat socialiste est "nul, nul t'entends" ! Puis le compare à son ancienne rivale de 2007 en flattant son "charisme". Le mot est lâché.
Charisme : mot qui ne veut rien dire et qui permet de faire oublier qu'entre deux campagnes électorales, il y a un quinquennat. Cinq années dans lesquelles tout candidat a le droit faire toutes les conneries qu'il veut, comme un petit prince tyrannique et gâté pour peu qu'il ait un peu de charisme trois mois par mandat. Le charisme, mot magique et tapis providentiel sous lequel tous les mauvais bilans sont balayés. C'est pas grave tant qu'il a du charisme ! Arrête ton char !
Attention à ne pas s'endormir au volant cette fois-ci car on risque la sortie de route fatale. On change de chauffeur Mai prochain.
Allez c'est rien que pour vous. Cadeau pour le passage à l'heure d'été car il a raison Gildan : le changement d'heure c'est maintenant !
trop de prise de position dans cet article comme dans les autres !!! un journaliste ne doit pas etre neutre ??? et donner un constat ??? c'est au lecteur apres lecture de se faire sa propre opinion...
RépondreSupprimernul comme maniere de diffuser des news!!
Anonyme, avant de me traiter de journaliste, prend la peine de lire un peu mon blog ...
SupprimerTiens, je ne savais pas que le Grumeau était journaliste ^^ !
RépondreSupprimerC'est vrai : comme journaliste indépendant, t'es naze ; mais comme bloggeur engagé, t'es parfait !
Thierry, merci ;)
SupprimerVa donc, eh, journaliste !
RépondreSupprimerL'insulte devrait se laver dans le sang à mon avis.
Cependant les BR (Bloggeurs Réunis) te remercient.
Solveig, je t'avoue que je me suis d'abord senti flatté . Quel flagorneur cet anonyme! :)
RépondreSupprimerRioufol ?
SupprimerHahaha ! Je ne crois pas !
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